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jeudi, 22 juillet 2010

Inception : Nouveau chef d'oeuvre de Christopher Nolan

Inception : Nouveau chef d'oeuvre de Christopher Nolan

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On savait Christopher Nolan doué pour les films, jamais je n’aurai pu imaginer vouloir revoir un film autant qu’après celui-ci…

Christopher Nolan, signe là avec le Prestige (the Pledge), Batman Begins The Dark Night et The Memento, un de ses plus grand succès.

Pour un film doté d’un si gros budget et visant un si grand public on aurait pu a priori penser que l’histoire aurait été fade, et bien pantoute !!! (Comme dirait nos amis québécois .)


Un casting de rêve (justement) pour ce film dont on entendra parler longtemps : citons entre autres Léonardo DiCaprio qui interprète d’une belle manière un voleur , le meilleur dans l’art périlleux de l’extraction des rêves…

 

Michael Caine, Joseph Gordon Levitt (qui Lévite…), Marion Cotillard, dont on notera le clin d’œil de Christopher Nolan à son rôle dans « La Môme », ou encore Ellen Page et Cillian Murphy, quelques acteurs habitués à Christopher Nolan ou qui ont déjà joué ensemble… En tout cas cette belle brochette saura vous entrainer dans un univers onirique plein de rebondissements et de suspense.

 

Inception-Affiche-Teaser-France.jpg

 

Vous l’aurez compris l’histoire du film tourne autour du monde des rêves, en fait Dom Cobb, voleur expérimenté qui arrive à s’approprier les secrets d’un individu enfouis dans son subconscient.

Lorsque nous rêvons notre esprit semble vulnérable (bien que des systèmes de défense semblent s’activer, vous verrez par vous-même lesquels).

 

Ainsi, ce voleur brillantissime est doublement recherché, traqué dans le monde à la fois pour ses compétences avouons le hors du commun mais aussi pour une toute autre histoire beaucoup plus sombre.

 

Acceptant un dernier rôle, il se voit confier une mission particulièrement dangereuse mais apparemment vitale pour notre avenir : celle de persuader le fils d’un PDG d’une multinationale à renoncer à un bien profondément ancré en lui. Ainsi, il faudra à l’équipe réunie autour de Léonardo DiCaprio arriver à une « inception », non pas saisir un rêve mais implanter une idée dans l’esprit de Fisher le futur patron de la multinationale. Un ennemi redoutable viendra semer le désordre dans cette lutte sans merci, un adversaire auquel nous avons tous à faire au moins une fois dans notre vie…

 

Je ne vous en dis pas plus pour ne pas briser ce suspens, un seul mot d’ordre : courez au cinéma, vraiment cela en vaut la peine. Plus jamais les bras de Morphée vous sembleront protecteur, et il y a fort à parier que la nuit après avoir vu ce film, vous rêverez de changer le monde aussi, de construire des cités à votre image, de retourner Paris, de vous sauver d’une situation grâce à un train, ou bien de réaliser des sauts périlleux sans jamais craindre la mort… ou presque.

 

Basé sur des légendes concernant les rêves tout en empruntant des côtés freudions, cette intrigue noire et romanesque a nécessité 10 ans d’écriture, rappelant par intermittences, Matrix, Avatar ou James Bond. Aux dires de certains le choc pour le public pourrait être aussi stimulant qu’un film d’Hitchcock.

 

Tourné entre Paris, Tokyo, les Etats Unis et le Canada, les décors et les effets spéciaux sont à la hauteur de l’événement, et 2h28 ne semblent pas assez longues pour nous contenter, on en redemande ! Même si  2h28 équivalent à une semaine dans un rêve, il en faudra plus pour nous satisfaire. La presse et les premiers spectateurs l’ayant vu sont unanimes, c’est le film de l’Eté à voir et à revoir ! Un film de rêve donc !

Bande annonce :


INCEPTION - BANDE-ANNONCE 1 HD VOST - DiCaprio, Cotillard...
envoyé par baryla. - Court métrage, documentaire et bande annonce.

 

 

 

Commentaires

 

Comment ne pas être d'accord avec l'ami Didier ?

"Inception" est l'un des rares films où un frisson de démence nous parcours l'échine dès le générique de fin et pendant plusieurs heures durant. La faute à un vertige métaphysique surgissant (même si l'on s'en doutait un peu) lors du dernier plan. Le Rosebud sentimental du héros vacillera ? Vacillera pas ? Et si...

Au-delà des innombrables références littéraires et cinématographiques contenues dans le film de Nolan il est impressionnant de déceler les autoréférences à ses propres films, notamment sa si impressionnante mélancolie urbaine : disproportion face à l'individu, couleur ébène, cataclysme assourdissant à venir, etc. La similitude flagrante entre les affiches de "Dark Knight" et "Inception" sur lesquelles apparait respectivement le Joker de dos et Dom Cobb également de dos, dévorés par la ville, est à ce point exemplaire.

Simple bémol : voyager dans l'interprétation des rêves, ok. Mais quitte à arpenter - même inconsciemment - des chemins freudiens, veiller à se défaire du "subconscient" qui n'existe tout simplement pas en psychanalyse, ni en philosophie. L'inconscient ferait-il encore trop peur ? Trop peur de révéler les tréfonds incertains et incompréhensibles de l'âme humaine singulière ?

Quoiqu'il en soit, ne vous vous privez pas de cette angoissante histoire d'amour (car au fond c'est de cela qu'il s'agit), portée par une bande originale proprement terrifiante signée Hans Zimmer (à l'image - plutôt à l'écoute - de "Dream Is Collapsing" ou "Radical Notion"), et mise en scène avec génie par l'un des plus grands prestidigitateurs de notre temps : Mr Nolan.

 

Très bonne analyse de Timothée Gérardin sur Causeur : http://www.causeur.fr/inception-lhomme-qui-descendait-du-songe,7001

 

Et un très bon dossier qui répond aux interrogations les plus fréquentes que l'on se pose à propos du film en levant les multiples zones d'ombres, notamment les interprétations de la fin : http://lestoilesheroiques.blogspot.com/2010/07/inception-film-fin-dinception-toupie.html

 

Encore un très bon article sur le film (ainsi que d'excellents commentaires) sur le site de la Kinopithèque : http://www.kinopitheque.net/inception/

 

Pour prolonger une pause café tout en essayant de descendre à la racine d'Inception, c'est-à-dire le prestige :

http://freakosophy.over-blog.com/article-nolan-cineaste-du-prestige-114198828.html

 

"Le public sait la vérité. Le monde est simple... dérisoire... d'un seul bloc. Mais si on arrive à les berner, même une seule seconde, si on arrive à les émerveiller, il nous est donné de voir une chose extraordinaire. Vous ne savez vraiment pas ? C'était dans leur regard."
Cette citation du personnage d'Angier dans Le Prestige résume effectivement bien le cinéma de Nolan, qui vaut bien plus que ce qu'en pense ses détracteurs.
Car malgré des ratés indéniables, le spectateur du cinéma de Nolan consent à se faire berner, prends plaisir à l'illusion volontaire et aime se brouiller le cerveau en reconstituant des récits énigmatiques.
Il en faut sans doute plus pour un faire un maître du septième art mais sa place est assurément au-dessus de la moyenne.
Merci pour ce lien très intéressant, Antoine !

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