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dimanche, 29 novembre 2009
Petit détour par Dublin... autour d'un café ... ou d'une bonne Guiness !
Dublin, l’eldorado des Français ?
Depuis quelques années l’affluence des français en Irlande ne cesse d’augmenter. Tourisme, études, travail, les français n’hésitent plus à ce déplacer dans la capitale irlandaise : Dublin. Ils seraient aujourd’hui plus de 20 000 à avoir franchit le pas !
Mais que les attirent t’ils ?
Quels changements ont propulsé l’Irlande en tête des pays les plus riches européens ?
« Je peux résister à tout, sauf à la tentation » disait Oscar Wilde. Serait-ce la tentation des milliers de pubs bondés où vieux, jeunes, riches et pauvres trinquent ensembles ? Ou serait-ce les nombreux restaurants chics, magasins de luxes, et universités prestigieuses qui séduisent ces milliers d’expatriés Français ?
C’est en se baladant en ville qu’on se rend compte du nombre de « Frenchy » installé dans la capitale ; Barmans, coiffeurs, vendeurs, touristes, étudiants, ils sont partout !
La célèbre université de Trinity college compte de nombreux étudiants français. Ils viennent, pour la plupart, vivre une expérience à l’étranger d’un an. Les programmes Erasmus incitent de plus en plus de jeunes à tenter l’aventure loin de chez eux. Et Dublin, cité cosmopolite, est une étape incontournable de cette mobilité. Ce qui fait de la ville une des plus jeunes d’Europe avec près de 50% de la population âgée de moins de 25 ans.
On y rencontre entre autres, la Guinness cette bière noire coiffée d’une mousse blanche. Elle est un des symboles de l’Irlande. Le quartier de Temple bar, lieu de rassemblement d’une foule venue de toute la ville et de très nombreux touristes venus assaillir les pubs. Les concerts sont également très populaires.
On y retrouve tous les styles de musiques, des mélodies traditionnelles au rock british. Des artistes comme U2 et The Cranberries ont fait leurs premiers pas à Dublin. Plus récemment Damien Rice, ou les Snow Patrol ont aussi commencé par la scène dublinoise.
Ce qui rend Dublin agréable c’est aussi son atmosphère imprégnée de poésie et de littérature ; James Joyce, l’auteur d’Ulysse, Oscar Wild mais aussi Bram Stoker, écrivain de l’ouvrage Dracula, y sont nés. Et pour les adeptes du sport, il ne faut pas oublier le célèbre stade de Croke park, symbole de la résistance irlandaise face aux anglais.
En effet le 20 Novembre 1920 ce stade fût la scène d’un massacre. Des soldats anglais sont entrés dans le stade pendant un match de football entre Dublin et Tipperary et ont tiré dans la foule. Cet événement est connu sous le nom de Bloody Sunday. (à ne pas confondre avec les événement d’Irlande du Nord).
D’autres Français ont eu l’idée de s’installer en Irlande pour une période de longue durée. Avec un taux de croissance avant la crise qui affriolait les 5%, et un taux de chômage de seulement 5% les français n’ont pas hésité à traverser la mer du Nord. À une heure de vol de Paris, il est facile pour les français de s’expatrier sur cette île. Travailler en Irlande est d’une simplicité étonnante, aucune formalité n’est demandée excepté un papier de la sécurité sociale irlandaise.
Dublin a en fait su profiter d’une expansion économique depuis une décennie, montrant l’exemple d’une « success story » européenne. De nombreuses entreprises comme Google, Facebook, EBay, Microsoft ou Yahoo, ce sont installées à Dublin. En effet, l’Irlande offre davantage d’exonérations aux investissements étrangers. Ce qui l’a propulsé en tête des pays européen les plus riches.
Néanmoins, la crise financière et économique par laquelle est frappé l’Irlande amène à relativiser cet eldorado. Le taux de chômage a aujourd’hui dépassé les 11%. Et des entreprises comme Dell ont préféré déménager en Pologne.
D’autres fléaux subsistent en Irlande, comme l’alcoolémie. Le goût de la fête des Irlandais, c’est transformé en énorme problème social. Fidèle à leur réputation les Irlandais sont de grands buveurs de pintes. Les consommateurs d’alcool sont de plus en plus jeunes. Et c’est vers 2h du matin à la fermeture des 10 000 pubs de l’île, que les « soulographes » (cite l’express) animent les rues.
Femmes titubantes, rixes entre noctambules éméchés et chants d’ivresses font régulièrement partie du décor. L’Etat dépense donc des millions d’euros en santé publique, et s’est vu obliger de surtaxer les bouteilles d’alcool.
Le coût de la vie est également plus élevé qu’en France. Que ce soit pour les logements, les courses du quotidien ou les sorties, tout est plus cher.
Autre fléau, naturel celui-ci, est la météo : une pluie pratiquement constante ainsi qu’un vent souvent désagréable. Véritable climat océanique, les précipitations y sont nombreuses ; pluie fine, averse, tempête etc.
Dublin reste tout de même une ville captivante, dynamique et offre une ambiance unique. Et malgré la main en « l'Eire » de Thierry Henri, les Irlandais seront toujours heureux d’accueillir les français. Cette capitale sera vous charmer !
G.F.
Pour plus d’information visitez le site de l’association des Amis de la France en Irlande : www.afi.ie
06:30 Publié dans Insolite | Tags : dublin, irlande, ireland, guiness, temple bar, frenchies, henry | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
article qui donne envie d'aller visiter Dublin.merci à Guigui pour sa contribution pour mapausecafé. Prochaine destination où?
Écrit par : Didier | dimanche, 29 novembre 2009
Belle description de Dublin en effet. Cela donne envie de bouger et de caler dans un pub entre amis. Mais je ne touche pas encore ma bosse aux fléchettes...
Mais alors, comme ça, il y aurait eu DEUX Bloody Sunday ?
U2 va devoir faire une autre chanson, sous peine de ne pas s'accorder à la concurrence mémorielle si chère à notre environnement contemporain...
Écrit par : Sylvain | lundi, 30 novembre 2009
Merci à vous deux !
Prochaine destination à voir... Londres ? USA ? Allemagne ? Nicosia ?
Il y a effectivement 2 Bloody Sunday : 1920 et 1972
1972 : Manifestants pacifistes tués par l'armée britannique en Irlande du Nord.
Écrit par : Guillaume | lundi, 30 novembre 2009
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