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samedi, 31 décembre 2016
Cimes cinéphiliques 2016
Qui succède à Il est difficile d'être un dieu d'Alexeï Guerman au titre de meilleur film de l'année ? La réponse dans notre habituel top 10, suivi de son flop 10 tout aussi subjectif.
Au sommet cette année
1) Ma Loute de Bruno Dumont : Grand film de déséquilibrés, mélange génial de l'absurde et du burlesque, de l'humour noir rouge pétant et du bleu azur mystique.
2) The Assassin d'Hou Hsiao-hsien : À force de films sociaux grisâtres et de blockbusters saturés de CGI on avait presque oublié que le cinéma pouvait atteindre des sommets de beauté picturale.
3) Everybody Wants Some !! de Richard Linklater : Parenthèse enchantée d’une jeunesse maladroite et nonchalante filmée d'un regard nostalgique et bienveillant.
4) The Strangers de Na Hong-jin : Le tourment horrifique d'une pauvre âme confronté au Mal, prise au piège d'un tourbillon de noirceur entre nature et civilisation, burlesque et fantastique, démons et fantômes.
5) Mademoiselle de Park Chan-wook : La délicieuse et perverse réconciliation entre les infortunes de la vertu coréenne et les prospérités du vice japonais.
20:27 Publié dans Cinéma | Tags : top 10, flop 10, sylvain métafiot, cimes cinéphiliques 2016, homeland : irak année zéro, abbas fahdel, le garçon et la bête, mamoru hosoda, peur de rien, danielle arbid, high-rise, ben wheatley, la mort de louis xiv, albert serra, les huit salopards, quentin tarantino, poesía sin fin, alejandro jodorowsky, mademoiselle, park chan-wook, the strangers, na hong-jin, everybody wants some !!, richard linklater, the assassin, hou hsiao-hsien, ma loute, bruno dumont | Lien permanent | Commentaires (3)
samedi, 17 décembre 2016
La tôle et le sexe : l’irrépressible désir technique chez Cronenberg
Article initialement publié sur Le Gazettarium
S’il est admis que le progrès technoscientifique est généralement bénéfique à l’humanité, il faut cependant considérer qu’il peut aisément se retourner contre nous avec force et violence. L’innovation d’un côté et la sécurité de l’autre se livrent une course parallèle démesurée. La seconde essayant de rattraper la première par le biais de la prévention (dispositifs de contrôle techniques, déontologiques, législatifs, réglementaires, etc.) pour éviter de se satisfaire d’une simple réparation de dommages.
21:04 Publié dans Cinéma | Tags : gazettarium, abolire la réalité, amor fati, crash, cronenberg et le désir de la violence technique, existenz, jean brun, la liberté par l'autodestruction, la mouche, machine, métamorphose, puissance onturgique de la technique, science-fiction, screamers de peter weller, sexe, sylvain métafiot | Lien permanent | Commentaires (0)