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lundi, 27 octobre 2008
Dur dur d'être étudiant...
Après le baccalauréat, après 3 années d’école maternelle, 5 années d’école primaire, 4 année de collège et enfin 3 années de lycée : nous entrons dans un nouveau monde, celui de l’Etudiant !
Nous, les étudiants nous vivons dans une sphère à part, nous sommes détachés du monde de l’enfance et du monde des adultes. Nous n’avons plus l’âge de jouer à la marelle et nous ne sommes pas encore assez grands pour diriger une entreprise. Nous sommes dans une sorte de couloir, dans un espace temporel. Il nous faut travailler dur pour arriver à atteindre le but que chacun se fixe. La vie est une dure mélodie qui nous conduira à une fin heureuse… ou pas ! Etant petit nous avons toujours rêvé de devenir docteur ou bien chanteuse. Mais la dure réalité de la vie nous a coupé nos ailes. On s’est rendu compte qu’il fallait transpirer et affronter les obstacles de la vie. Nul ne peut réussir sans efforts ! Nous faisons des études, certes pas toujours très amusantes, mais au final il faut avoir conscience que c’est une réelle chance car dans le monde, il y a des enfants qui ne peuvent apprendre. Lire, écrire, s’exprimer, s’enrichir oui c’est ce que nous apportent les études. Tout au long de cette transition vers le monde du travail, on ne fait que se plaindre à longueur de journée car c’est trop dur, trop compliqué, trop ennuyant. Mais nous avons le choix d’étudier ou non. N’est-ce pas ? Et puis nous avons aussi le choix de nos études : médecine, droit, psychologie, graphisme, commerce,… Et j’en passe ! Alors pourquoi les jeunes étudiants se plaignent autant ? C’est une question à se poser !
Pour prendre le cas d’un étudiant de nos jours, il y a tellement de choses à dire…
Recherche d’un appartement, payer le loyer, payer les factures (d’eau, d’électricité, de gaz, téléphone,…), se nourrir, s’habiller, payer sa scolarité, payer ses cigarettes (oui pour les fumeurs), payer la carte d’abonnement pour les transports en commun, assurer ses sorties… Beaucoup de choses qui peuvent qualifier l’étudiant de « pauvre ». Alors oui il faut parler des aides accordées : la bourse sur critères sociaux, le prêt étudiant à taux 0%, … Nous parlons du domaine financier en effet mais ce n’est qu’un souci dans la vie de l’étudiant « modeste ».
Se faire des amis… Tu entres dans de nouvelles études, tes amis n’ont pas pris le même chemin que toi ! Goodbye my friends ! Il va donc être important d’être sociable si tu ne veux pas passer pour le coincé de service ! Dur la vie d’étudiant ! Trop de gens autour de toi : des filles, des garçons, des hétéros, des bi, des homos, des chinois, des roumains,… Il va falloir faire un tri. Comment se fait ce tri ? Par affinités tout simplement et « plus si affinités »… Des personnes sympas, des hypocrites, des meilleurs amis, des intellos,… Oui tout ce monde tu va le connaître. C’est parfois difficile de s’intégrer car tu as peur du jugement. Qui n’a jamais eu peur qu’on le juge ? Tu fais attention à ce que tu dis, à ce que tu fais. Au début tu n’es pas très naturel, tu te comportes comme un esquimau gelé. Tu te sens parfois dans des positions inconfortables. Mais au bout du compte tu t’y fais… Passons à un autre sujet…
Suivre ses cours ah le grand dilemme de chaque matin d’automne, d’hiver, de printemps et d’été aussi ! Est-ce que je me lève ou non ? Se lever à 6h35 pour se préparer puis aller prendre le bus qui arrive à 7h15 et enfin faire une petite trotte pour arriver à l’école à 8h…Et enfin pour s’assoir dans une salle dans laquelle il fait trop chaud ou trop froid, ça sent bon ou pas du tout,…Et suivre le cours de ce professeur qui ne t’aime pas et qui ne fait que raconter sa vie… On peut se poser des questions ??? Tu essaies de trouver une occupation pour faire passer le temps, pour que les aiguilles de ta montre arrêtent de trotter à la vitesse d’un escargot… Solutions : tu fais des mots croisée, des sudokus, tu écoutes ton MP3, tu dessines sur ta feuille de cours la tête de ton professeur transformé en un animal inconnu, … Il en faut peu pour être heureux c’est sûr ! Et pendant ce temps là, tu ne te dis pas quelle chance tu as de pouvoir apprendre… Non c’est vrai que ça ne t’effleures même pas l’esprit… Dur la vie d’étudiant ! Pendant la journée, tu écoutes et le soir tu rentres chez toi pour travailler, faire tes devoirs, réviser pour le DST de demain ! Pfiouu tu n’en peux plus… Et pourtant…Et pourtant tu ne veux pas arrêter d’étudier, tu continues… Après le baccalauréat tu poursuis tes études, mais pourquoi ?
Au fond de toi tu es convaincu que les études ne sont pas si mal que ça, tu sais qu’avec elles tu vas pouvoir avoir le métier que tu désires et gagner de l’argent ! Qui ne rêve pas d’une vie en « or » ? Mais ceci est une autre histoire… To be continued…
Martine
21:56 Publié dans Littérature | Tags : dur d'être étudiant, difficultés, étudier, étudiant, étudiante | Lien permanent | Commentaires (11)
Commentaires
La chance que l'on a...
Effectivement, je me répète le plus souvent possible de la chance que j'ai d'étudier, une discipline que j'aime qui plus est.
N'y voyez pas une once d'ironie : je hait les merdeux qui se plaignent d'être à la fac, au lycée ou au collège ! Cela me rappelle les sermons de mes parents, mais quand on pense que des gamins dans le monde seraient prèt à se déchirer pour pouvoir être à notre place qu'une journée ; les enfants gatés (je l'ai été...) qui se plaignent à longueur de journée ne méritent que des baffes de cow-boy (aller-retour).
Etudier à l'université est une chance étant donné que tout le monde ne peut pas payer des frais d'inscription souvent élevé (pas autant qu'aux Etats-Unis tout de même), un appartement, des fournitures, scolaires, etc.
Comme c'est dur de se lever pour passer la journée à nous enrichir intellectuellement, à ouvrir notre esprit à des connaissances toujours plus nouvelles, pauvres riches que nous sommes...
A titre personnel, en ce moment je stresse assez aux vues de l'impressionnante montagne de boulot qui m'attend, mais jamais, au grand jamais, je ne me plaindrais d'être là où je suis ! Ce serait d'une suffisance et d'une ingratitude....
Écrit par : Sylvain | lundi, 27 octobre 2008
Plains toi donc tiens ! T'as la possibilité de te former, d'envisager autre chose qu'un salaire de misère au bout du parcours. Oh je me doute que c'est pas rose tous les jours ; j'ai un gamin étudiant ; mais hein, comme je lui dis : moi ça a été le trimard à 14 piges, pas le choix... Même pas de vraie formation. Dû me former après, plus tard. Alors hein ? Et la piaule d'un jeune ouvrier des années 70 c'était pas mieux que celle d'un étudiant, nettement moins même que celle d'un étudiant d'aujourd'hui. Debout à 4 h parce que y'avait pas de bus justement. Je ne regrette rien. J'ai appris beaucoup de l'école de la vie. Mais j'ai réalisé un peu tard que j'aurai pu, peut-être, reprendre des études plus tard. J'étais pris dans le tourbillon de la vie et n'y pensais pas. Seulement le salaire n'a jamais été mirobolant. Le fric ne fait pas le bonheur, mais il arrange bien des choses, quand on s'en sert intelligemment.
Alors un peu de courage que diable ! Au bout y'a sans doute une vie plus confortable que la mienne, non ? Faut juste éviter de s'enfermer dans sa petite bulle. Dans l'état actuel du monde, ce serait préférable je pense.
Écrit par : Mikael | mardi, 28 octobre 2008
C'est vrai que la Fac est un endroit plus que privilégié où l'on se sent bien, entre étudiants et professeurs, loin de la bétise crasse et vulgaire qui englobe le quotidien.
Cependant, être coupé du monde ne s'applique certainement pas à tous les étudiants : cela dépend de la discipline scientifique étudiée (et aussi de l'état d'esprit de l'élève c'est vrai).
Autant, les étudiants en science dure (maths, physique, biologie, etc.) ont souvent la tête dans les étoiles et peu les pieds sur terre (les grands scientifiques sont ceux qui ne se limitaient pas à leurs recherches); autant les étudiants en science sociale (sociologie, économie, science politique, droit, philosophie, histoire, etc.) sont davantages attachés à la réalité quotidienne et aux contingences de l'actualité.
On a, certes, un regard un peu plus expert que la populace dans notre domaine (rhaaa les erreurs et les raccourcis de certains journalistes !) mais nous ne sommes pas insensibles aux tracas de la vie quotidienne : les historiens étudient l'Histoire avec sa grande hache sans ignorer la petite ; quand aux économistes ils ont fort à faire depuis deux mois...
Écrit par : Sylvain | mardi, 28 octobre 2008
Heu...mes commentaires ne visent pas à critiquer l'article de Martine.
C'est juste des réflexions à la va vite en complément. ^^
Écrit par : Sylvain | mardi, 28 octobre 2008
Merci Alexis de remettre en place les gens qui comprennent pas ! Dans cet article je dis simplment de façon certe compliquée que c'est dur d'être étudiant mais on doit se rendre compte de la chance qu'on a ! Meric à Toi et Didi de l'avoir publié ! Bisouxxx les garçons !
Écrit par : Tiny | mardi, 28 octobre 2008
Bonjour cher Alexis,
Bravo pour ton article et ceux de tes amis(e).
Si la vie est une mélodie, comme le formule Martine: alors vous êtes fin prêt pour écrire des chansons.
Salut jeunes gens, et comme dit le sage:
"Ce qui est fait n'est plus à faire"
Écrit par : norbert et gisèle | mardi, 28 octobre 2008
Merci à toi Martine pour ce bel article, et pour ta participation à la belle aventure de mapausecafe.net
Écrit par : Didier | mardi, 28 octobre 2008
Superbe article où l'on peut tous se retrouver, enfin tous les étudiants. Les études c'est chiant, c'est dur, on doit travailler a fond et on ne reçois pas de salair en échange. Ce qui est encore plus frustrant quand tous ses amis travaillent et gagnent leurs vies. Qui ne s'est pas plain de ses fichus études qui nous prennent le chou. Mais pourquoi ? Tout simplement comme tu le dis martine, au fond on sait que cela nous apporteras quelque chose de plus que les autres !!! Que cela nous permettra de devenir ce que l'on a envie de devenir. Et aussi en parti quand l'éducation qu'on a reçu nous rabbacher fait des etudes si tu veux devenir quelqchose dans la vie.
Le salaire est évidement une grosse motivation, mais elle ne l'est que pendant une très courte période, a savoir la première année, après c'est une réussite professionel qui apporte de la motivation...
Je veux dire par la que l'argent est clairement une motivation quand on en a pas, mais une fois que on l'a il faut trouver une autre motivation et d'après moi elle passe par la réussite dans ce qu'on fait, par l'acquisition de plus de résponsabilité, voir d'un statut plus élévé au seins de l'entreprise dans laquelle on se trouve...
Personnelement je trouve que au fil du temps, plus on avance dans les études, plus on se rapproche de la vie active et donc du statut d'adulte qui va nous supprimé notre petit titre d'étudiant, plus on reçois de la motivation...
Mais plus on va devoir faire nos preuvent aussi. Les études c'est important au début, mais ensuite c'est l'experience, etc ... Il faut assurer... on a pas le droit a l'erreur comme pendant les études.
Pour finir ce que je trouve regretable en france, suivant le domaine dans lequel on étudie, meme après de longues années d'études on peut débuter avec un salair plus que bof comparé a nos voisins ou aux salairs international qui se pratique... (biensûr le salair évolue, mais il évolue dans les autres pays aussi, la différence c'est qu'il ne début pas au même endroit) Que la france ne s'étonne pas si ses diplômés vont voir ailleurs ...
Écrit par : Accro | mercredi, 29 octobre 2008
En relisant l'article et les coms ............ c'est vrai que les étudiants ont de la chance d'avoir eu ou ont des parents qui ont su assumer les besoins financiers de cette formation !!! Après quand tes gamins s'en rendent compte plus tard c'est sympa, bravo Mikael.
Bon courage à vous tous, le monde du travail a besoin de forces vives, jeunes, dynamiques et innovantes et quel que soit le métier, seulement je ne sais pas si les salaires seront à la hauteur de vos attentes en 2008.
Écrit par : guignol381 | samedi, 08 novembre 2008
Bon article qui résume bien les choses.
Je fais personnellement partie de ceux qui pensent que l'éducation est une chance mais il m'arrive parfois d'en avoir plus que marre. Par exemple, le manque de documentation pour l'orientation m'irrite quelque peu. C'est tout juste si ceux qui se sont orienté vers des études très courtes (apprentissage, par exemple) savent ce qu'ils veulent faire dans l'avenir. Quand on est en série générale (ES dans mon cas), on se dit que finalement après le BAC c'est le vide complet si on ne se bouge pas. On a beau remplir des milliers de tests de personnalité pour se trouver des études correctes, on ne trouve pas tout de suite, on ne sait pas où on va. C'est vraiment ça qui me fait peur et j'essaie de me documenter de jours en jours.
Pas facile non plus la vie pré-étudiante.
Écrit par : Vinchz | dimanche, 09 novembre 2008
Quand j'aurais un peu de temps, je vous plaindrai...
Écrit par : aldo | dimanche, 04 janvier 2009
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