dimanche, 28 décembre 2008
Au feu les tarés !
Cela pourrait être le cri du patron de la CIA, passablement effondré que « l’intelligence » américaine se réduise à peau de chagrin.
Burn After Reading ? Un concentré d’abrutis finis tous plus en-dessous du dessous que le voisin. De l’ancien espion de la CIA, alcoolique et éructant des sublimes « fuck » toutes les trente secondes ; au prof de gym neu-neu, les écouteurs greffés aux oreilles, une paille greffé à la bouche et une coupe de cheveux (mon Dieu quelle coupe ! 80’ forever) greffé à la tête ; en passant par un agent obsédé sensiblement parano, le dernier film des frères Coen nous livre, sur un plateau marshmallow, un ramassis de ratés attachant et drolissimes à souhait.
Pas sûr, cependant, que cela en fasse un grand film…
19:46 Publié dans Cinéma | Tags : burn after reading, cinéma, frères coen, cloney, brad pitt, no country for oldman, au feu les tarés, film, sylvain métafiot, critique | Lien permanent | Commentaires (1)