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lundi, 31 décembre 2012

Cimes cinéphiliques 2012

Un classement complètement subjectif, parfaitement arbitraire et, ma foi, sans grande utilité si ce n’est de jeter furtivement un regard en arrière sur cette année riche en œuvres magnifiques… mais aussi en beaux navets bien frais.

 

Sachant que je n’ai pas encore vu 4h44 d’Abel Ferrara et, qu’à mon humble avis, il s’immiscerait insidieusement dans cette liste.

 

Les liens renvoient soit à mes propres articles soit à ceux de bien plus estimables camarades de la Toile. (cliquez sur les affiches pour voir les bandes annonces)

 

Au sommet cette année

 

1) Take Shelter de Jeff Nichols : apocalypse anxiogiène et salvatrice

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2) I wish d’Hirokazu Kore-Eda : mélancolie estivale

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3) Oslo, 31 aout de Joachim Trier : limbes désespérées

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4) Holy Motors de Leos Carax : libre !

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5) Faust d’Alexandre Sokourov : enfer corporel

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6) Le Sommeil d’or de Davy Chou : rêves intemporels

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7) Les enfants de Belleville d’Asghar Farhadi : singularitées contre société

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8) Moonrise Kingdom de Wes Anderson : amour aventureux

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9) Une famille respectable de Massoud Bakhshi : chute de l'empire persan

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10) Vous n’avez encore rien vu d’Alain Resnais : magie !

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Ils méritaient aussi le coup d’œil

Guilty of romance de Sono Sion, Duch - le maître des forges de l’enfer de Rithy Panh - Tabou de Miguel Gomez - J. Edgar de Clint Eastwood - Augustine de Alice Winocour - Les adieux à la reine de Benoît Jacquot - Kill List de Ben Weathley - Killer Joe de William Friedkin - La vie sans principe de Johnnie To - Les Hauts de Hurlevents de Andréa Arnold - La part des anges de Ken Loach - Adieu Berthe de Bruno Podalydès - 38 témoins de Lucas Belvaux - Reality de Matteo Garrone - L’âge de glace 4 de Mike Thurmeier - Cosmopolis de David Cronenberg - Sur la route de Walter Salles - Frankenweenie de Tim Burton - The Raid de Gareth Evans - La Taupe de Thomas Alfredson - Le grand soir de Gustave de Kerven - The Dark Knight Rise de Christopher Nolan - Une nuit de Philippe Lefebvre  - Skyfall de Sam Mendes - Tucker and Dale fightent le mal d’Eli Craig - Bullhead de Mickael Roskam - La vierge, les coptes et moi de Namir Abdel Messeeh - Savages d’Oliver Stone - God bless America de Bobcat Goldthwait - Royal Affair de Nicolaj Arcel.

 

Occasions manquées

In another country de Sang-soo Hong - Au-delà des collines de Cristian Mungiu - Gang of Wasseypur d’Anurag Kashyap - Après mai d’Olivier Assayas - Gebo et l’ombre de Manoel de Oliveira - Journal de France de Raymond Depardon - Les enfants loups de Mamoru Hosoda - Anna Karenine de Joe Wright - César doit mourir de Paolo Taviani - Le noir (te) vous va si bien de Jacques Bral - Hanezu l’esprit des montagnes de Naomi Kawase - Elena d’Andreï Zviaguintsev - À l’ombre de la République de Stéphane Mercurio - Twixt de Francis Ford Coppola - To Rome with love de Woody Allen - Moi député de Jay Roach - Después De Lucìa de Michel Franco.

 

 

Déceptions et larmes de sang

 

1) Amour de Michael Haneke : voyeur, obscène, froid, sans âme, la sécheresse incarnée.

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2) Prometheus de Ridley Scott : débile

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3) The Detachment de Tony Kaye : une cuistrerie sans nom

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4) Bellflower d’Evan Glodell : prétentieux et chiant comme la pluie

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5) Chronicle de Josh Trank : pour ados sans cerveaux

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6) Sherlock Holmes, jeu d’ombres de Guy Ritchie : lourdingue et en toc

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7) 2 days in New-York de Julie Delpy : comme une envie de baffer les personnages

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8) Argo de Ben Affleck : habile mais plat

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9) De rouille et d’os de Jacques Audiard : bien joué mais pesant de chez pesant

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10) Shame de Steve McQueen : excellent interprète mais loupe le coche

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Grandes découvertes

 

  • Le Carrosse d’or de Jean Renoir (1953)

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  • La Grande Illusion de Jean Renoir (1937)

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  • Sciuscià de Vittorio De Sica (1946)

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  • Les misérables de Raymond Bernard (1934)

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  • La servante de Kim Ki-young (1960)

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  • Les Enfants du paradis de Marcel Carné (1945)

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  • Le Quai des brumes de Marcel Carné (1938)

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Sur ce, Jack vous souhaite une folle année de cinéma 2013

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Sylvain Métafiot

 

Commentaires

 

Très beau classement ! Nous en aurons 5 en commun, ce qui n'est pas rien !

Veux-tu participer au top "il a osé" ? Si oui, je peux inclure ton top dans notre classement global de nos collègues blogueurs et lecteurs. :)

 

(d'autant plus que les 5 que nous avons en commun, ce sont tes 5 premiers) :)

 

Merci pour ce commentaire Félix !
Ce serait un honneur d'être inclus dans votre classement global, fidèle lecteur d'Il a osé que je suis.
J'ai vraiment hâte de connaître vos choix ! (Même si je connais les cinq premiers, hé hé).

 

Joli classement,

même si j'aurai classé Prometeus autrement,

tu oublies : David et Madame Hansen pour le premier film d'Alexandre Astier avec Adjani dans le rôle d'une timbrée rôle qui lui colle on ne peut mieux à la peau !
Tous Cobayes sur les dérives de la bouffe à classer au même titre que la République de la malbouffe de Jacques Goldstein

et enfin et surtout : Les Invisibles de Sébastien Lifshitz la perle 2012 pour moi :)

 

Les Invisibles je serais bien allé le voir mais l'occasion fut manquée. Il a l'air intéressant.

En revanche le film d'Astier me semblait pas terrible. Enfin, il faudra que je le voit pour me faire une idée et puis j'aime beaucoup Astier.

Prometheus je maintiens : c'est une énorme déception.

 

Très bien. Je trouve mon compte dans chaque rubrique. 3 films en commun dans le top (et 4 que je ne connais pas : Oslo, Belleville, Le sommeil..., Une famille...), trois épreuves partagées (Amour, Bellflower, 2 days in NY, mais, en revanche, pas Shame, que j'avais apprécié - sorti fin 2011, non ?) et des "vieilleries" qui me plaisent (notamment La Servante et Les Misérables version Bernard).

 

Merci Edouard !
De bien beaux visionnages cette année, en effet.
Pour Shame, outre le fait qu'il est effectivement à la limite de 2011, j'ai hésité à le mettre dans mon flop car il est loin d'être mauvais mais il m'a déçu personnellement par rapport à ce que j'attendais.

 

5 films en communs en effet, j'avais déjà lu ton top. D'autant plus proche que je n'ai pas vu 4 films dans ton top 10.
Parmi tes déceptions que j'ai vues (Prometheus, Amour, Bellflower, Chronicle; Argo, De Rouille et Shame), elles m'ont parues regardeables. J'ai vu aussi d'un œil le deuxième Sherlock, sans intérêt, mais j'ai assurément moins détesté qu'Antoine (qui se l'ait farté en salle).
Parmi les merveilles redécouvertes, voici la liste des reprises que j'ai (re)vu avec un plaisir certain voire un enchantement cette année : La Grande Illusion, La soif du Mal, L’impératrice Weng Fei, Le Coup de l'escalier, Le solitaire, Le Fantôme et Mme Muir (j'ai en profité pour regarder l'affaire Cicéron en DVD du même auteur), Ascenseur pour l’Échafaud, Les enfants du paradis, Le carrosse d'or
Je regrette d'avoir loupé 5 pièces faciles, blow out et la servante. Mais pour Blow Out, c'est réparé, je me le suis fait offrir.

 

Correction : (re)vues en salles*
Et un oubli : Little Odessa.

 

La Grande illusion ! Je l'ai oublié dans mes merveilles de l'année ! Je corrige ça de suite.
Tu t'es fait plaisir en terme de chefs d’œuvres redécouverts. Little Odessa est superbement noir, un excellent James Gray.
Antoine a bien eu du mérite de se taper Sherlock Holmes en salle. Moi j'en ai eu à visionner Amour et Bellflower. Les autres sont nuls mais regardables en effet.
Merci pour ce commentaire en tout cas !

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