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jeudi, 30 septembre 2010

Vu sur les réseaux sociaux ! "Pourquoi j'irai manifester !"

J'irai manifester...

" A deux jours du rassemblement contre les réformes, un article paru sur un réseau social m'a paru très intéressant, le voici pour vous !"

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Et qu'est ce qu'on fait hein ? qu'est-ce qu'il se passe ? On "share" des liens, on "like" des infos...

On masturbe notre cérébral via le flux d'une info répugnante, qui en fait sourire plus d'un...

 

Notre république bafoue un peu plus chaque jour les droits de l'Homme, droit du travail, droit au logement, droit à la santé, droit à l’éducation, droit à la dignité… et nous... On débat, on critique, on regarde, on crie parfois, on se dégoute d'autres fois... et après, il se passe quoi ? Nous, devant nos écrans, à participer finalement indirectement...puisqu'on ne manifeste pas notre désaccord, alors on participe d'une certaine manière à ce déluge qui fait de notre hexagone un exemple de régression démocratique.

 


De gauche, de droite, du centre, mais peu importe, il n’y a pas de partis pour prendre partie sur l’idée que nous nous faisons du pays dans lequel nous somme nés ou pas, mais dans lequel nous vivons. Un pays dit de fraternité et liberté, le pays où je suis née mais que j'ai perdue.

 

Samedi 2 octobre, j’irai manifester.

Je ne sais même plus fondamentalement, si j’irai manifester parce que je ne suis pas d’accord avec le recul de l’âge légal de départ en retraite, parce que je trouve que cette réforme amplifie l'écart entre les hommes et les femmes, parce qu'elle amplifie les inégalités et diminue la solidarité.

J’irai manifester parce que je pense qu’il est trop facile de critiquer derrière nos écrans qu'ils soient de télévision, de téléphone, d'ordinateur.

Je ne veux pas être un actrice passive d’un changement que je ne souhaite pas.

 

 

 

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Et j’irai manifester pour le respect des droits de l’homme s’il le faut la semaine d'après, j’irai manifester contre la réforme de l’éducation en novembre si cela devait se faire, j’irai manifester pour le logement pendant l'hiver...(et l'été), j'irai manifester pour la survie des hôpitaux publics s'il le faut, pour l'indépendance et la liberté de la presse s'il le faut.


Samedi, j'irai manifester simplement contre une politique qui ne me ressemble pas, que je rejette, que je critique, qui me rend triste et qui construit une France que je ne souhaiterais certainement pas offrir à mes enfants.

 

J’irai manifester simplement parce que s’il reste quelques bouts de notre vraie démocratie, c’est aussi et surtout celle du droit de descendre dans la rue, de s'exprimer, et de dire non, tout simplement !


Je comprends et conçois que tous les citoyens ne se retrouvent pas dans le principe ou dans l'outil qu'est la manifestation.

Pourtant, aujourd'hui c'est le seul moyen que nous avons à notre portée.


Ne laissons pas au gouvernement l'opportunité d'ignorer les motivations et les colères qui animent les citoyens, ne le laissons pas ignorer notre refus de ces politiques qui nous font honte.

 

La manifestation, est aussi un moyen de se retrouver, de partager et de réaliser qu'on est pas forcément seul à penser que tout serait en train de foutre le camps, et qu'il faut agir... Réaliser aussi que "manifester", nous citoyens de France, nous en avons le droit.

 

A samedi

 

Par Elise, une âme engagée dans de nombreuses luttes ! Merci à elle et à tous ceux qui n'abdiquent jamais...

 

 

Commentaires

 

Si même les adeptes des "réseaux sociaux" décident de quitter leurs ordis pour manifester dans la rue, c'est que la Zarkozie est décidément mal en point.

Très bonne (et très rare) réflexion sur l'engagement citoyen, piochée sur la Toile.
Soyons fiers de manifester contre la politique de ce gouvernement !

A samedi, chère Elise, où que tu sois.

 

Dans le même ordre d'"idées", je rajouterais "la guerre c'est mal" et "je préfère les gentils aux méchants".

 

Tu as oublié "la pollution ça fait bobo à la Terre"

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