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jeudi, 30 septembre 2010
Vu sur les réseaux sociaux ! "Pourquoi j'irai manifester !"
J'irai manifester...
" A deux jours du rassemblement contre les réformes, un article paru sur un réseau social m'a paru très intéressant, le voici pour vous !"
Et qu'est ce qu'on fait hein ? qu'est-ce qu'il se passe ? On "share" des liens, on "like" des infos...
On masturbe notre cérébral via le flux d'une info répugnante, qui en fait sourire plus d'un...
Notre république bafoue un peu plus chaque jour les droits de l'Homme, droit du travail, droit au logement, droit à la santé, droit à l’éducation, droit à la dignité… et nous... On débat, on critique, on regarde, on crie parfois, on se dégoute d'autres fois... et après, il se passe quoi ? Nous, devant nos écrans, à participer finalement indirectement...puisqu'on ne manifeste pas notre désaccord, alors on participe d'une certaine manière à ce déluge qui fait de notre hexagone un exemple de régression démocratique.
11:41 Publié dans Actualité | Tags : manifestation, réseaux sociaux, facebook, retraite, précarité, lutte, peuple, démocratie, réforme de la retraite, paris | Lien permanent | Commentaires (3)
dimanche, 26 septembre 2010
Mâcher, fumer et baiser... équitable !
Mâcher, fumer et baiser... équitable !
Si je vous parle de préservatif, de cigarettes ou bien encore de chewing gum vous me répondrez dans l'ordre : contraception et protection contre les MST et le HIV, dangereux pour la santé, et plaisir à base de produits pétroliers...
Préservatifs, chewing gum, cigarettes
13:54 Publié dans Economie, Insolite | Tags : * chewing gum, cigarettes, insolite, préservatif | Lien permanent | Commentaires (6)
lundi, 13 septembre 2010
Echec et Mat !
Le joueur d’échec de Stefan Zweig est un classique de la littérature. Certainement l’œuvre la plus connue de l’écrivain autrichien (malgré la complexité des mises en abymes narratives), ce petit chef d’œuvre nous entraîne à bord d’une croisière un brin particulière. C’est en effet, sur le paquebot qui va de New-York à Buenos Aires qu’un inconnu va défier le champion du monde des échecs, le grand et arrogant Mirko Czentovic. Mais l’intérêt ne réside pas tant dans le duel tant attendu que dans l’histoire bouleversante de l’apprentissage des échecs par ce mystérieux inconnu, il y a de cela vingt ans. A la limite de la folie et de l’horreur, le récit dévoile petit à petit les lourds secrets des personnages, éclairant l’époque sombre de la parution du livre (les années 40) d’un témoignage lourd de conséquences.
17:26 Publié dans Littérature | Tags : echec et mat !, stefan zweig, classique, le joueur d'échec, petite philosophie du joueur d'échec, rené alladaye, littérature, sylvain métafiot | Lien permanent | Commentaires (3)
jeudi, 09 septembre 2010
La nostalgie, le sentiment le plus humain ?
« On ne peut jamais tourner une page de sa vie sans que s'y accroche une certaine nostalgie. »
[Eve Belisle]
Définie comme un mal du pays, ce sentiment nous est déjà tous arrivé, et nous arrivera encore. Pour ma part, je crois qu’avec le sentiment amoureux c’est un des sentiments les plus étranges de notre vie. Ce sentiment est une sorte de mélancolie mais aussi d’une idéalisation des souvenirs que l’on a laissé quelque part, ou à un moment donné (enfance, adolescence état adulte ou amoureux…).
Celle-ci vient du terme grec : νόστος (nostos) : le retour et άλγος (algos) : tristesse, douleur, souffrance – Et signifie le mal du pays, c’est peut être pour ça qu’on en souffre quand on revient quelque part ou qu’on y arrive.
C’est une espèce de tristesse heureuse ou comme le dirait le dictionnaire : « une jouissance qui est douloureuse ».
22:00 Publié dans Insolite, Littérature | Tags : nostalgie, montréal, temps passé, sentiment humain, étrange sentiment, douleurs, tristesse, joie, jouissance, heureux, mélancolique, rue montcalm, habitudes | Lien permanent | Commentaires (2)
mardi, 07 septembre 2010
Petite fable paradoxale
Piochée dans le dernier numéro de Philosophie magazine (septembre 2010). Auteur : Adrien Barton.
"Une conférence internationale rassemblant les meilleurs philosophes afin de débattre du sens de la vie est sur le point de commencer. Alors que le président ouvre la séance, un ange apparaît dans les airs et darde l'assemblée d'un regard hautain : "Je suis un envoyé de Dieu. Vous pouvez me poser une question, n'importe laquelle - mais une seule - et j'y donnerai une réponse exacte. Demain, à midi, je reviendrai et vous devrez avoir choisi votre question."Sur ces mots, l'ange disparait, laissant les philosophes surexcités se lancer dans des débats houleux.
"Fantastique ! Nous devons bien sûr demander quel est le sens de la vie, après tout c'est le sujet de notre conférence", propose le président. "Je pense que nous devrions plutôt demander pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien", rétorque un autre conférencier. Entre deux baîllements, un troisième hasarde : "A mon avis, il vaudrait mieux demander les numéros gagnants de loterie de la semaine prochaine..."
Après une longue nuit blanche passée entre thèses, antithèses et synthèses, les yeux cernés, les philosophes s'accordent enfin. L'ange réapparaît : "Alors, quelle est votre question pauvres mortels ?" Le président se lève : "Nous nous sommes mis d'accord pour vous demander ceci : "Quelle est la meilleure question que nous devrions-vous poser, et quelle est la réponse à cette question ?" " Mais enfin, il s'agit là de deux questions", rétorque l'ange courroucé. "Pas du tout, corrige le rusé président. Il s'agit là d'une seule et unique question, qui attend une unique réponse en deux parties. Les meilleurs spécialistes de philosophie du langage ici présents pourront vous le confirmer."
"Maudits humains, maugrée l'ange en réfléchissant. Très bien, j'ai la réponse à votre question. La réponse est... "La meilleure question est exactement celle que vous venez de me poser, et la réponse à cette question est celle que je viens de vous donner." Puis, lançant un dernier sourire condescendant à l'assemblée médusée, il disparaît dans un éclair lumineux.
Dans l'assemblée consternée, nul n'ose rien dire. Finalement, une voix traînante lance : "Je vous avais bien dit qu'on aurait dû demander les numéros gagnants de la prochaine loterie..."
Sylvain Métafiot
20:29 Publié dans Littérature | Tags : petite fable paradoxale, philosophie magazine, ange, paradoxe, philosophes, sylvain métafiot | Lien permanent | Commentaires (2)