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dimanche, 28 décembre 2008
Au feu les tarés !
Cela pourrait être le cri du patron de la CIA, passablement effondré que « l’intelligence » américaine se réduise à peau de chagrin.
Burn After Reading ? Un concentré d’abrutis finis tous plus en-dessous du dessous que le voisin. De l’ancien espion de la CIA, alcoolique et éructant des sublimes « fuck » toutes les trente secondes ; au prof de gym neu-neu, les écouteurs greffés aux oreilles, une paille greffé à la bouche et une coupe de cheveux (mon Dieu quelle coupe ! 80’ forever) greffé à la tête ; en passant par un agent obsédé sensiblement parano, le dernier film des frères Coen nous livre, sur un plateau marshmallow, un ramassis de ratés attachant et drolissimes à souhait.
Pas sûr, cependant, que cela en fasse un grand film…
Les liens, souvent dramatiques, qui relient cette belle brochette de stars ?
Voila l’histoire : « un agent, Osbourne Cox (John Malkovitch) est viré sous prétexte qu'il use un peu trop de la bouteille. Vindicatif, ce personnage écrit alors ses mémoires sur son ordinateur dans le but de faire la peau à tous ceux qui ont juré sa perte. Il fait une copie sur un disque, volé par sa femme (Tilda Swinton) qui préfère passer du bon temps en compagnie de son amant, un agent de la CIA érotomane (George Clooney). Par inadvertance, elle oublie ce disque dans son club de gym favori. Un employé de la salle (Brad Pitt) le trouve ; et, conscient d'avoir trouvé quelque chose de compromettant, décide de faire chanter son propriétaire. Ce crétin en parle à la responsable du club, Linda (Frances McDormand) qui flaire le bon coup et pense que cette découverte va lui permettre de payer les opérations de chirurgie esthétique. »
Sylvain Métafiot
19:46 Publié dans Cinéma | Tags : burn after reading, cinéma, frères coen, cloney, brad pitt, no country for oldman, au feu les tarés, film, sylvain métafiot, critique | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Pour ma part, je dirais simplement que c'est un excellent film qui donne un sourire indécrochable pendant les heures qui suivent le clap de fin.
Les acteurs à contre-emplois sont excellents, le ton sérieux sur des situations totalement décalés est tout simplement parfait (point spécial pour l'invention mystérieuse d'Harry Pfarrer :D)
Je n'ai rien à redire, vivement conseillé, très drôle et plutôt en finesse (quoique...)
"Come back to me when it make sense"
Écrit par : DJon51 | lundi, 05 janvier 2009
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