Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 18 décembre 2010

Philosopher à 4 ans : et ce n'est qu'un début !

La philosophie à 4 ans : ce n’est qu’un début !

 

59074488.png

 

Le film « Ce n’est qu’un début » est sorti au cinéma le 17 novembre, et pourtant je n’en ai entendu parlé que très récemment. Il vous invite à suivre des cours de philosophie à l’école d’application Jacques Prévert de Le Mée-sur- Seine, dans une ZEP de Seine-et-Marne. Rien d’extraordinaire me direz-vous ? Les cours de philosophie on connait et c’est juste rébarbatif. Sauf que ces ateliers à visée philosophique se déroulent en maternelle avec des élèves de 4 ans !




 

Qu’est-ce qu’un enfant de 4 ans sait sur l’amour ? la richesse ? l’intelligence ? La bande annonce nous apporte déjà quelques réponses. « L’amour c’est le code ». « Une fille ça peut pas être amoureuse d’une autre fille ». Les enfants ont-ils réfléchi tous seuls à ces questions ? On en doute. L’influence des parents est bien présente et c’est justement ce que je trouve intéressant dans ce film : comprendre les codes de la société grâce aux enfants, savoir ce que disent les adultes chez eux, loin des conventions.

 

D’ailleurs je me demande bien à quoi ressemblent les parents de cette petite fille qui dit : « Il est en prison Nicolas Sarkozy ».

 

Mais ce film, que je n’ai toujours pas vu bien que je vous en parle, dévoile aussi des fractures plus profondes, comme ce petit garçon qui dit « Moi j’aimerais bien être blanc et pas noir ». Je ne pensais pas entendre un enfant de 4 ans prononcer ces paroles. Existe-t-il une telle fracture entre les blancs et les noirs en France ? Le racisme est-il déjà (omni)présent dans la vie d’un enfant de 4 ans ?

 

Je vous en dirais plus sur ce film quand je l’aurais vu. En tout cas j’espère y trouver une réponse au problème de ma vie : où ranger le nutella ?

GN

(extrait du film)

dimanche, 12 décembre 2010

Critique de film : Monsters de Gareth Edwards !

Monsters

 de Gareth Edwards

 Monsters-Affiche-USA-1.jpg

Caméra infra rouge, un militaire chantonne la Walkyrie, clin d'oeil à Apocalypse Now. On est pourtant bien loin des hélicoptères qui survolent la côte au son de Wagner pour traumatiser la population vietnamienne. Pas de vues aériennes grandioses ni de mise en scène spéctaculaire, Gareth Edwards qui vient pourtant des effets spéciaux a choisi de faire un film de science fiction minimal plus proche d'un road movie sentimental que de Terminator Renaissance. 

Lire la suite

mardi, 07 décembre 2010

Sur le fil de la machette

Machete-Full-Poster-2.jpg

 

Souvenez-vous, c’était en juin 2007, Quentin Tarantino et Robert Rodriguez décident de sortir un diptyque de film d’horreur-épouvante intitulé GrindHouse et composé de deux hommages aux vieilles séries B des années 70 : Boulevard de la mort de Tarantino et Planet Terror de Rodriguez. Le second étant nettement meilleur que le premier, Tarantino se faisant de plus en plus bavard dans ses films (comme en atteste Inglorious Basterds). Bref, ces deux bonnes parodies débutaient chacune par une flopée de fausses bandes-annonces dans le pur style GrindHouse et réalisée par des maîtres du genre comme Rob Zombie (La maison des 1000 morts, The devil’s rejects), Eli Roth (Cabin fever, Hostel), Edgar Wright (Shaun of the dead, Hot Fuzz, et le récent Scott Pilgrim) et Robert Rodriguez himself (El Mariachi, Une nuit en enfer, Sin city). Parmi ces petits chefs-d’œuvre figurait Machete qui fut tellement acclamé par les fans qu’ils réclamèrent un véritable long-métrage. C’est désormais chose faite.

Lire la suite

samedi, 23 octobre 2010

Oh oui, Facebook-moi !

 

the-social-network-movie-poster.jpg

 

Un film sur Facebook donc. LE film sur Facebook dont on parle tant. Heureusement, non, mais nonusverrons cela plus bas, en détails. Quoi qu’il en soit, l’évènement était d’autant plus attendu qu’on retrouve le doué David Fincher aux manettes et Aaron Sorkin (créateur de la série The West Wing) au scénario. Après un décevant Benjamin Button, allions-nous retrouver l’excellence d’un Zodiac ? Pas si sûr…

Lire la suite

jeudi, 22 juillet 2010

Inception : Nouveau chef d'oeuvre de Christopher Nolan

Inception : Nouveau chef d'oeuvre de Christopher Nolan

inception-trailer-movie-leonardo-de-caprio1.jpg

 

On savait Christopher Nolan doué pour les films, jamais je n’aurai pu imaginer vouloir revoir un film autant qu’après celui-ci…

Christopher Nolan, signe là avec le Prestige (the Pledge), Batman Begins The Dark Night et The Memento, un de ses plus grand succès.

Pour un film doté d’un si gros budget et visant un si grand public on aurait pu a priori penser que l’histoire aurait été fade, et bien pantoute !!! (Comme dirait nos amis québécois .)

Lire la suite

samedi, 26 juin 2010

Attention, chiens méchants !

Dog pound.jpg

 

Euphémisme ? « Méchants » c’est en effet le moins que l’on puisse dire à propos des délinquants en culotte courte qui hantent les couloirs de la prison d’Enola Vale aux Etats-Unis. La féroce description d’un univers carcéral particulier par un p’tit gars de chez nous. Un cri de rage dans la torpeur cinématographique du moment.

 

Dog pound (prix du Meilleur Nouveau Réalisateur 2010 au festival de Tribeca fondé par Robert De Niro à New York) est le deuxième film du français Kim Chapiron. Après avoir fondé le collectif Kourtrajmé avec Romain Gavras (fils du grand Costa) en 1995 et réalisé le dispensable Sheitan en 2005, il plonge avec fracas dans le grand bain pénitencier. C’est donc à Enola Vale que nous séjournerons, en compagnie de trois jeunes voyous (quoique Davis…) : Davis donc, 16 ans, trafic de drogues ; Angel, 15 ans, vol de voiture avec agression ; et Butch, 17 ans, violence sur un officier de probation. Trois cas différents, une seule prison. Où l’ultraviolence règne. Suivez le maton.

Lire la suite

mardi, 11 mai 2010

Mise en abyme comic

KA6.jpg

 

Comique, certes, mais sanglante également. Vous l'aurez deviné, Kick Ass est au menu aujourd'hui. Encore un film de super-héros inspiré d'un comic-book ? Oui et non. Si c'est bien à une adaptation d'un comics de Mark Millar & John Romita Jr. (2008) que nous avons affaire, point de véritable super-héros ici. C'est même tout le propos de ce long-métrage de Matthew Vaughn, déjanté et ultraviolent (classé Restricted aux Etats-Unis), mettant en scène une remarquable auto-ironie désabusée sur le monde de l'imaginaire adolescent. Le tout porté par une bande originale décapante (Stand Up et Omen de Prodigy vont résonner longtemps).

 

Dave Lizewski (Aaron Jonhson) est un adolescent gavé de comics qui ne vit que pour ce monde de super-héros et d'incroyables aventures. Décidé à vivre son obsession jusque dans la réalité, il se choisit un nom - Kick-Ass - se fabrique lui-même un costume, et se lance dans une bataille effrénée contre le crime. Dans son délire, il n'a qu'un seul problème : Kick-Ass n'a pas le moindre superpouvoir... Il fera pourtant la rencontre de trois autres super-héros également déterminés à faire régner la justice.

 

Lire la suite

lundi, 19 avril 2010

Désillusions retrouvées

ajami 2.jpg

 

Cela faisait longtemps ! Cela faisait longtemps qu'on n'avait pas vu un film nous embarquer avec brio dans un déluge de destins croisés, tous aussi dramatiques les uns que les autres. Il faut remonter au sublime Magnolia de Paul Thomas Anderson pour se remémorer une telle maîtrise du sujet. Mais point de Los Angeles sous une pluie de grenouilles, ici. Ajami est un thriller se déroulant dans le quartier éponyme et cosmopolite de Jaffa, non loin de Tel-Aviv. Aux commandes le juif israélien Yaron Shani (également interprète de Binj le cuistot) et le chrétien palestinien Scandar Copti (à gauche sur la photo suivante) signent une œuvre noir, au terme de laquelle on se demande à quoi se rattacher pour avancer sans lâcher prise.

 

Lire la suite

mardi, 12 janvier 2010

Une offre qu’il ne pourra pas refuser

Proposition4.jpg

 

Il fait chaud, trop chaud, dans cette immense plaine aride qu'on appelle l'Australie, ce pays au bord de l'explosion. La chaleur suffocante semble figer les corps sur place ainsi que leur environnement exceptionnel (« foutu pays ! »). La sueur crasse se mêle au dégout qui se lit sur les visages du capitaine Stanley (excellent Ray Winstone) et de Charlie Burns (Guy Pearce). Ces deux hommes déterminés, aux deux extrémités de la loi, passent un marché secret et décisif. C'est le début de ce western impitoyable, The proposition, déployant une énergie féroce et mortifère.

 

Lire la suite

samedi, 28 novembre 2009

Mademoiselle Chambon

 

Mademoiselle-Chambon_2_galleryphoto_portrait_std.jpg

 

Dans la continuité de Je ne suis pas là pour être aimé, Mademoiselle Chambon est une fresque de la pudeur des sentiments, on y retrouve les mêmes thèmes chers à l'auteur comme l'amour extraconjugal et donc interdit, la présence d'un père seul, dans une maison de retraite, qui chaque semaine reçoit la visite de son fils qui vient prendre soin de lui. Une fois encore, en se basant sur le thème de la rencontre hasardeuse entre deux êtres que tout semble opposés, Stéphane Brizé nous parle de l'amour avec un grand A, l'amour qui ne se traduit pas par des mots mais par des gestes, un amour subtil qui dans les deux cas, se manifeste par une passion commune, dans le premier cas, la danse et dans le deuxième cas, le violon.

 

Lire la suite