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vendredi, 12 septembre 2008
Le Sziget Festival Budapest, j’y étais !
Le Sziget Festival dure une semaine, du 11 au 18 août. Il se situe sur l’île de Sziget en plein cœur de la capitale Hongroise. De très nombreux concerts étaient programmés chaque jour sur une large plage horaire débutant à 15 heures et se terminant à 23 heures.
Les Têtes d’Affiches
L’île proposait 5 scènes principales agrémentées de différents stands publicitaires. Ceux-ci proposaient des « bars musicaux » distillant de la musique jusqu’au petit matin. Le festival affichait d’énormes têtes d’affiches comme Iron Maiden, Sex Pistols ou encore Jamiroquai. Ces trois dernier artistes ont rameuté, vous vous en doutez, un nombre de personnes considérables.
Ainsi, Iron Maiden montre une scène spectaculaire avec jet de flammes et animations ; peut-être pour rendre leur concert moins monotone. Qaunt aux Sex Pistols, ils font peine à voir et ne méritent pas de commentaire plus complet. Bien que nous soyons évidemment passés voir ces trois grands concerts nous ne nous y sommes pas attardés. Il faut dire que le festival regorgeait d’artistes à voir absolument et qui, contrairement aux artistes les plus populaires, n’ont pas déçu.
Dans la suite de l'article :
- Les Perles du Sziget Festival Budapest
- La scène Jazz
- La scène World
Les Perles du Sziget Festival Budapest
Je vais tenter de vous rendre compte de ces petites perles découvertes pour beaucoup sur place et qui ne m’ont pas laissé indifférent loin de là. Malheureusement, au vu des très grands nombres de concerts, j’ai probablement manqué de très bons mais aussi de très mauvais artistes. Toutefois, il est terrible que je n’ai pas loupé tous les mauvais artistes comme les Touffes Chrétiennes, Leningrad, N&SK ou encore Mademoiselle K. Cependant, les merveilleux concerts ont fait oublier ces mauvais moments, ainsi que tous les points négatifs du festival.
Tout d’abord, il y eu pour moi six concerts majeurs pendant ce festival. La première grande claque du festival est venu d’un artiste africain dont le père fut l’initiateur de l’afro beat, il s’agit de Seun Kuti, fils du célèbre Fela Kuti. Nous avons eu droit à un concert de près de 2 heures. Après une longue intro donnée par ces musiciens, Seun Kuti arrive sur scène et nous délecte d’un show tribal impressionnant. Sur scène le bonhomme est accompagné d’environs 17 musiciens formant l’orchestre « Egypt 80 » qui jouait déjà avec Fela Kuti. On compte parmi eux de nombreux cuivres, dont Kuti (qui en plus de poser sa voix joue du saxophone alto). On peut aussi apprécier les percussions, guitare et chanteuses.
La scène Jazz
Par la suite la scène Jazz nous combla de bonheur. Ainsi, c’est tout d’abord Rhoda Scott qui nous délivre un show mémorable. Cette petite grand-mère sait de quoi elle parle. Pendant près de deux heures, et après deux rappels, le public était hystérique, du jamais vu dans une salle de Jazz, elle (orgue) et son batteur nous distillent un jazz nerveux mais sobre.
Dès le lendemain, nous assistons au concert de Maceo Parker, un ancien musicien du regretté James Brown. Là aussi, la salle est bondée et la foule est en délire devant un artiste qui joue très proche de J.B. Ce même jour une surprise nous est réservée, c’est le concert de Roisin Murphy, son premier album solo n’avait pas déçu et bien le concert non plus. La diablesse joue les morceaux de son premier album et de son second, toutefois il est presque impossible de reconnaître les titres tellement ils sont transformés. Ainsi, Murphy passe de l’electro la plus racée, au funk des années 80 sans oublier une pop moderne très léchée. Tout ceci était accompagné d’un formidable jeu de scène.
La scène World
Après cette excursion de deux jours sur la scène Jazz, il est désormais temps de se pencher sur la wiwi stage, comprenez la scène world. Le vendredi soir, un cruel choix s’offre a nous, d’un coté Jamiroquai et de l’autre Ki Mani Marley. Finalement, nous optons pour le Dandy funky qui nous déçoit très vite, et nous envoie ainsi voir le fils de Bob Marley. On assiste alors à un concert reggae-ragga-dub de très haut vol nous faisant totalement oublier la prestation de Jamiroquai, pas mauvaise mais décevante. Le lendemain, se produisait Goran Bregovic, qui a écrit de nombreuses Bandes Originales pour les films d’Emir Kusturica. Le concert est formidable, alternant douces ballades et grands envolés aux sonorités de l’Est. Le moment est magique, la foule danse sur l’herbe de la scène, derrière une très belle éclipse lunaire.
Puis le lendemain, c’est le dernier jour et s’est aussi la plus grosse claque musicale du festival. Lee Scratch Perry ! Lee Scratch Perry, un nom qui ne me disait rien. Il est reconnu comme le père du dub et du reggae. Et là, un grand-père de 76 ans monte sur scène et nous délivre un dub acoustique monstrueux. Mes deux compères et moi finissons le concert la larme à l’œil. Bref, une fin de festival merveilleuse.
Sziget est un festival hors du temps. C’est une expérience à vivre, bien que l’ensemble ne soit pas parfait, notamment à cause du trop grand nombre de concerts métal (mais ceci est une question de goût). Egalement, le camping était pénible à vivre à cause du nombre trop important de personnes. De plus, l’eau manquait et poussait à la consommation. Toutefois, le reste du festival faisait vite oublier ces quelques points négatifs. Finalement, un très beau festival.
Laurent
15:15 Publié dans Musique | Tags : sziget festival budapest, sziget, festival, budapest, musique, jazz, world | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Félicitations aux nombreux petits artistes, qui font vivre la musique autrement...
Merci à toi Laurent pour ce bel article et ma foi très intéressant, qui je l'espère en annonce d'autres...
Écrit par : Didier | vendredi, 12 septembre 2008
Les commentaires sont fermés.