lundi, 12 juillet 2021
Quentin Dallorme : « Ramer est un fantastique moyen de trancher l’eau comme l’angoisse. »
« Le cœur sur l’eau », premier roman de Quentin Dallorme, c’est celui du jeune Hugo, à un âge où les aspirations individuelles se bousculent à des désirs inconnus, où le besoin de reconnaissance et de chaleur se heurte aux affres de la solitude, des amitiés courbes et des incompréhensions familiales. Tiraillé entre la terre et le ciel, l’auteur ancre la vie de son personnage dans son propre lieu de vie, Nantua, petite ville de l’Ain au pied du plateau de Chamoise et bordée par un lac couleur émeraude. Un environnement naturel propice à la contemplation spirituelle, à l’élan poétique, comme à l’intensité sportive la plus vivifiante.
Le Comptoir : À quand remonte le désir (ou la volonté) d’écrire cette histoire ?
Quentin Dallorme : Aux premières foulées en forêt lors de ma préadolescence. J’ai toujours ressenti un intense sentiment de liberté relié aux odeurs, aux couleurs et à l’ambiance des sous-bois. À cette époque j’étais mû par une houle de sensations.
Peu à peu, l’âge venant, les perceptions se sont étirées, sont devenues questionnement. Cette histoire résulte d’un regard sur l’enfance et le groupe, regard ouvrant par la même occasion un sentier mémoriel au travers d’expériences sensitives vécues.
Le désir d’écrire était sous-cutané, il m’a toujours poursuivi. Auparavant, chanter ou simplement vivre ces moments relevait du même besoin. La volonté de raconter précisément une histoire est venue quant à elle de la pratique de l’écriture et de l’évaluation : tout ce que j’observe en moi et alentour.
dimanche, 14 novembre 2010
Vivons nous l'adolescence de l'équitable ? (1/5)
Vivons nous l'adolescence de l'équitable ? (1/5)
Une crise identitaire, un manque d'orientation, des difficultés à accepter les critiques ainsi que des points noirs couplés à de fortes variations de morales, cela ressemble fort aux symptômes de la crise de l'adolescence. Quant on sait que les risques de suicide sont plus élevés à cette période et qu’à contrario les plus belles histoires sont vécues à ce moment charnière de la vie, il y a fort à parier que l'équitable va vivre sa plus profonde réflexion depuis sa création. Et ça a déjà commencé sans que l'on s’en rende compte véritablement.
10:41 Publié dans Actualité, Economie | Tags : commerce équitable, adolescence, concurrence, environnement, grande surface, crise identitaire | Lien permanent | Commentaires (0)