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vendredi, 17 juillet 2009

Les ailes du désir contre la burqa

burqa-sexy.jpg

Pour Jean-Paul Brighelli (dont je reprends le titre de son article), ce n'est pas au nom de la laïcité qu'il faut proscrire le voile intégral, mais au nom du désir, expression de la civilisation. Voici sa réflexion passionnante, à laquelle je souscris entièrement :

 

« C'est l'été. Autant se laisser aller, avec le reste de la presse, à un peu de fantaisie déshabillée.

D'autant que l'actualité nous y incite : à l'initiative de 58 députés de tous bords, que je salue, une Commission parlementaire se penche désormais sur la question de savoir s'il faut autoriser en France les horreurs obscures qui réussissent si bien en Afghanistan et au Pakistan.

Ne reculant devant aucun sacrifice, Bonnetdane apporte ici sa contribution au débat qui enflamme déjà les burqas - façon de parler...

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samedi, 11 juillet 2009

Braquage à l’américaine

public_enemies_mann_18.jpg

Il y a les films de braquage et les films sur les braqueurs. Chacun, dans leur catégorie, peuvent produire de véritables chefs-d'œuvre : Un après-midi de chien de Sydnet Lumet pour le premier genre, Heat de Michael Mann pour le second. Après avoir donc réalisé un des meilleurs films de la décennie 90 et du cinéma en général, Michael Mann (treize ans de carrière punchy au compteur) nous offre une nouvelle story de gangsters, mais point de Los Angeles contemporain ici-bas : nous sommes dans les années 1930, à Chicago - période emblématique du gangstérisme américain - sur la trace des Public enemies. En adaptant un roman de Brian Burrough retracant l'itinéraire mouvementé de John Dillinger (Johnny Depp), l'un des plus illustres braqueurs de banque des années 30 et la tentative du gouvernement et de l'agent du FBI Melvin Purvis (Christian Bale) d'arrêter Dillinger et son gang, Mann ressuscite - grâce à son savoir-faire et au numérique - une légende noire (munie d'une mitraillette Thompson 21 DC à compensateur Cutts) d'une élégance sans faille, malgré un certain manque de rythme.

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