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vendredi, 17 juillet 2009
Les ailes du désir contre la burqa
Pour Jean-Paul Brighelli (dont je reprends le titre de son article), ce n'est pas au nom de la laïcité qu'il faut proscrire le voile intégral, mais au nom du désir, expression de la civilisation. Voici sa réflexion passionnante, à laquelle je souscris entièrement :
« C'est l'été. Autant se laisser aller, avec le reste de la presse, à un peu de fantaisie déshabillée.
D'autant que l'actualité nous y incite : à l'initiative de 58 députés de tous bords, que je salue, une Commission parlementaire se penche désormais sur la question de savoir s'il faut autoriser en France les horreurs obscures qui réussissent si bien en Afghanistan et au Pakistan.
Ne reculant devant aucun sacrifice, Bonnetdane apporte ici sa contribution au débat qui enflamme déjà les burqas - façon de parler...
« Ô toison moutonnant jusque sur l'encolure !
Ô boucles ! Ô parfum chargé de nonchaloir !
Extase ! »
Baudelaire aurait-il voulu mettre Jeanne Duval sous une burqâ ou un niqab ? Pas même un voile, sinon celui dont les peintres de la Renaissance couvre Sabina Poppea, transparence voluptueuse, robe qui déshabille si bien... « La très-chère était nue... » - et elle l'est restée, pour le plus grand plaisir du cher Charles et des lecteurs des Fleurs du mal.
Voici qu'il est à nouveau question de vêtures islamiques, et nos élus se demandent doctement s'il faut autoriser, dans l'espace civil, ces premières avancées des invasions barbares. La question est presque inconvenante. Non seulement la réponse est non, mais c'est l'ensemble des signes imposés d'infériorité féminine qu'il faut proscrire.
La loi de 2004 se contentait d'interdire le voile islamique, comme tous les autres signes d'appartenance religieuse, dans les écoles. Pourtant certains, à gauche, s'offusquaient déjà d'une loi qui, selon eux, interférait avec la liberté de conscience. La liberté de conscience d'enfants manipulés ? La liberté de conscience de filles au pouvoir des grands frères ? La liberté de conscience de « croyants » dont la foi n'est faite que d'exclusions, d'obsessions refoulées et de haine du désir, et se promènent avec un harem dans la tête ?
Raisonnement de barbares
Car c'est bien de cela qu'il s'agit : les voiles ont pour objet de cacher les cheveux, les mains, le visage, et le reste du corps, de femmes dont on craint qu'elles inspirent le désir. Sorcières !
C'est en reconnaître, au fond, la toute-puissance - on a toujours craint le corps des femmes, et toute l'histoire contemporaine est l'histoire de leur réappropriation - et en même temps, c'est vouloir l'abolir. Prétention insupportable. Solution d'impuissants qui veulent rester seuls propriétaires de corps qui ne leur appartiennent pas. Là le voile, ici l'excision : c'est le même processus, la même mutilation mentale. Votre corps m'appartient, dit l'Homme, et je suis seul propriétaire du désir qu'il pourrait inspirer.
Raisonnement de barbares. La civilisation n'a pas peur du désir, parce que justement, elle a appris à le polir, à le canaliser. « Toutes les belles ont droit de nous charmer », dit Dom Juan, qui était homme de culture. Trouver une femme belle, le lui dire éventuellement, ce n'est pas l'offenser. L'offense vient de la suspicion. Le désir est un haut fait de civilisation, parce qu'il n'entraîne jamais que des actes de langage - ce qu'on appelle en gros « séduction ». Vouloir le brider, c'est rouvrir la porte à la barbarie. Juguler de force le désir, c'est déjà penser au viol.
Le XVIIIème siècle, dernière époque de haute civilisation, savait déjà quoi penser de ces débats qui n'auraient jamais dû revoir le jour. « Un mari qui voudrait seul posséder sa femme serait regardé comme un perturbateur de la joie publique et comme un insensé qui voudrait jouir de la lumière du soleil à l'exclusion des autres hommes » : c'est ce qu'est bien obligé de constater le Persan de Montesquieu, qui, malgré la belle leçon de civilisation que lui dispensent les Parisiens de la Régence, se vautre néanmoins, à la fin du roman, dans le sang de son harem - Iran, terre de terreur déjà à cette époque.
La haine de la chevelure
Vouloir imposer un « vêtement islamique », c'est surtout, comme le rappelle avec autorité Catherine Kintzler (1), dénier aux femmes une quelconque identité. Le voile uniformise - il abolit. Plus de blondes ou de brunes : des silhouettes informelles, des fantômes obscurs, des cages sur pattes. La burqa outrage la notion même d'identité. Mais un simple voile, au fond, en fait autant.
Déjà, les bonnes sœurs catholiques se coupent les cheveux et s'enfouissent sous un voile qui les uniformise. À bien y penser, c'est frappant, tout de même, cette haine de la chevelure, dans ces religions moyen-orientales... Heureusement que Marie-Madeleine est là pour relever le niveau du catholicisme, voir au musée de Besançon le tableau d'Elisabetta Sireni, oh oui, donnez-nous chaque jour de telles pécheresses repenties !
Mais ce que je peux encore admettre de professionnelles de la foi, comment le tolérer sur des gamines à peine nubiles - et qui souvent ne le sont même pas ? Au marché Noailles, juste en dessous de mon lycée marseillais, je vois tous les jours des gosses de cinq ou six ans enveloppées dans un voile qui cache leurs cheveux, portant parfois des gants. Qu'est-ce que c'est que cette « civilisation » qui voit dans des enfants des objets de luxure ? Quelle perversion pèse sur ces bien-pensants ?
Est-ce cela, l'Islam ? Lorsque le pape, il y a deux ans, est allé chercher un texte médiéval pour stigmatiser les sectateurs de Mahomet, on a assisté à une levée de boucliers. Mais non, l'Islam n'avait pas de visées guerrières ! Mais non, ce n'est pas une religion de l'intolérance ! Mais non, les hashishins ne furent jamais qu'une secte, pas un modèle !
Un vrai jardin de caresses
D'ailleurs, ajoutaient les bonnes âmes, l'Islam a été un modèle de civilisation - il y a mille ans. Et ce n'est pas faux - mais reste à s'interroger sur ce qu'est une civilisation. Est-ce le déni d'identité ? Est-ce la suspicion généralisée, qui génère la terreur, la pudeur institutionnelle, qui est le contraire même de la pudeur, l'abolition du corps, qui est l'aliment de toutes les obsessions ? L'Islam fut une grande civilisation. Après tout, ce sont des Musulmans qui ont écrit les Mille et une nuits, qu'il faut lire dans la traduction de Mardrus, et non dans la version trop policée de Galland. « Elle a un derrière énorme et fastueux qui l'oblige à se rasseoir quand elle se lève, et me met le zob, quand j'y pense, toujours debout ». Si ! L'Islam fut terre de désir - jadis et naguère. Allez, j'en remets une couche, pour le plaisir - parce que seul le principe de plaisir me paraît civilisé. Je l'emprunte cette fois à Boulhoul, un contemporain du calife Haroûn al-Râchid, qui vivait à l'époque de Charlemagne, et passe d'ailleurs dans maints récits des Mille et une nuits :
«Ma seule et folle convoitise / est dans la conjonction d'amour /oui, tout aux femmes, à leur empire /sans hésiter ni ergoter!
Si pleure leur doucette fente /l'absence de mon instrument /mon coeur me fait amer reproche /et remords sans fin me poursuit
Tiens, voici l'objet qui se dresse, /vois donc ses formes et son ampleur! /Lui seul éteint la soif ardeur /qui te consume à incendie.»
Voilà ce que civilisation veut dire - un vrai jardin de caresses. Nulle offense aux femmes dans l'érotisme. L'offense, elle vient de l'interdit, qui (re)génére la pornographie.
Quitte à aller plus loin que Catherine Kintzler, je serais partisan d'une interdiction totale, partout, de tout ce qui est une offense au désir. Parce que le désir, l'érotisme, la séduction, sont sociabilité exquise, respect permanent (mais si ! c'est évident !), jeu des intelligences, corps à corps de l'esprit. Et que l'interdiction du désir ne mène, de toute façon, qu'à la faillite de la répression, à l'explosion, à la violence. Il y a une parenté évidente entre les interdits sous lesquels les « grands frères » veulent plier leurs petites sœurs, et le langage ânonné, guttural, monosyllabique, de certaines banlieues.
Une femme voilée est toujours une femme mutilée
Des enfants à qui on a dénié l'accès à une vraie belle langue - celle de Montesquieu, de Diderot ou de Laclos -, et qui disposent en tout et pour tout de deux cents vocables, dont « fuck you » et « taspé » sont l'alpha et l'oméga, ont forcément du désir une vision monstrueuse, parce qu'ils n'ont pas de mots à mettre sur leurs hormones. Parce que seul le langage est l'habit permanent de la pulsion : qui habite (avec et sans jeu de mots) avec précision sa langue n'a pas besoin de recourir à des burqas, ni à des voiles. Ce ne sont pas les visages des femmes qu'il faut cacher : ce sont les turgescences mâles qu'il convient d'habiller de langage.
Ce n'est donc pas parce que ce sont des signes religieux qu'il faut interdire tous ces vêtements superflus. Je ne me drape pas dans la laïcité - fort malmenée par ailleurs - pour dire que ces signes extérieurs d'oppression sont intolérables et imbéciles. Une femme voilée qui passe, c'est une femme mutilée - et l'argument selon lequel ce serait une mutilation choisie fait long feu : l'aliénation est toujours consentie par l'esclave, quand celui-ci a intériorisé son infériorité imposée.
Le 4 juin dernier, Barak Obama, au Caire, parce qu'il a un agenda diplomatique spécifique, a défendu le droit des femmes d'être emprisonnées en public. Glapissements des « déçus d'Obama », qui s'aperçoivent brutalement que les Etats-Unis ont leur propre agenda diplomatique. Il fallait être singulièrement aveugle pour croire qu'un leader démocrate américain, qui comme son prédécesseur républicain prête serment sur la Bible, aurait vis-à-vis des religions un comportement différent. En tout état de cause, de telles déclarations doivent alerter tous les francs défenseurs d'une vraie république, où, contrairement à ce que claironnent les imbéciles, les désirs des uns ne devraient pas s'arrêter pas là où commence la censure des autres. Interdire la burqua, le niquab, le voile et tout ce qui offense les Lumières est une mesure de salubrité lubrique - et publique. « Quand je mordille tes cheveux élastiques et rebelles, il me semble que je mange des souvenirs », disait encore Baudelaire. Bon appétit aux poètes ! Haut les cœurs, et bas les masques. »
Sylvain Métafiot
Source : Union des Familles Laïques
02:13 Publié dans Actualité | Tags : burqa, désir, jean-paul brighelli, union des familles laïques, niqab, islam, laïcité, république, voile islamique, femmes, religions, haine de la chevelure, oppression, sylvain métafiot | Lien permanent | Commentaires (63)
Commentaires
Excellent article de Jean-Paul Brighelli en effet.
Écrit par : SOS Éducation | vendredi, 17 juillet 2009
Traiter d'imbéciles les gens qui respectent la liberté individuelle (relisez donc la déclaration des droits de l'homme et du citoyen en préambule de notre constitution...) me paraît plus que débile et pas très compatible avec les valeurs démocratiques et laïques. je reprends pour ceux qui auraient visisblement besoin en ce moment de cours de rattrapage sur la laïcité : le respect de la liberté de conscience, pour les croyants comme pour les incroyants (je suis personnellement femme et athée) et la séparation stricte de la religion et de l'Etat. Ca n'a rien à voir avec le fait d'interdire une tenue vestimentaire, quelle qu'elle soit, ou de mettre à l'index certaines croyances. Ca ça s'appelle de l'abus de droit, du moins dans un pays démocratique ! quant aux élucubrations de Jean-Paul Brighelli, réac assumé, qu'il continue à se palucher mais sans nous bassiner avec sa vision assez ringarde de l'érotisme (pauvre mâle dérisoire). Quant aux photos illustrant cet article, elles en disent surtout long sur les fantasmes minables des petits blancs bien franchouillards abonnés à Playboy. Passé 17 ans et l'âge de l'acné ça devient ssez ridicule...
Écrit par : véronique valentino | samedi, 18 juillet 2009
Véronique, oseriez-vous donc soutenir que les femmes emburqannées sont « libres » ?
Écrit par : Criticus | samedi, 18 juillet 2009
"Croyez-vous donc que les femmes "emburquannées" sont libres" signé Criticus. réponse : Et vous, qu'est-ce que vous en savez ? Vous avez d'éjà parlé avec l'une d'entre elles ? En ce qui me concerne je réalise des interviews de femmes voilées en ce moment, alors je pense en savoir un peu plus que vous. Mais en tout cas, je ne laisserait personne, sous couvert d'une pseudo défense des droits de la femme (commencer par éviter ce genre de photos débiles, par faire la vaisselle et par torcher les mômes, ce serait déjà pas mal non ? Les études montrent qu'en France, le partage des tâches domestiques n'a pas avancé depuis 20 ans, alors !). Ceci dit, je suis vraiment surprise de découvrir tout d'un coup tant de défenseurs de la laïcité dans un pays où la plupart trouve normal que nos ipôts subventionnent les écoles privées catho ! Quant à "ce fameux contre-pied en parlant du désir : les femmes ont parfaitement le droit de cacher leur corps au désir des hommes, non ! C'est une obligation de montrer aux vieux dégueulasses ses cuisses et ses nibards ? Quant à comparer la France avec l'Arabie saoudite, et puis quoi encore ! N'importe quoi ! Quant aux soit-disant valeurs républicaines et à l'intégration, c'est un paravent pour le racisme et l'assimilation (vive la france coloniale, youpi !). je vous invite à voir le film : un racisme à peine voilé...
Écrit par : valentino | samedi, 18 juillet 2009
Bonsoir à tous,
je trouve effectivement ces photos choquantes (quoi qu'on en ai d'autres sur ce site)
je me posais moi aussi la question pas plus tard qu'aujourd'hui sur le port de la Burqua, à ce sujet, par rapport à cette fameuse laicité, puisque le coeur du débat semble être là. Pourquoi dans un pays comme la France et Laïque le jour de repos est le jour du dieu des catholiques, avant de continuer sur les questons de la laicité ne devrions nous pas remettre en question nous aussi notre culture judéo chrétienne. Après tout ce débat a-t-il lieu lorsque une soeur entre dans une boulangerie ou un sex shop ?
je pense qu'il est important voir même urgent que l'on fasse une sorte de recueil partout en France en allant interroger les personnes concernées, même si je soutiens le fait que nous ne devons pas montrer notre religion dans les lieux publiques, mais à ce sujet la rue en fait elle intégralement partie ?
Je lance une idée comme ça au hasard, bien que la plupart de vos arguments (pour et contre) se tiennent, pourquoi ne pas essayer de comprendre l'origine de certaines traditions et de mieux les intégrer, après tout le débat que l'on a ce soir ;et qui continuera à n'en pas douter; n'est il pas le résultat de ce que l'on appelle la peur ? (peur de ne pas comprendre les autres, peur de ne pas voir les fesses d'une femme, ou peur que la religion ne refasse un retour exponentiel ?)
Aux femmes emburkané de lutter elles aussi comme certains et certaines avant elle, pour montrer d'une part qu'elles peuvent en être fières et que c'est un choix et donc de remballer ceux qui pensent le contraire...
Au moins même si son port serait interdit les gens n'assimileront plus le port de la bourka à certains clichés. A défaut de lutter pour le port de la bourka, le débat risque encore une fois de faire croire que toutes les femmes du monde sauf les occidentales sont dominées...
Écrit par : Didier | dimanche, 19 juillet 2009
« Quant aux soit-disant valeurs républicaines et à l'intégration, c'est un paravent pour le racisme et l'assimilation (vive la france coloniale »
Bel amalgame entre l'intégration et l'assimilation d'une part, le racisme et la colonialisme de l'autre... Quant aux femmes emburqannées qui diraient (sans aucune pression, bien entendu...) qu'elles portent la burqa par un choix libre, je vous réponds ceci : lisez Freud.
Vous y trouverez de quoi relativiser l'idée selon laquelle la liberté se résumerait à faire « ce que l'on veut », puisque la volonté individuelle se trouve être déterminée par l'Inconscient.
Écrit par : Criticus | dimanche, 19 juillet 2009
Dans ce cas là, puisque c'est mon inconscient qui dicte tout mes choix on n'a plus qu'à tout interdire ! tant qu'on est pas dans la situation on ne peut comprendre.
quant à se servir de Freud, je ne vois pas le rapport... sérieusement je pense que les avis sont trop tranchées, je fais partie des avis du milieu écoutant les uns et les autres... c'est un peu trop ce qui manque, il y a ceux pour et ceux contre, mais aucune des deux parties ne semblent écouter l'autre... je trouve ça dommage, personne fait chier pour les soeurs catholiques ou le port de la kippa. enfin ce qui m'énerve c'est qu'on fait passer les femmes pour des personnes qui ne pourraient pas savoir elles même ce qu'elles font et surtout on fait encore passer l'occidental pour le libérateur suprème des consciences, et le démocrate parfait.
on se dit un état laïque mais je crois que si on veut vraiment interdire tout ce qui touche aux religions (et j'en serai pas plus malheureux) on a qu'à se déclarer comme un état agnostique là ça serait différent et crédible.
Écrit par : Didier | dimanche, 19 juillet 2009
Didier, je n'ai pas écrit que tous (avec un « s ») les choix individuels sont déterminés par l'Inconscient, mais je convoquais Freud pour dire que la liberté individuelle est en partie déterminée. Par ailleurs, vous ne pouvez pas sur le même plan la burqa, les voiles des bonnes sœurs et la kippa. Pourquoi ? Mais parce que la première occulte tout le visage, quand les seconds ne recouvrent que les cheveux (et encore, partiellement pour la kippa).
Enfin, je ne vois pas où est l'atteinte à la laïcité dans l'interdiction du port de la burqa : personne, ni Jean-Paul Brighelli ni moi, n'entend interdire le culte musulman. En revanche, en interdire des manifestations extrêmes, c'est possible : il y a bien une loi anti-sectes...
Écrit par : Criticus | dimanche, 19 juillet 2009
Criticus, je ne suis pas prête à laisser passer des lois liberticides sous couvert de je ne sais trop quoi au juste, car : vous ne pouvez pas mettre sur le même plan la burqa, les voiles des bonnes sœurs et la kippa. Pourquoi ? Mais parce que la première occulte tout le visage, quand les seconds ne recouvrent que les cheveux (et encore, partiellement pour la kippa). Alors, si c'est une question de centimètres de cheveu recouverts, votre argument confine vraiment à la stupidité.
Prétendre qu’il est dans la nature de la femme musulmane d’être soumise est une forme de racisme !!! Je ne prétends nullement cela, je ne suis en effet nullement persuadée que ces jeunes femmes soient particulièrement soumises. Au contraire. Il faut un certain courage pour se faire autant remarquer dans la rue et affronter l'opprobre. Quand vous citez Val à propos de relativisme culturel, personnellement, non seulement il faudrait encore prouver que ces jeunes femmes françaises et éduquées pour beaucoup, sont soumises, comme le voudraient les clichés véhiculés par les média (pour vendre leurs torchons à des gens dans votre genre). quant à Val, je n'ai aucune considération particulière pour ce monsieur qui balance des oukases à tout va, sans compter le manque de crédibilité de son parcours, d'une certaine gauche à sa nomination souhaitée par Sarkozy à France Inter. Dès le lendemain de sa nomination, il s'est d'ailleurs empressé de faire le ménage en virant le responsable de la revue de presse du matin. sans compter qu'un ami qui l'a rencontré me l'a dépeint comme quelqu'un de totalement imbuvable ce qui ne m'a absolument pas surprise, compte tenu de la tonalité de ses éditos dans Charlie...
Quant à la possibilité d'interdire les manifestations les plus extrêmes du culte musulman, ce ne pourrait être possible, à mon sens, que si cela mettait en danger la république ou troublait l'ordre public. On en est loin, non... Quoique cela semble effectivement vous mettre dans tous vos états mon bon monsieur. Allez, sortez un peu de chez vous, de vos certitudes et de votre petit conformisme !
Écrit par : valentino | dimanche, 19 juillet 2009
Cher Criticus, autre chose : vous faites allusion à la loi anti-sectes, vieille antienne dans ce débat ressortie par certains politiques qui feraient peut-être mieux de s'occuper de leur plan banlieues (n'est-ce pas Fadela Amara ?) En ce qui concerne la MIVILUDES (la mission anti-sectes), si on suivait son rapport, on en arriverait à interdire les tenues gothiques et le rock métal. Preuve, sans doute, que nous sommes dans un pays particulièrement tolérant...
Écrit par : véronique valentino | dimanche, 19 juillet 2009
Que de réactions enflammées.
(Pourquoi n'en est-il pas de même lorsque je parle des violences policières http://www.mapausecafe.net/archive/2009/06/28/violences-policiere-l-impunite-de-la-force.html ou de la peine de mort http://www.mapausecafe.net/archive/2008/12/09/la-peine-de-mort-un-assassinat-legalement-inhumain.html ?)
Peu importe...
Je ne vais pas m'apesantir sur les propos de Véronique Valentino parce qu'Alexis et Criticus ont déja fort bien répondu.
Néanmoins... la bétise dont vous faîtes preuve, chère Véronique, en légitimant l'intégrisme musulman est symptomatique de cette fameuse gauche dogmatique et archaïque qui traite de fasciste tout ce qui contredit sa vision manichéenne.
Finalement, j'ai honte d'être de gauche quand je lis vos propos sans fondements, sans arguments cohérents et sans intelligence en somme. Et si pour vous Jean-Paul Brighelli, Val et moi-même, ainsi que tous ceux qui luttent contre l'intégrisme religieux en faisant prévaloir les droits de l'Homme et les valeurs de la République sont des réactionnaires-conformistes-ultra-conservateurs-racistes et bien soit, j'accepte volontier la sentence. Car venant d'une gauchiste (la vraie gauche bien sûr, nous ne sommes que de sales traîtres) sans cervelle qui se croit "rebelle" en se vautrant dans le politiquement incorrect (http://www.mapausecafe.net/archive/2008/12/30/le-politiquement-in-correct.html), c'est le plus beau des compliments. Merci
Mes articles précédents prouve que je suis le pire des fachos bourgeois :
http://www.mapausecafe.net/archive/2008/08/15/p-tit-bilan-politique-de-sarko-co.html
http://www.mapausecafe.net/archive/2008/09/13/bienvenue-au-pape-de-merde.html
Bref,
Prolongeons le débat avec l'article de Catherine Kintzler (auteur de "Qu’est-ce que la laïcité ?", publié chez Vrin, 2007) intitulé "Burqa et niqab au-delà du masque: une dépersonnalisation indifférenciée" :
"Comment s’y prendre pour interdire le port de la burqa et celui du voile intégral dissimulant le visage (niqab) quand on est respectueux des libertés publiques ? L’argument de la laïcité, ordinairement avancé, est en porte-à-faux. Celui de l’oppression des femmes se révèle, à l’analyse, plus fragile qu’il n’y paraît pour asseoir un interdit. Reste la question du masque, du déni d’identification et surtout, au-delà, celle de la dépersonnalisation indifférenciée qui atteint l’idée même du citoyen.
On ne peut que saluer l’initiative de 58 députés qui proposent l’ouverture d’une commission d’enquête parlementaire au sujet du port de la burqa et du voile intégral (niqab)[1]. L’espoir que ce travail, s’il est engagé, débouche sur une interdiction – ou à défaut sur une réglementation stricte – n’est pas mince et on s’en félicitera. Le débat soulevé par cette heureuse initiative se déroule actuellement dans une certaine confusion. Certains disent « il faut interdire la burqa parce que la laïcité interdit le port de signes religieux ostentatoires » : ils ne voient pas que la laïcité distingue entre l'espace de l'autorité publique où s'applique l'abstention et l'espace civil où règne la tolérance en matière d'affichage religieux. D'autres font comme si burqa, voile intégral (niqab) et voile islamique étaient identiques, négligeant la question du masque et du refus d'identification qui les distingue fortement. D'autres s'appuient sur les droits des femmes, se trouvant désarmés lorsque des porteuses de burqa bien « briefées » ou tout simplement bien décidées déclarent qu'elles manifestent par ce port à la fois leur féminité, leur dignité et leur liberté. Une mention spéciale revient à Cécile Duflot, secrétaire nationale des Verts, qui a déclaré que « faire des grandes phrases » sur la question « n’est pas la bonne démarche » : autrement dit, pas de débat et pas de théorisation !
Le texte de la proposition de commission d’enquête offre pourtant une piste féconde et aborde trois questions essentielles. Dire en effet que la burqa et le voile intégral dissimulant le visage sont bien plus que des signes religieux, c’est ouvrir une voie d’approche, celle de l’excédent. Et trois questions sont abordées, sans être toujours nettement distinguées : celle du signe religieux, celle de l’oppression des femmes, celle du déni d’identification. Je me propose de passer en revue ces trois questions à l’aide de la thèse de l’excédent. Plus qu’un signe religieux, plus qu’un signe d’oppression, plus même qu’un déni d’identification, burqa et voile intégral sont aussi des déclarations de dépersonnalisation indifférenciée. Et lorsque la personne elle-même se déclare publiquement sous le régime de l’anéantissement et de l’indifférenciation, le cœur même de l’association politique est atteint.
1 - Au-delà du signe religieux
Il me semble impossible d'interdire burqa et voile intégral (niqab) dans l’espace civil au seul motif que ce sont des signes religieux. Le régime de laïcité impose l'abstention dans le seul espace relevant de l'autorité publique et parallèlement il établit la tolérance dans l'espace civil. La loi de 2004 sur le port des signes religieux à l’école publique élémentaire et secondaire est conforme à cette conception. J’ai tenté de théoriser cette position dans le livre Qu’est-ce que la laïcité ? (Vrin). Je l'ai rappelée notamment dans un article consacré à la burqa dès juillet 2008[2].
Si, comme je le souhaite, on veut réclamer l’interdiction ou la réglementation du port de ces voiles intégraux ailleurs que dans les espaces relevant de l'autorité publique, il n’est pas efficace de soulever la question religieuse en tant que telle et d’en appeler au principe de laïcité, car la laïcité articule le principe d'abstention dans l'espace de l'autorité publique au principe de tolérance dans l'espace civil. Si on interdisait la burqa dans l'espace civil pour ce motif, il faudrait aussi y interdire le voile non intégral, la kippa, les croix, les phylactères, arracher les calvaires, faire taire les cloches, débaptiser bien des noms de lieux… ce qui reviendrait à abolir la liberté d’expression religieuse dans l’espace civil.
2 - Oppression des femmes
L’approche par la question de l’oppression des femmes semble plus solide du point de vue du débat de société et du débat idéologique. Nul doute qu’on doive s’en émouvoir : burqa et niqab sont en effet, si l’on peut dire, une exclusivité féminine, en l’occurrence une exclusivité excluante particulièrement choquante et ostensible[3]. Mais cette approche est à mon sens fragile du point de vue qui importe ici, celui d’une réglementation ou, mieux, d’une interdiction dans l’espace civil, car cela engage les libertés formelles.
Il sera en effet facile aux sectes concernées, comme aux bienpensants qui leur apportent souvent un appui, de trouver des porteuses de burqa et de niqab pour déclarer qu'elles affirment librement par là leur féminité et leur dignité. Les sectaires nieront toujours que ce port est un signe d’infériorité ou d’oppression, faisant valoir que ces femmes jouissent en France de tous leurs droits. La seule chance serait de trouver un sectaire ou une porteuse de burqa assez stupide pour déclarer tout de go, un peu comme l’a fait l’imam de Vénissieux, que burqa et voile intégral (niqab) témoignent de l’infériorité des femmes, constituant alors le corps du délit. On voit que la question d’une interdiction ne se résout pas par cette approche, car en l’absence de déclaration explicite (« nous portons cela parce que nous sommes en tant que femmes inférieures aux hommes et soumises à eux ») il faudrait réclamer la sanction d’une déclaration implicite, impensable dans un Etat de droit. Même si on peut penser à juste titre que cette infériorité et cette soumission crèvent les yeux de quiconque regarde une femme revêtue de ces accoutrements, le délit de déclaration illicite n’est pas pour autant constitué aux yeux de la loi. En revanche la question peut et doit déboucher sur un débat de société dans lequel il est nécessaire d’intervenir sans ambiguïté pour dire que ce port est une oppression, fût-elle revendiquée comme une liberté. Et c’est lorsqu’on réfléchit à la nature et aux moyens matériels de cette oppression que le troisième angle d’attaque se révèle.
3 - Le déni d’identification et sa réglementation
L’angle d'attaque le plus efficace est à mon avis la question du masque volontaire et permanent, destiné à dérober l’identité, à la cacher. Cette question n'est pas propre à la burqa et au voile intégral. Son avantage est qu'elle est générale, elle concerne la dissimulation volontaire d'identité, le fait de rendre impossible l'identification physique en dissimulant le visage.
On peut dire cela en termes philosophiques. C'est le problème d'une personne qui déclare « je ne suis personne, ma présence ici est entièrement épuisée par l'effacement ». Il se peut que la proposition résulte d'une injonction particulièrement odieuse proférée à la deuxième personne « tu n'es personne et ce néant se montre par ton vêtement qui doit te nier », mais en tout cas son effet réel se conjugue à la troisième personne : « il (elle) n'est personne ». Il (elle) n'est jamais identifiable dans l'espace civil. Il apparaît alors, comme on va le voir dans un instant, que ce déni d’identité est en outre une manière d’abolir l’humanité – celle de l’intéressé(e) puisqu’on le (la) retire du commerce ordinaire entre les êtres humains, celle des autres puisqu’on leur indique qu’une personne peut ainsi devenir intouchable et inacessible.
Ces « vêtements » ne sont pas comparables aux robes et voiles portés par les religieux réguliers, car ces vêtements religieux n’abolissent pas l’identité personnelle aux yeux des autres : une religieuse cloîtrée peut bien anéantir son moi spirituellement, elle peut s’offrir entièrement à la dévotion, elle n’en perd pas pour autant la capacité de se faire connaître comme personne singulière dans la société civile à laquelle elle a accès librement et dans laquelle elle se présente à visage découvert. La réclusion effectuée par le voile intégral et par la burqa accompagne constamment un individu et efface délibérément sa personne aux yeux d’autrui. C’est un gouffre où vient s’abolir toute singularité.
Certes, l’état actuel de la législation permet le port de masques sur la voie publique. Si je veux porter dans la rue des lunettes noires, une fausse barbe, une perruque, un maquillage modifiant mon apparence ou même un masque complet sur le visage, je le peux. Personne n'est tenu de décliner son identité de manière constante et publique. Cela n'est exigé que dans des circonstances précises.
On notera avec une certaine satisfaction que le décret d’application « relatif à l’incrimination de dissimulation illicite du visage à l’occasion de manifestations sur la voie publique » vient d’être publié le 20 juin 2009, alors qu’il n’y avait pas urgence. C’est peut-être un jalon posé par le Ministère de l’intérieur, mais il s’agit là aussi d’une circonstance déterminée. On pourra sans doute évoquer d’autres circonstances que la manifestation et se diriger alors vers une réglementation du port du niqab et de la burqa : accès à des lieux publics clos (banques, magasins, grandes surfaces, transports, musées, etc.). Ou encore : peut-on accepter qu’une mère masquée vienne quérir un enfant à la sortie de l’école ? Imagine-t-on un conducteur en niqab se faisant flasher à 180 km/h sur l’autoroute ?
Mais tout cela ne mène jamais que vers une réglementation dans des espaces déterminés et / ou pour un temps déterminé. Or c’est plutôt une interdiction dans tous lieux accessibles au public qui est souhaitable[4].
4 - Plus qu’un masque : une dépersonnalisation indifférenciée. De la réglementation à l’interdiction
Mais pourquoi rechercher cette interdiction et sur quels arguments pourrait-elle se fonder ?
Plus que des signes religieux, plus que des marques infamantes rivées au corps des femmes, niqab et burqa sont aussi plus que des masques. Ces vêtements, véritables trous noirs forés dans la constitution humaine, ne se contentent pas de celer la singularité d’une personne en faisant obstacle à son identification à la manière d’un masque de carnaval, ils font bien davantage : ils la rendent indiscernable de toutes celles qui portent ce vêtement, lequel n’a vraiment de sens, si l’on y réfléchit bien, que par sa multiplicité. C’est d’ailleurs sa multiplication qui alerte les élus et l’opinion.
Sous nos yeux se forme non pas une population bigarrée mais une collection d’identiques sans identité personnelle. Identiques par leur apparence néantisante, mais aussi par leurs gestes ou plutôt leurs non-gestes entravés uniformément.
A la non-identification, burqa et niqab ajoutent l’indifférenciation. Dans une émission télévisée[5], le député Jacques Myard parlait d’une dépersonnalisation. Imaginons que tout le monde porte le même masque, que nous soyons tous des éléments intrinsèquement indiscernables et réputés tels : ce ne serait plus un monde humain, ce serait une collection formée par de pures extériorités. Voilà ce que sont les femmes pour le sectarisme qui les raye de la visibilité ordinaire en leur imposant une visibilité de négation[6] : une simple collection. En la personne d’une femme, c’est donc bien l’atome constitutif de l’humanité civile et politique, sujet, auteur et finalité du droit, qui est aboli[7] : on ne voit plus, tache aveugle et aveuglante, que la trace noire de son effacement.
Je suis donc favorable à l’interdiction du port de la burqa et du voile intégral dissimulant le visage dans tous lieux accessibles au public.
Non pas parce que ce sont des signes religieux, car la laïcité ne les interdit pas dans l’espace civil, l’abstention étant requise dans les seuls espaces relevant de l’autorité publique.
Pas seulement parce que ce sont des signes d’oppression et de soumission des femmes, car ce délit serait la plupart du temps impossible à établir clairement de manière explicite.
Il faut les interdire parce que ce sont des dénis d’identification publique qui procèdent à une dépersonnalisation négatrice de toute singularité. "
Catherine Kintzler
Notes
[1] Lire le texte de la proposition en ligne sur le site de l’Assemblée nationale.
[2] www.mezetulle.net/article-21353063.html
[3] Peut-on affirmer que la burqa fait obstacle à « l'affirmation de la féminité » ? A supposer que la « féminité » existe et qu’elle soit définissable, toute femme a le droit de la refuser, tout homme peut la revendiquer, cette affirmation peut s'exprimer sous une forme qui n'a pas à être proscrite sauf si elle est contraire aux droits d’autrui, et encore moins prescrite car alors on serait dans une législation de normalisation. Et d'autre part, il n'y a pas plus affirmatif d'une féminité essentielle qu'un taliban ! Il n’y a pas de signalisation plus visible de la féminité qu’une burqa
[4] Sur ce point, on songera à l’exemple de la Belgique où nombre de municipalités ont pris un règlement de police interdisant la dissimulation du visage sauf pendant le temps du carnaval : ainsi niqab et burqa n’y sont licites que comme déguisements festifs pour un temps déterminé !
[5] C dans l’air, émission d’Yves Calvi sur la 5, vendredi 19 juin 2009.
[6] Il faut noter que, outre la multiplicité, la visibilité publique caractérise l’efficacité de la burqa et du niqab. Il s’agit d’affichages. Aussi l’argument des bonnes âmes (« si on les interdit, ces femmes resteront recluses chez elles »), outre qu’il consiste à maintenir une oppression au prétexte d’en éviter une autre, me semble impertinent : burqa et niqab sont des « démonstrations », des affirmations de présence. Du reste ces mêmes bonnes âmes seraient bien inspirées, plutôt que de brandir une séquestration possible, de s’inquiéter des brimades et séquestrations réelles subies par celles qui refusent de se voiler.
[7] On m’objectera que cet atome constitutif est lui aussi indifférencié : les citoyens ne sont-ils pas tous égaux aux yeux de la loi ? Mais cette indifférenciation porte sur les droits, et laisse chaque singularité se déployer comme telle. On peut même soutenir que l’indifférenciation des droits a pour fin et pour effet le déploiement de ces singularités : c’est le concept de classe paradoxale que j’ai emprunté à Jean-Claude Milner (Les Noms indistincts, Seuil 1987 2e éd. Verdier , 2008) pour l’appliquer à la philosophie politique. Par ailleurs l’égalité des droits suppose des substrats individuels insécables et intrinsèquement distincts par leur identité personnelle qui ne peut être confondue avec nulle autre - qu’on songe tout simplement à l’exercice du suffrage.
PS : Les photos, choquantes ? La bonne blague... Je n'ai mis que les plus "soft". Vous pouvez également allez sur bisounours.com si vous n'êtes pas content.
Écrit par : Sylvain | lundi, 20 juillet 2009
« si c'est une question de centimètres de cheveu recouverts »
Pas de cheveux, non : de visage. Vous connaissez Levinas ?
Écrit par : Criticus | lundi, 20 juillet 2009
Encore moi.
Quand on songe aux propos scandaleux de Véronique Valentino alors qu'en Iran se déroule une véritable révolte (une vraie, pas celle en carton pâte que se donne les pauvres gauchistes français en mal d'existence) on se dit que la régression mentale de certains de nos concitoyens devrait faire l'objet d'un plan d'urgence médical de grande ampleur.
Voyez l'invocation de Azar Majedi (Présidente de l’Organisation de Libération des Femmes (OWL), membre du Comité Directeur de l’Initiative Féministe Européenne et dirigeante du Parti Communiste-Ouvrier Unitaire) en faveur d'une émancipation vis-à-vis de l'intégrisme religieux :
Le mouvement de libération des femmes en Iran a gagné le respect et l’admiration de toutes et tous. Il n’a pas laissé le régime islamique tranquille un seul instant. Tout progrès de ce mouvement constitue un recul pour ce régime misogyne. Voila trente ans que le mouvement de libération des femmes et le régime islamique sont en conflit constant. En imposant le voile islamique et l’apartheid sexuel, le régime islamique a maintenu la société en captivité.
Aujourd’hui, le mouvement de contestation a résolument franchi un cap. La société est bouleversée. L’équilibre des forces a tourné en faveur de la population, de la libération contre la tyrannie. C’est exactement la situation dans laquelle les femmes qui aiment la liberté peuvent franchir une nouvelle étape dans leur lutte contre le régime islamique, contre l’esclavage et contre la misogynie, pour la défense de la population, de la liberté et de l’égalité. Il est temps de jeter les voiles et d’abolir l’apartheid sexuel. Il est temps de se dévoiler, de se débarrasser de ce symbole d’esclavage et de servitude.
Femmes !
Faisons l’histoire en la marquant de notre libération ! Inscrivons le nom du mouvement de libération des femmes en Iran dans l’histoire de la libération des femmes de la misogynie islamique. Dévoilons nous, ces jours historiques qui font trembler le régime !
Vive la libération des femmes ! Non à l’oppression des femmes !"
Écrit par : Sylvain | lundi, 20 juillet 2009
Se faire traiter d'idiote par un imbécile est un plaisir de gourmet ! Quelle auto-suffisance dans vos propos ! Et comment osez-vous affirmer que je suis une "gauchiste" ? Si j'en crois certains, tous ceux qui en ce moment ne hurlent pas avec les loups sont de dangereux "islamo-gauchistes". Je ne défends pas davantage l'intégrisme musulman en demandant simplement le respect des libertés individuelles... pour moi, pour vous, comme pour les autres, voilées ou pas. C'est assez drôle de lire tous ces trucs sur la burqa et le niqab alors que la plupart des Français moyens ignoraient encore il y a un mois ce que c'était que le niqab, si ce bon André Guérin ne le leur avait révélé en agitant la menace de l'islamisation qui pèse sur notre pays. Mais il faut souligner que le communiste André Gérin, à l'instar d'un Georges Frêche, se répand depuis des années en propos douteux sur l'islam... Voilà avec qui vous frayez, cher Monsieur. Ceci dit, vous êtes sans doute, à vous lire, quelqu'un d'assez exceptionnellement intelligent (ouarf ! ouarf !), mais il y a fort à parier que vous ne connassez rien à l'Islam et que vous n'avez jamais cherché à en savoir un peu plus que le tombereau de clichés que répandent les media. Mais pourquoi faire, quand il suffit de colporter des approximations ! Vous êtes tellement sûr de vous, cher monsieur, un vrai croisé ! Il est vari que c'est tellement courageux d'aller ainsi dans le sens du vent ultra-majoritaire ! En tout cas, ne comptez pas sur moi pour hurler avec la meute.
Quant aux photos de votre site, elles ne me choquent pas (j'en ai vu d'autres) mais je maintiens qu'elles sont typiques des fantasmes d'un "petit blanc" ignorant et stupide (vous me traitez bien d'imbécile). Vous devez être un vieux frustré que cela émoustille de mettre ce type de photos sur la toile... Personnellement cela ne correspond pas du tout à mon type d'érotisme. Le vôtre ne vole pas très haut, j'imagine qu'il se contente assez bien de se palucher sur des images de filles dénudées mentions 90-60-90. Pauvre type.
Écrit par : véronique valentino | lundi, 20 juillet 2009
Pas douteux, leurs propos sur l'islam : lucides.
Écrit par : Criticus | lundi, 20 juillet 2009
Sinon, pour clore le débat, assez stérile finalement, car il y a sans doute d'autres urgences, je vous renvoie à un article qui n'a pas vieilli. Il est signé du Président de la Ligue des droits de l'homme et de deux de ses présidents honoraires. de dangereux gauchistes, donc. Ceci dit, il me paraît un peu plus pertinent que la casuistique digne d'un professeur jésuite de Catherine Kinztler, véritable contortionniste, la dame, pour essayer de justifier des lois liberticides. Quant au cas du conducteur en burqa qui se ferait flasher à 180km/h sur la route, il me laisse perplexe. Faut-il réglementer le port de lunettes noires trop couvrantes au volant, celui du port du masque de Batman par les mineurs (hors période de carnaval comme cela est très justement souligné) ?
16 mai - Tribune publiée dans Libération Dialoguer plutôt que diaboliser l’islam politique
Tribune Jean-Pierre Dubois (Président de la LDH), Henri Leclerc et Michel Tubiana (Présidents d’honneur de la LDH)
Nous n’avons pas besoin de changer la loi de 1905, pas plus que nous n’avions besoin d’une loi antivoile, pour faire vivre la laïcité, atteinte dans ses fondements par les discriminations, y compris religieuses, qui frappent des millions d’individus. Sacraliser les religions en créant un délit pénal de blasphème est intolérable si nous voulons préserver la liberté d’expression, laquelle n’autorise pas, en revanche, à insulter les fidèles d’une foi. Les projets et discours gouvernementaux et de la majorité en matière d’immigration sentent le racisme et la xénophobie et il serait utile que les signataires de cette pétition s’expriment, sur ce sujet, s’ils veulent être crédibles. Tout cela, et quelques autres choses, nous le savons et nous le disons depuis longtemps. Voici que tout serait conditionné à la lutte contre l’islam politique. Selon nos pétitionnaires, rien ne serait possible si nous ne nous opposions pas à la montée des Frères musulmans dans le monde arabe ou en Europe, qualifiée de nouveau totalitarisme, aux « barbus » et aux « filles voilées ». On sourit d’abord face à la confusion qui conduit à faire de tout « barbu » et de toute « fille voilée » les suppôts d’un islam politique et réactionnaire.
A peine, les auteurs de cet appel s’échappaient-ils de ces amalgames qu’ils y retombent aussitôt. Trois erreurs doivent être évitées si nous voulons apporter des réponses efficaces. La première est de tout mêler dans le concept fourre-tout d’islam politique, fût-il réactionnaire. Le régime iranien, les talibans, les Frères musulmans, le gouvernement turc, etc. ne peuvent se résumer en un mouvement tentaculaire animé par les mêmes intérêts ni par les mêmes projets. Il s’en suit une profonde méconnaissance qui favorise les jugements lapidaires et l’impuissance. La seconde erreur est d’utiliser la situation de certains pays arabes pour apprécier la situation en France et en Europe. Comparer la victoire du Hamas, résultat de la politique israélienne et, dans une moindre mesure, des échecs de l’Autorité palestinienne, ou la victoire virtuelle des Frères musulmans en Egypte et ce que nous connaissons ici, c’est travestir la réalité et assimiler, par essence, les citoyens européens de confession musulmane à ces mouvements. Monsieur de Villiers use de la même logique pour rejeter l’islam en tant que religion.
Si, comme l’écrivent les pétitionnaires, il ne faut pas « laisser ces êtres et ces quartiers être mis sous tutelle par des groupes religieux parce que l’Etat se désengage du social », convenons que la réponse est d’abord dans la fin des discriminations et de l’exclusion sociale, sauf à confondre les ferments et les effets. Il n’en est pas autrement à l’extérieur de nos frontières. Soumis à des gouvernements corrompus, victimes du double discours permanent des pays occidentaux, lassés de la pauvreté et de l’arbitraire, les peuples des pays arabes se voient proposer une alternative religieuse qui n’est que le rideau derrière lequel se cache notre incapacité collective à offrir une alternative politique. Dès lors, trois sortes de réactions se dessinent. Les Etats-Unis, soucieux de maintenir leur puissance, ont engagé un dialogue avec ces mouvements en cherchant à tisser les mêmes rapports qu’ils entretiennent avec le régime de l’Arabie Saoudite. C’est la transposition en termes de paix armée du choc des civilisations : faites ce que vous souhaitez si vous respectez nos intérêts. C’est l’assurance de conflits permanents parsemés d’instants de répit.
On peut croire aussi qu’en s’en prenant avant tout à l’obscurantisme on résoudra le problème, ce qui ne sera évidemment pas le cas, les injustices continuant à produire leurs effets destructeurs. Reste une troisième hypothèse qui inclut à la fois le dialogue et le respect de la liberté de conscience, de l’égalité et de la démocratie. Sauf à décréter que tout islam politique est proscrit, ce que nous n’avons pas fait en Europe avec les mouvements chrétiens, nous aurons, bien sûr, à dialoguer. D’abord en cessant de diaboliser l’islam, ici ou ailleurs, et en lui reconnaissant la place qu’il occupe, comme d’autres religions, dans la vie des peuples y compris au sein de nos sociétés sécularisées. En fondant, ensuite, ce dialogue sur les droits de l’homme et la démocratie ce qui implique, bien entendu, que ces concepts cessent d’être travestis quotidiennement dans nos banlieues comme ailleurs. Ce qui implique aussi d’admettre que chaque peuple peut créer sa propre voie pour y accéder, sans pour autant que nous concédions quoi que ce soit sur les principes essentiels. C’est à ce prix que nous pourrons lutter contre le racisme et l’antisémitisme et réduire l’instrumentalisation du fait religieux, c’est aussi à ce prix que nous pourrons aider tous ceux et toutes celles qui, notamment dans les pays arabes, tentent de faire prévaloir les droits de l’homme et la liberté de conscience.
Paris, le 16 mai 2006
Écrit par : véronique | lundi, 20 juillet 2009
Réponse au docte auteur de ce blog :
"Pas douteux, leurs propos sur l'islam : lucides". Ainsi vous jugez que les propos des Georges Frêche, André Géurin et consorts sont lucides ! Vous vous décidez enfin à "dévoiler" vos vraies opinions ! Mais il aurait fallu commencer par là, mon cher monsieur. Au moins maintenant on sait à qui on a affaire !...
Écrit par : véronique valentino | lundi, 20 juillet 2009
Mes propos ont toujours été les mêmes,de même qu'est resté intact votre aveuglement.
Écrit par : Criticus | lundi, 20 juillet 2009
En tant que démocrate, je défends le droit pour les femmes de porter le voile pour celles qui le souhaitent, comme de ne pas le porter pour celles qui ne le veulent pas. Et il me semble que c'est la seule position compatible avec la démocratie, en Iran comme en France.
Et je signe mes propos de mon vrai nom et pas d'un speudo ou d'un prénom, moi.
Écrit par : véronique valentino | lundi, 20 juillet 2009
Je m'appelle Roman Bernard : c'est écrit sur Criticus.
Écrit par : Criticus | lundi, 20 juillet 2009
L'article de la LDH est intéressant mais ne masque pas ses erreurs et ses aveuglements. Pauvre gauche incapable de maintenir un cap fiable et ferme sur les valeurs démocratiques et républicaines que sont l'universalité des droits de l'homme. C'est embêtant pour une Ligue qui s'en réclame... Georges Orwell déplorait que le grand malheur de la gauche est qu'elle ne soit plus anti-totalitaire.
Quand à votre argumentation répétitive de café du commerce, chère Véronique, elle est à la réflexion ce que Sarkozy est à la politique ou les créationnistes à la science : une imposture.
Mais continuez à aboyer (vous et vos amis anti-conformistes), cela semble vous procurer une autosatisfaction indéniable. Amusant.
Écrit par : Sylvain | lundi, 20 juillet 2009
Alors ce matin j'étais guachiste et maintenant me voilà sarkozyste ! Vous êtes d'un ridicule... :) Maintenant, je vous invite à relire le texte de la LDH quant à la défense et à l'universalité des droits de l'homme, car il faut beaucoup de mauvaise de foi pour prétendre que la Ligue transige sur ces principes ! Mais peut-être faudrait-il d'abord que vous appreniez à lire. En ce qui concerne les "propos de café du commerce" il me semble que dans les cafés en ce moment on entend surtout les vôtres...
Écrit par : véronique valentino | lundi, 20 juillet 2009
http://www.rue89.com/2009/07/19/paris-sous-le-niqab-jai-passe-une-journee-en-voile-integral
http://www.rue89.com/2008/05/27/voile-ce-sont-celles-qui-le-portent-qui-en-parlent-le-mieux
http://www.rue89.com/2009/06/25/burqa-et-niqab-contre-la-depersonnalisation-indifferenciee
http://www.rue89.com/2009/07/02/burqa-a-quelles-femmes-demande-t-on-leur-avis
des articles qui ne vont pas tous dans le même sens, et qui amènent d'autres questions, je serai assez pour continuer le débat sur notre blog en s'inspirant de ces articles, plusieurs problèmes sont révêlés ici, mon avis n'est tjrs pas fixé, je m'en remettrai à la loi je pense, sujet trop épineux comme le dit un auteur, sujet aussi qui pourrait accentuer des discriminations notamment si on l'interdit peut être qu'on cacherait le problème, pour le moment je pense qu'il faut donner le pouvoir aux gens et les laisser décider quitte à attendre que la société dans son ensemble évolue.
qu'en pensez vous ?
peut on aujourd'hui décider de l'habit de la population, et surtout peut être pourrions nous accepter que certains veulent passer inaperçu dans notre société ? personnellement cette question m'effraie aussi bien qu'elle semble élargir le débat, qui sommes nous pour faire ça ?
Écrit par : Didier de Mapausecafé | lundi, 20 juillet 2009
et au fait, Sylvain tu devrais révéler ton âge, car Véronique pense que tu es un vieux pervers derrière ton ordi :p
Écrit par : Didier de Mapausecafé | lundi, 20 juillet 2009
je trouve que c'est n'importe kwa vous avez aucun respect puor les religions c inadmisible!!!!!
Écrit par : inconnu | lundi, 17 août 2009
vous avez aucun respect vous croyer tous savoir mais enfaite vous savez rien du tt vous parler comme si on vous avez imposer le voile ce n'est pas le cas alors pk tous ce carnage?le jour ou votre ame s'envolra la vous allez en payer les conséquence...je vous parle mm pas du jugement dernier!!!!je respect chaque religions...si c femmes porte le voil ou autre ce n'est pas pour vous faire plaizir c une obligation celon notre livre sacrée le "coran"
on est ici que pour un certains temps.. malgré tt sa il ne faut pas l'oublier!!!
je trouve c photos minable et encor le mots et faible..
Écrit par : inconnu | lundi, 17 août 2009
« c une obligation celon notre livre sacrée le "coran" »
Non. C'est un choix. Celui de la femme ou celui de la communauté qui le lui impose...
Écrit par : Criticus | lundi, 17 août 2009
Un carnage ? Rien de moins ?
Ce sont à travers des propos (belle écriture ma foi) comme les tiens, cher Inconnu (bravo pour le courage au passage), qui donnent une si mauvaise image de l'Islam (ce dont cette religion n'a pas besoin) et qui généralise l'idée fausse que tous les musulmans sont des islamistes, ce qui est évidemment faux.
Je te conseille fortement de lire "Penser le Coran" de Mahmoud Hussein http://www.laviedesidees.fr/Le-Coran-un-texte-vivant.html?decoupe_recherche=Coran. Pour 15 euros tu peut devenir beaucoup moins borné à propos de l'Islam et arrêter d'avoir une vision littéral donc fondamentaliste du Coran.
Je te propose également la lecture de "Les versets douloureux. Bible, Évangile et Coran entre conflit et dialogue" par David Meyer (direction), Yves Simoens, Soheib Bencheikh. Trois religieux, un rabbin, un jésuite, un mufti, se sont réunis, non pour renouveler les politesses du dialogue interreligieux, mais pour « balayer devant leur porte », et examiner eux-mêmes les « versets douloureux » de leur tradition, ceux qui sont régulièrement invoqués par les fanatiques pour entretenir les conflits religieux. http://www.laviedesidees.fr/Les-trois-monotheismes-critiques.html?decoupe_recherche=Coran
Heureusement qu'il existe des religieux éclairés...
De plus, je vais peut-être t'apprendre quelque chose, mais nous sommes en démocratie où la critique de la religion est permise à tous les points de vue. J'ajouterai même quelle est salutaire et nécessaire au bon fonctionnement de l'esprit critique de tout homme. Sauf à ceux qui aiment se complaire jusqu'à l'excès dans le dogmatisme, qu'il soit politique, religieux ou idéologique.
Ah oui, un autre scoop, je suis particulièrement intolérant avec l'intégrisme religieux et ce n'est pas prêt de changer.
Et puis, ne perd pas ton temps avec l'âme et le jugement dernier avec nous. Cela nous fait autant d'effet qu'un journal TV de Jean-Pierre Pernaut sur le cerveau : néant.
Écrit par : Sylvain | mardi, 18 août 2009
Je te plussoie joyeusement Sylvain ;)
Tu as quand même commis un petite erreur, la burqua ne fait pas partie d'une vision littérale du Coran étant donné que nul part dans le Coran il est écrit que la femme doive se cacher (il me semble même me souvenir qu'il n'est même pas question du voile)
Pour ce qui est de l'âme, je trouvait ce carcan trop encombrant et trop justificateur de contrainte, je l'ai vendu aux puces. Et le jugement dernier arrivera en 2012, ça ce passera comme on éteint une ampoule : il y a, il n'y a plus rien, le noir, le vide, le néant... et ce qui se seront bien em**** avec les dogmes s'éteindront comme une ampoule, comme tout les autres.
Comment ça je délire, prouvez-moi que Dieu se soucie de nous et ne prévoit pas de mettre fin à l'expérience et nettoyer sa paillasse en nous jetant dans l'évier :p.
P.S. : je vous conseille vivement d'aller sur le site du monde (http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/portfolio/2009/08/20/les-afghans-appeles-a-voter_1230102_3216.html) et de regarder la photo 7...
Écrit par : DJon51 | jeudi, 20 août 2009
ça n'a rien à voir avec l'Islam ce que tu es entrains de dire, je peut même pas t'appeler par "vous", tu ne mérite pas, ahh à propos, je suis une femme.
Écrit par : ghgfg | mercredi, 02 décembre 2009
Le tutoiement, tu es complétement hors sujet madame je me cache derrière des initiales alors je vais te donner un nom parce que ça m'énerve : Galohogafoga ?ça vous va ?
Personnellement je tutoies les gens que je connais ou que j'aime bien ! au contraire le vouvoiement est soit une preuve de respect soit une preuve de profond désintérêt pour la personne ! à bientôt vous
Écrit par : Didier | mercredi, 02 décembre 2009
En complément à Didier :
Il n'y a que lorsqu'il est consenti que le tutoiement est magnifique, sinon il est d'une vulgarité crasse.
A bon entendeur courageuse "ghgfg"
Écrit par : Sylvain | mercredi, 02 décembre 2009
Je souhaiterais que celles et ceux dont l'écriture est plus que médiocre, cessent de "défendre" les femmes portant le voile. Au travers de cette écriture, vous les représentez, et comme elle semble plus que négligeable, vous passez pour des personnes un peu "bêtes". Je suis navrée de le dire mais j'aimerais qu'au moins, si votre but est de donner votre avis, faites-le avec classe. Ah et aussi, et ceci pour tout le monde cette fois, au lieu de jeter des références à la tête des autres, ayez vous même vos propres avis. C'est vraiment "saoulant" d'entendre toujours : la liberté de la femme bla bla bla... STOP. Si vous pensez tellement aux droits des gens, allez donc aider les personnes vraiment en danger dans le monde.
Écrit par : Rasmy | dimanche, 02 mai 2010
vous etes que des vau rien mais vous etes vraimen con c pas grave vous etes que des ignoran que dieu vou pardone
Écrit par : bouga | dimanche, 05 septembre 2010
Pas ignorants des règles de l'orthographe, de la grammaire et de la conjugaison...
Écrit par : Criticus | dimanche, 05 septembre 2010
Inch'Allah mon cher Bouga
Écrit par : Sylvain | dimanche, 05 septembre 2010
bonsoir à tous,
J'ai pu parcourir certains commentaires de ce débat, plus ou moins intéressant!
A vrai dire je suis heureuse de voir qu'il reste des gens sur cette Terre, qui restent ouvert d'Esprit et réfléchit! et encore choqué que d'autres sont toujours aussi fermés, et manquent d'arguments a tous leurs propos!
On parle de laicité, d'égalité... et j'en passe des valeurs écrites et non accomplies en France!
je comprend pas la vraie obstination que les gens font sur la burqa, ou même le foulard en général!
qu'est ce qui dérange en réalité?
pour les hommes, de quoi vous ne pouvez pas vous rincez les yeux donc sa vous frustre!?
et vous les femmes, qu'est ce qui vous gène? vous vous êtes battues personnellement pour les droits de la femme?
sous pretexte que les femmes portent le foulard ou autre, elles ne sont pas libre.?
sur quoi vous basez vous pour dire autant de chose?
avez vous des preuves de ce que vous avancez? quand je dis preuve, vous m'épargnerez le journal du 20h, ou les potins de closers!
Les femmes sont toutes aussi libres que celle qui ne portent rien, le voile est question de pudeur! pas pour les maris, pas pour les pères, pour nous même!
Oui les femmes peuvent travailler, oui les femmes voilées peuvent sortir librement!
Pourquoi ne pas débattre sur le voile de la "bonne soeur"? parce que elle est religieuse? les musulmanes aussi le sont!
A la différence, c'est que Dieu n'a jamais interdit a quelconque être humain de fonder une famille!
les bonnes soeurs sont en couvant, enfermés, et la on dit d'elles que ce sont des pieuses!
et les femmes voilées qui ont un mari, des enfants, on ose les traités et les jugées!
quelle honte!
méditez sur vos vies, se que vous êtes, ce que vous faites, ne vous permettez pas de jugez autrui, sans même vous référencez!
Vous êtes qui pour juger votre prochain? avec ou sans voile, noir, blanc, Francais, maghrébin, ne soyez pas obscure, ouvrez vos coeurs, en chaque personne il y a du bon, et le fait de voir des discours aussi froid et aussi dur m'atriste sincèrement, je me dis c'est pas possible de tenir des propos comme cela!
Si je me permet d'écrire ceci, c'est que vos discours je les ai eu, je jugais ces femmes qui portent le foulard, j'ai été médisante, même méchante...
Aujourd'hui c'est moi même qui le porte, et croyez moi, je regrette sincèrement ce que j'ai pu dire par ignorance et sans pitié!
Écrit par : oummy | lundi, 22 novembre 2010
Que notre âme soit épargnée alors ! Prions tous ensemble pour que nous aillions tous au paradis avec un voile ça va de soi !
Écrit par : Didier | mardi, 23 novembre 2010
Ouh les méchants médisants que nous sommes !
Blasphémateurs !
Hérétiques !
Au bucher !
Au bucher les laïcards, les féministes, les républicains ! Qu'ils soient Français, Algériens, Marocains, Tunisiens, luttant contre le fanatisme religieux et pour le respect de la dignité humaine.
Au feu, ces droits-de-l'hommistes irrespectueux qui refusent l'emprise du religieux sur le politique !
Ces mécréants de Taslima Nasreen, Ayaan Hirsi Ali, Abdennour Bidar, Ibn Warraq, Meassoud Bouras, et autre Abdelwahab Meddeb, qui considèrent que l'islamisme est la maladie de l'islam.
Tous d'horribles intolérants !
Ah mais tiens, au fait... qu'est-ce que la tolérance ?
Selon Voltaire C’est "l’apanage de l’humanité. Nous sommes tous pétris de faiblesses et d’erreurs ; pardonnons-nous réciproquement nos sottises, c’est la première loi de nature".
De fait, faut-il tout tolérer au point de tolérer l’intolérable ?
Ou faut-il devenir parfois intolérant pour préserver la tolérance ?
On pense que ne pas supporter les étrangers est inacceptable et ne pas supporter les racistes est défendable. Mais si l’on ne supporte pas l’intolérable il faut donc faire preuve de tolérance ! Montrer le chemin aux égarés, se faire le messager du bien, supporter l’insupportable en somme…
Je ne crois pas à cet angélisme.
En effet, poussé à l’extrême la tolérance s’autodétruit.
Le philosophe Charles Pépin le montre bien : « s’il faut tout tolérer, alors il faut aussi tolérer l’intolérance et non se battre contre elle.
être tolérant, c’est supporter sans broncher ce qui nous dérange ; fermer les yeux sur ce que nous n’aimons pas, mais que nous acceptons de ne pas combattre, avec lequel nous nous résignons à cohabiter.
[...]
La tolérance est une valeur négative ; le respect une valeur positive. Respecter la différence c’est aller vers elle, au risque d’ailleurs de revenir changé. Tolérer l’autre, c’est ne pas aller vers lui alors qu’on voudrait le frapper. Le respect vise le bien, la tolérance le moindre mal. Si la tolérance était vraiment une valeur, il ne faudrait justement pas la tolérer, mais bien la vouloir, la désirer, se battre pour elle : la respecter. Elle n’est qu’une agressivité changée en indifférence : elle est tolérable, rien de plus.
Si l’intolérance nous heurte, il ne faut pas la tolérer mais la combattre. L’intolérance est intolérable, mais la tolérance n’est que tolérable. »
A l’époque de la fatwa condamnant à mort Salman Rushdie, de l’assassinat d’Yitzhak Rabin par un juif intégriste ou des caricatures de Mahomet qui ont provoqué l’incendie d’une ambassade et la mort de plusieurs hommes, on voit bien qu’il y a de nombreuses raisons d’être intolérant, notamment contre l’intégrisme religieux (quel qu'il soit : chrétien, musulman, juif, hindou, etc.).
Face à lui une aucune tolérance est de mise.
Pourtant le problème que pose la burqa est davantage celui d'une négation pure et simple de l'identité d'une personne au sein de l'espace public que de l'obscurantisme d'une religion (même si certains liens persistent).
Sur ce, je retourne m'abrutir devant TF1 et Closer tout en méditant à ma vie et en espérant gagner le Salut éternel.
Merci sainte Oummy de m'avoir ouvert les yeux.
Écrit par : Sylvain | mardi, 23 novembre 2010
bonsoir,
mon but, n'était pas d'offenser qui que se soit.
c'est bien beau de débattre sur la tolérance et les philosophes.
Ce que je voulais dire, c'est que dans notre société, il y a de plus en plus de problèmes, divorce, adultère, viol, pédophilie, ce sont des sujets que l'ont entend de plus en plus, le manque de sécurité de nos enfants et de nous même, alors pourquoi déjà ne pas régler ce genre de problème, plutôt que de s'occuper de femmes qui n'ont rien demander et qui n'embêtent personnes!
Vos commentaires, sont si ironiques et ce n'est pas parce qu'on a péché 2 ou 3 truc de certains philosophes sur le net, qu'on est forcément plus intelligent, en pensée.
les gens voient le mal partout et ils ont raison, mais ils se trompent juste de personne!
Après vous êtes seul juge de votre vie, de vos pensées, et de vos actions.
merci de m'avoir lu.
Écrit par : oummy | jeudi, 02 décembre 2010
Chère Oummy,
Tout d'abord libre à toi d'offenser qui tu veut, la France n'a pas introduit le délit de blasphème car ayant le tort d'être une république laïque où la liberté d'expression à l'encontre des intégristes religieux est largement tolérée (cela devrait même être un devoir républicain, mais passons...).
Ensuite, la lutte contre la burqa ne se fait contre les femmes. Bien au contraire ! La burqa, (tout comme le voile dans une moindre mesure) est un instrument de double soumission des femmes (soumission à Dieu et aux hommes). Ce n'est donc pas donc pas contre elles mais POUR elles que cette loi est instituée et contre ceux qui obligent ces femmes à porter ce masque permanent niant leur identité au sein de la communauté humaine.
Sous prétexte qu'il existe d'autres problèmes dans la société (et des problèmes graves, tu as raison, quoique je ne comprends pas pourquoi tu met sur le même plan divorce et adultère avec le viol et la pédophilie...) il faudrait fermer les yeux sur cette atteinte à négation de l'individualité, faire la politique de l'autruche ?
On pourrait applique ce raisonnement simpliste à la question du chômage et des inégalités économiques : pourquoi essayer de les résorber alors qu'il y a de la délinquance ? Occupons-nous d'abord de la sécurité des braves français avant de poser le problème de la répartition des richesses.
Enfin, je ne me considère pas plus intelligent parce que j'ai lu quelques philosophes (eh oui, dans des livres, achetés dans des librairies, pas sur Internet. Je sais cela peut choquer) mais j'ose espérer me coucher moins bête après.
Par ailleurs, n'ayant pas la prétention de penser par moi-même, je préfère penser avec les autres et - au risque de paraître ringard et élitiste en citant des auteurs plutôt que la pensée du jour de Facebook - développer des arguments qui tiennent un minimum la route. Ce qui est loin d'être ton cas.
Écrit par : Sylvain | lundi, 06 décembre 2010
bonsoir,
en Islam il y a aucune soumission a l'homme!! cela prouve bien que vous n'y connaissez rien, mais pourtant vous essayez d'en débattre avec une musulmane!
Vous me choquez et sans le vouloir vous m'offensez!
La femme musulmane est soumise a Allah mais pas a son mari ni a son père ni a qui que se soit d'autre!
Et cela ne regarde que nous!
nous ne sommes pas dan,s les pays pauvres qui n'ont aucuns moyens de se renseigner et font tout et n'importe quoi!
et sous pretexte que quelques femmes parmi tant d'autre se plaignent d'avoir été mal traité et forcer a mettre le foulard on doit créer une loi qui les protège d'un mal passé?
Bref, je pense que aucun débat censé n'est possible avec vous car vous n'avez aucune sources sur L'islam même, juste des faits divers médiatiques, et des livres de librairies peut être sur les femmes qui ont souffert de porter le voile!
Écrit par : oummy | mercredi, 08 décembre 2010
Je répète que le problème de la burqa n'est pas religieux mais fondamentalement identitaire. Cela afin d'éviter, notamment, que ce délicat débat soir récupéré par l'extrême-droite et sa xénophobie rampante. Un article pour ajuster la question : http://www.causeur.fr/a-visage-decouvert,2597
Mais passons...
"Choquée" et "offensée" ? Tout de suite les grands mots. Mais pour quelle raison ? Je n'ai pourtant pas sortis ma collection de caricatures du prophète. (C'est de l'humour, au cas où, et à ce propos Soheib Bencheikh déclarait sur le site du Nouvel Obs le 14.02.06 "si les musulmans veulent vivre et cohabiter avec d'autres religions, d'autres philosophies, dans un espace areligieux qui accueille tout le monde, ils doivent s'apprêter à être choqués de temps en temps. Comme la religion, la liberté d'expression est sacrée. ")
Enfin "en Islam il n'y a aucune soumission à l'homme" ? J'hésite entre le rire et l'accablement. On peut être sérieux deux minutes ? Toutes les religions monothéistes - du christianisme au judaïsme en passant par l'islam - se sont établies contre la femme. Toutes !
Pas de soumission aux hommes ? Mais alors, comment se fait-il que dans tous les pays musulmans, des femmes meurent parce qu'elles refusent le voile ? Et cette pakistanaise au visage brûlé vif parce qu'un trou de sa burqa s'était malencontreusement élargi, c'est Dieu ou un homme qui lui a fait ?
Le voile, qui est un instrument de l'islamisme et non de l'islam en général, constitue un rouage de la machine de soumission des femmes. Il n'est pas le seul mais il y contribue.
Désolé pour le festival qui va suivre mais je tiens souvent à argumenter à l'aide de sources précises, en l'occurrence le Coran :
- Tout d'abord le port du voile est bel et bien présent dans le Coran : "O Prophète ! prescris à tes épouses, à tes filles et aux femmes des croyants, d'abaisser un voile sur leur visage. Il sera la marque de leur vertu et un frein contre les propos des hommes. Dieu est indulgent et miséricordieux." Sourate XXXIII - 57 (Version Kasimirski, GF Flammarion, p 330)
- Encore le voile : "Commande aux femmes qui croient de baisser leurs yeux et d'être chastes, de ne découvrir de leurs ornements que ce qui est en évidence, de couvrir leurs seins de voile, de ne faire voir leurs ornements qu'à leurs maris ou à leurs pères, ou aux pères de leurs maris, à leurs fils ou aux fils de leurs maris, à leurs frères ou aux fils de leurs frères, aux fils de leurs sœurs, ou aux femmes de ceux-ci, ou à leurs esclaves acquêts de leurs mains droites, ou aux domestiques mâles qui n'ont point besoin de femmes, ou aux enfants qui ne distinguent pas encore les parties sexuelles d'une femme. Que les femmes n'agitent point les pieds de manière à faire voir les ornements cachés. Tournez vos coeurs vers Dieu, afin que vous soyez heureux." (XXIV-31)
- L'adultère des femmes : "Si vos femmes commettent l'action infâme (l'adultère), appelez quatre témoins. Si leurs témoignages se réunissent contre elles, enfermez-les dans des maisons jusqu'à ce que la mort les visite ou que Dieu leur procure un moyen de salut." (IV-19)
- L'impureté fondamentale des femmes : "Ils t'interrogeront sur les règles des femmes. Dis leur : c'est un inconvénient. Séparez-vous de vos épouses pendant ce temps, et n'en approchez que lorsqu'elles seront purifiées." (II-222)
- Le cœur du sujet du jour : Le statut inférieur des femmes : "Les hommes sont supérieurs aux femmes à cause des qualités par lesquelles Dieu a élevé ceux-là au dessus de celles-ci, et parce que les hommes emploient leurs biens pour doter les femmes. Les femmes vertueuses sont obéissantes et soumises ; elles conservent soigneusement pendant l'absence de leurs maris ce que Dieu a ordonné de conserver intact. Vous réprimanderez celles dont vous aurez à craindre l'inobéissance ; vous les reléguerez dans des lits à part, VOUS LES BATTREZ ; mais aussitôt qu'elles vous obéissent, ne leur cherchez point querelle. Dieu est élevé et grand." (IV-38)
- Une petite dernière citation pour la route : celle d'Ali, le cousin du Prophète et quatrième calife (600-661) : "Toute la femme est maléfique et le pire c'est que c'est un mal nécessaire."
Sinon, dans mes précédents commentaires :
J’évoquais l’appel de Azar Majedi (Présidente de l’Organisation de Libération des Femmes (OWL), membre du Comité Directeur de l’Initiative Féministe Européenne et dirigeante du Parti Communiste-Ouvrier Unitaire) en faveur d'une émancipation vis-à-vis de l'intégrisme religieux.
Et trois conseils de lecture : "Penser le Coran" de Mahmoud Hussein, "Les versets douloureux. Bible, Évangile et Coran entre conflit et dialogue" par David Meyer (direction), Yves Simoens, Soheib Bencheikh et "Insoumise" d'Ayaan Hirsi Ali qui explique le conservatisme des femmes refusant que leurs filles aillent à l'école, qui imposent l'excision, etc. : "Parfois, ce sont les sœurs, les nièces qui veillent au respect de ces traditions. Il y a une part de masochisme. Mais aussi de peur. Sortir au grand jour, pour une musulmane, c'est braver les risques de la liberté. Que l'homme - le père, le mari, le frère - veille à votre existence matérielle, c'est très réconfortant, en théorie. Nombre de femmes en Occident veulent, par exemple, chercher leur mari librement, mais elles ne savent pas comment faire et se retrouvent contraintes de retourner vers leur famille, qui peut arranger un mariage."
Enfin, je préconiserais la lecture du livre "Laissées pour mortes" racontant le lynchage des femmes de Hassi Messaoud : http://www.mapausecafe.net/archive/2010/06/02/le-calvaire-des-femmes.html
Après tout cela, on peut toujours essayer de refaire la blague de la non soumission des femmes envers les hommes.
Écrit par : Sylvain | jeudi, 09 décembre 2010
Je pense que vous ne comprenez pas les phrases que je vous ai cité.
La femme est soumise oui mais a Allah!!
tout comme l'homme!
Nous avons des obligations mais les hommes aussi!!!
je reprend vos passages: "vous les batterez..." en se sens il est interdit de frapper aux visages ni même de laisser de trace, d'après le savant al albani, il est repri en disant "frappez comme vous punissez un enfant" c'est a dire une tape sur la main ou éventuellement une fesser légère.
il y a aussi un passage qui dit "le meilleur d'entre vous est celui qui se comporte le mieux avec sa femme".
et comme je vous le répète dans les pays, comme le pakistan, ils n'ont aucuns savoir, c'est plus des traditions que de la religion!
Islam veut dire paix en francais.
Je suis musulmane depuis quelques années maintenant, et croyez moi, je suis entourée de bcp de musulmanes qui sont épanouies, heureuse et fière de porter le foulard.
Après je concois que question identité la burqa n'a pas sa place, mais vous ne pouvez pas mettre tout le monde dans le meme panier!
il y en a qui le vivent mal car elles sont forcées, et ne comprenne même pas pourquoi elles le mette, mais d'autre qui savent pourquoi, et qui sont si heureuse!
Pourquoi ne pas juger les bonnes soeurs?
Je suis mariée depuis quelques années et mon mari ne m'a jamais manqué une seule fois de respect, que se soit les gestes ou les paroles!
Pourtant les femmes sont plus mauvaises que les hommes, elles ont du vices que les hommes n'ont pas forcément et parle beaucoup, et avec médisance, contrairement a la plupart des hommes.
Si les femmes sont aussi soumises comme vous pouvez le prétendre, comment expliquez vous qu'il y ai autant de femmes qui se convertisse chaque jour?
Vous savez les gens associent souyvent, le fait que les gens se convertisse par désespoir, ou parce qu'ils ont besoin de quelque chose dans leur vie...
je ne sais pas si vous êtes croyant a la base, mais vous vous faites une mauvaise image de l'Islam.
je me permet de vous donnez les références d'un livre, qui est un appui pour tout musulman, car nous nous basons sur le Coran mais aussi sur la vie du Prophète (saws)(Mohammadan). "le jardin vertueux" dans ce livre il y a le comportement du bon musulman... je vous cite certain exemple, nous nous devons d'être patient, correct avec les croyants et aussi non croyant, ne pas se mettre en colère... et j'en passe.
On catalogue bcp trop cette religion, et les gens ne voient pas tout ce que l'on fait derrière, on parle de terrorisme alors que même dans votre dictionnaire, on vous explique que se ne sont pas des musulmans, et on ne parle pas des dons que l'on fait aux pauvres, aux orphelins, le nombre d'association que l'on a créer en parallèle des votre pour aider notre prochain.( et ces dons ne sont pas donner pour faire de la pub, ou des concerts, non ils sont reversé aux moindre centimes aux gens dans le besoin)
Vous m'avez l'air instruit et intelligent, dc ne vous arretez pas aux idées recues et aller chercher plus loin!
Il y a des gens qui étaient athés, même racistes, et qui se sont convertis, car ils ont été plus loin...
Écrit par : oummy | jeudi, 09 décembre 2010
Tout d'abord,je suis moi même musulmane de parent musulman, je pense en aucun cas que mettre le voile c'est une condanation mais c'est une façon de respecter notre religions nous preserver et non pas d'être l'esclave de notre marie ou je ne sais point qu'elles autres absurditées encore .Néanmoins je suis tout à fait d'accord du fait que la BURKA pose probléme elle n'est pas mentionnée dans le "Saint Coran" ,mais cette image de femme voilée est totalement fanatisé par les extremistes qui confondent Religion et Tradition/Coutume et a cause d'eux c'est nous et nous seules musulmans qui en souffrant( car l'homme aussi parrait comme un matcho et la femme musulmane comme l'esclave) .Toutesfois , je peut vous laisser un conseil:
Écrit par : El-Emira | vendredi, 24 décembre 2010
fait gaffe a skeu tu di c'est du foutage de gueul la honte pr ces pauvre femme !!! respectés les !!
Écrit par : sara | lundi, 14 février 2011
J'ai détester regarder ces photos choquante qui montrent les deux extrèmes!
La burqua n'est d'abord pas dans l'islam, donc pas dans la religion musulmane. Merci donc de ne pas faire d'assimiliation. Ensuite, je suis moins choqué par le niquab ou la burqua qu'une femme objet. Il y a deux choses différentes à comprendre, cacher le corps par pudeur, par respect est une choses, afficher son corps dans manque de pudeur, vendre son corps comme un objet en est une autre.
Je suis contre la loi contre la burqua, même si je ne mettrai jamais la burqua. Mais je suis pour la liberté et pour la tolérance. Ils diabolise la femme en burqua par peur de l'islam...ce qui est une stigmatisation, car comme énoncé la burqua n'est pas dans l'islam. Je pense qu'il faut arrêter de vouloir supprimer ce qui dérange.
Écrit par : libre | mercredi, 02 mars 2011
et ces photos pour ma part sont un manque de respect autant pour les femmes voilées, qu'en niquab et qu'en burqua, elles sont aussi une insulte à l'islam! Cela reviendrait à prendre une photo d'une soeur chrétienne voilé a moitié nue! Mais où va le monde!
Écrit par : samsamrah | mercredi, 02 mars 2011
Sa fait plaisir, de voir qu'il reste dans ce monde de déboche, des personnes, qui ont la tête sur les épaules, et un minimum de tolérance! Merci "libre"!
Écrit par : oummy | vendredi, 04 mars 2011
Bonsoir,
Comme de nombreuses personnes, je trouve ces photos extrêmement choquantes.... Oui, les femmes "emburquanées"comme vous dites sont libres! Le voile est un choix que certaines femmes choisissent! Alors oui bien sûr certaines sont forcées (mais cela reste très minime) mais n'allez pas en faire une stigmatisation!
S’immiscer dans une culture, une religion qui n'est pas la vôtre en décidant ce qu'il faut ou pas proscrire, c'est clairement de l'abus!
Je suis entièrement d'accord avec Valentino et je pense que chacun doit se rafraîchir la mémoire quant à la définition de la laïcité, que vous pensez tous défendre...
Écrit par : P. | samedi, 26 mars 2011
excellent résumé P.!
a méditer!
Écrit par : oummy | samedi, 26 mars 2011
A méditer avec ou sans Burqa ? Quitte à se voiler la face...
Écrit par : Didier | dimanche, 27 mars 2011
Chers amis relativistes et défenseurs de la servitude volontaire (Valentino, Oummy, Samsamrah, P., etc.), puisque vous n’avez visiblement pas pris le temps de lire les ouvrages de Taslima Nasreen, Ayaan Hirsi Ali, Ibn Warraq, Abdelwahab Meddeb, Mahmoud Hussein, David Meyer, etc. je ne saurais que vous conseillez de lire celui de Rokhaya Diallo, Racisme : mode d’emploi, certainement plus à votre niveau :http://www.surlering.com/article/article.php/article/rokhaya-diallo-la-antiracisme-a-visage-inhumain
Celui-ci aurait pu s’appeler Le Racisme expliqué aux trisomiques 21, tant le propos de cette grande intellectuelle qu’est Mme Diallo est simplificateur, manichéen, relativiste, incohérent, manipulateur.
Bref, un livre qui, il me semble, aurait toute sa place sur votre table de chevet, tant sa pensée profonde et complexe semble refléter la vôtre.
Bonne lecture.
Écrit par : Sylvain | dimanche, 27 mars 2011
Cher Sylvain,
J'apprécie l'intérêt que vous portez à mes lectures personnelles mais en réalité j'accepterais vos conseils si seulement vous en savez quelque chose. Ne vous prenez pas pour plus cultivé que vous ne l'êtes car si vraiment vous étiez supérieur, si vous n'aviez qu'une once de supériorité par rapport à nous tous, défenseur de "la servitude volontaire" (quelle originalité tiens, c'est du recyclage de vos anciennes lectures? qui d'ailleurs n'ont rien à voir avec le sujet...) vous n'oseriez en rien nous insulter de trisomique 21. Essayez plus profond, quelque chose de plus fondé et de plus recherché.
Quelle intelligence, quelle ouverture d'esprit, quelle tolérance,bravo!
Laissez de côté les trisomiques 21 et tenter de lire un Que sais-je sur la laïcité ou encore comment vivre en communauté pour les nuls. J'ai bien dit essayer parce que vu votre ouverture d'esprit, cela semble être une tâche tout à fait difficile...
Je vous lève mon chapeau, votre bêtise a égayé mon dimanche soir!
Bien à vous
Écrit par : P. | dimanche, 27 mars 2011
Cher P.(n'ayant pas l'honneur de connaître votre identité nous vous nommerons Pécuchet, en s'excusant de recycler une vieille référence),
Vous vous méprenez. Je ne me considère absolument pas comme intelligent, ma tolérance a ses larges limites, quand à mon ouverture d'esprit elle ne peut s'élargir à certains individus sans subir une gène inconfortable.
Mais j'ai déjà dit tout cela dans mes précédents commentaires (que vous avez certainement lus avec attention) où je réponds également aux critiques adressées à cet article et dont je ne reviendrais pas dessus éternellement.
Mon conseil de lecture, cher Pécuchet, était une simple tentative de me mettre à votre niveau, mais votre capacité à rabâcher la même indignation surfaite et risible montre que celui-ci est trop bas pour être atteint.
Finalement, étant assez bête je dois néanmoins avouez que votre compagnie (à vous et aux autres défenseurs de la négation de l'individualité) ne saurait faire mentir Wolinski qui disait :« J’aime la compagnie des cons car je suis toujours le plus intelligent ».
Bonne nuit Pécuchet.
Écrit par : Sylvain | dimanche, 27 mars 2011
Très cher Sylvain,
Quel bonheur de lire vos bagatelles, je vous en serai presque reconnaissant de me faire rire involontairement!
C'est assez étrange que vous me surnommiez Pécuchet, car "l'encyclopédie de la bêtise humaine" semble être plus approprié pour votre personne (quel dommage, j'ai déjà étudié cette oeuvre, essayez autre chose ;) ). Pour votre information je m'appelle Patricia, et je ne vois pas ce que cela vous apporte de plus...Peut-être accordez-vous de l'importance aux futilités...Bref je crois sincèrement que vous ne cherchez pas à comprendre les motivations de ces individus défenseur de la négation, mais plutôt que vous prôner cette sorte de liberté de la femme, celle qui la pousse à la débauche, partisan du mouvement ni pute ni soumise qui rabaisse la femme bien au-delà du possible.
Vos conseils de lecture vous pouvez vous les garder, mais je ferai sans doute appel à vous si un jour l'envie me vient (ce qui est peu probable). Se permettre de donner des conseils de lecture à une inconnue montre qu'il existe en vous un désir de supériorité, une sorte de dédain. Vous essayez de me faire croire que vous possédez certaines qualités mais entre nous, je crois que vous essayez seulement de vous convaincre vous-même parce que tout ce que j'en retire c'est la preuve d'un homme pédant et peu réfléchi.
La nuit porte conseil, sachez en profiter.
Bonne nuit cher Sylvain.
Écrit par : P. | dimanche, 27 mars 2011
Chère Pécuchette,
Je ne vais pas m'appesantir sur votre répartie d'écolière boutonneuse ("Han, tu me traite d'idiote mais c'est toi l'idiot, nananère" !), mais simplement vous confirmer que, oui, je ne cherche pas à comprendre vos pitoyables motivations mais à les combattre de toute mes forces (c'est ce qui distingue votre tolérance béate et simpliste de mon intolérance sélective et offensive). Et ce n'est pas avec votre rhétorique de café du commerce - "si on est contre la négation de l'individualité on est pour la débauche des femmes" (!!!) - aussi subtile qu'un sketch de Jean-Marie Bigard que vous aurez l'infime chance de me convaincre.
De toute façon, je le répète, j'ai largement répondu à ce genre de piaillements.
Enfin, puisque les livres sans images vous font peur (de peur d'apprendre quelque chose qui meublerait votre petite tête pleine d'eau peut-être ?), je ne peux que vous conseillez ce classique de la littérature qu'est "Oui-oui et l'arrosoir".
Allez ne me remerciez pas Pécuchette, ça me fait plaisir.
Écrit par : Sylvain | dimanche, 27 mars 2011
en fait Sylvain, je crois que vous avez un sérieux problème avec ce que l'on peut appelé le "social"!
Réalisez vous à quel point vous pouvez être hautain et sans scrupule?
En fait vous devez aimé les scandales, et les débats ou vous pouvez répandre votre venin sur tout ce qui bouge sauf votre propre personne!
Vous êtes abus de vous même, c'est pitoyable!
En fait aucun débat n'est possible avec vous, car vous êtes buté sur vos idées, sans même écouter se que l'on peut vous dire vous attaquez! attaquez...pardon plutot aboyer!
Ne vous plaignez pas si l'on ne vous respecte pas... car vous meme ne respecter pas, je doute meme que vous puissez vous respecter vous meme!
Patricia, n'a pas besoin de sortir des auteurs que vous seul connaissez, elle a une tête, qui est pleine, et un coeur!
Vous votre débat est nul, vos arguments n'en parlons pas, et vos sans parler de votre "répartie" (écolière boutonneuse")je doute de votre soit disant niveau!
Écrit par : oummy | lundi, 28 mars 2011
Merci pour tous ces beaux compliments chère Oummy,
Une telle description, aussi flatteuse à l'égard de ma misérable personne, ne pourra que réchauffer mon cœur de glace.
Ah, comme j'aimerais posséder un vrai cœur débordant de compassion et de "social", comme vous autres, et être doué de sentiments. Peut-être... un jour...
En attendant d'être touché par la grâce, je me permet de continuer sur ma lancée de la pédanterie et du narcissisme en relevant (pardon en "aboyant") quelques coquilles dans votre prose si savoureuse, puisque, à défaut d'arguments pertinents de votre part sur lesquels rebondir, il faut bien que je me divertisse :
- Généralement on dit "imbus de vous-même" et non "abus".
- Le "se" de "se que l'on peut" s'écrit "ce"
- "car vous même ne respecter pas" : on s'emmêle les pinceaux de la respectitude, comme aurait dit Ségolène Royal ?
Bon je passe également sur les "ou" sans accent, les erreurs entre l'infinitif et le participe passé ("vous devez aimé"), etc.
Mais bon, vous n'avez, sans doute, pas besoin de porter attention à de tels détails orthographiques avec votre "tête pleine" et votre "coeur", bien supérieur à mon minable niveau...
Enfin, je vous ferais remarquer que si vous jugez, à bon droit, ce débat "nul", rien ne vous oblige à revenir sans cesse déverser votre fiel. Sauf si un certain masochisme vous y contraint.
Adieu donc.
Écrit par : Sylvain | mardi, 29 mars 2011
Merci Oummy de ton soutien, ça fait plaisir de voir que certaines personnes réfléchissent...
Vos commentaires cher Sylvain me font toujours autant rire, vous êtes tellement ridicule que je ne sais même plus quoi vous dire... Irrécupérable...
Oui partez, ne revenez plus, vous êtes bien au dessus de nous n'est-ce pas?!
Adieu
Écrit par : P. | mardi, 29 mars 2011
Alors pour votre information, les invités c'est vous, pas Sylvain !
Vous défendez le voile, la burqa et cie mais vous voilez la face ! (dois je vous expliquer ou vous arriverez à comprendre ?, sinon je peux tout à fait envisager d'écrire la phrase avec des fautes si ça vous est plus accessible...)
A Dieu ?
Écrit par : Didier | mardi, 29 mars 2011
pffffffffffffffffffff tous ridiculle!!!
Les personne qui ont écrit cette article ne sont des personne qui n'ont rien à faire de leur journéeQu'elle est l'intérêt de critiquer une religion ?
Avez-vous mal à la tête l'orsque vous voyer une femme en burqua ou avec le niquak?
Qu'est-ce que cela peut bien vous faire? cela ne vous concerne pas!! Je ne comprend pas chacun vi sa vie comme il le désire?
Vraiment pas intelligent de la part de sylvain et compagnie!!!
Écrit par : sevelyne | jeudi, 11 août 2011
Alors que déverser son ressentiment sans savoir écrire correctement et sans aucuns arguments est une marque de suprême intelligence.
Écrit par : Sylvain | jeudi, 11 août 2011
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