vendredi, 24 mai 2013
Endless party
Ou quand Jay Gatsby rencontre Philippe Muray et les idées noires de Franquin.
« Ils ne font pas rien puisqu’ils font la fête. Et, de cette manière, la notion d’action négatrice du donné connaît une nouvelle existence parodique qui remplace avantageusement l’ancienne notion d’action disparue depuis longtemps. »
Après l’Histoire I
« Tant qu’il n’y avait pas identité entre monde et homme, il y avait Histoire. L’identité d’Homo festivus et du monde hyperfestif révèle la fin de l’Histoire. Cette identité supprime le désir qui avait fait l’Histoire. Cette fin n’est le nouveau commencement de rien. Les négateurs de la fin de l’Histoire sont ceux qui ont aussi le plus fait pour qu’elle s’arrête, en combattant la négation qui est la possibilité de sa perpétuation. L’individu qui clame que l’Histoire n’est pas finie tout en luttant contre les résidus de barbarie qui la faisaient exister est un personnage comique de notre temps. »
Le Portatif
Sylvain Métafiot
17:13 Publié dans Cinéma | Tags : endless party, the great gatsby, cinéma, fête, philippe muray, idées noires, franquin, homo festivus, dicaprio, après l'histoire, sylvain métafiot, new-york, le portatif, délire, mélancolie, gatsby le magnifique, francis scott fitzgerald, baz luhrmann, tobey maguire, danse, gouffre, stars | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 11 septembre 2008
One Flat Thing : Reproduced (danse contemporaine)
C’était Jeudi 11 septembre, 17h20 sur Arte...
À cette heure-ci, il n’y avait qu’un seul programme qui valait la peine... et quelle peine !
Durant près de 26 minutes, le chorégraphe Mourad Merzouki nous montre un ballet moderne hors du commun.
La scène se compose de vingt tables sur lesquelles évoluent quatorze individus. À première vue, des danseurs qui utilisent des tables pour leurs jeux de scènes... vous allez me dire qu’il n’y a rien de très original.
Pourtant la chorégraphie est surprenante ! Les gestes sont tantôt lents, tantôt rapides, brusques et incompréhensibles. On a parfois l’impression que le ballet fut monté à l’envers. Mais ce tour de force est accentué par l’impeccable réalisation de Thierry de Mey. Il filme le spectacle en parfaite adéquation avec ce dernier, proposant par la même occasion des plans très forts. Tout ces corps s’expriment de manières étranges.
Un film étrange et dérangeant, que je vous conseille de visionner. En effet, il pourrait en attirer plus d’un vers le monde de la danse.
D’ailleurs, la danse est à l’honneur sur Arte durant la Biennale de la danse à Lyon jusqu’au 30 Septembre.
Ce film est le pendant du spectacle de M Merzouki actuellement en représentation à cette même Biennale à Lyon. Donc, si vous le pouvez, précipitez-vous voir ce spectacle !
Laurent
20:05 Publié dans Littérature | Tags : one flat thing reproduced, danse, contemporaine, arte | Lien permanent | Commentaires (3)
dimanche, 07 septembre 2008
Une touche de féminité
Didier et Alexis de MaPauseCafé ont eu la chance de passé une soirée avec Leila. Sous ce joli prénom, se cache une jeune femme passionnée de danse orientale. Leila nous l’a donc fait découvrir, pour notre plus grand plaisir ! Elle nous a fait ressentir la grâce, de la féminité et de la dimension artistique de la danse orientale.
« Si tu danses la beauté même dans la solitude du désert tu trouveras un œil émerveillé. »
Kalil Gibran
La sensualité et la douceur qu’exprime la danseuse orientale ne sont qu’une partie de sa féminité.
Sa souplesse ainsi que sa vitalité permettent de ressentir tout l’amour et la souffrance qui nourrissent sa vie.
Différents styles de danse orientale existent suivant les régions du monde arabe.
On distinguera, en ce qui concerne l’Egypte, deux types de danse :
- Le sharki
- Le baladi (danse populaire)
L’équipe de MaPauseCafé, toute innocente, s’étonne que cet art soit uniquement destiné aux femmes ! Mais Leila nous précise que les hommes peuvent aussi danser orientale. De nombreux professeurs renommés dans le monde entier tel que Mahmoud Reda ou Yousry Sharif ont permis aux hommes de se distinguer dans ce monde longtemps réservé aux femmes.
La danse orientale (raks el sharki en arabe) est née en Egypte à partir du 16ème siècle.
On distingue tout d’abord les » gawazee », une minorité tsigane qui danse dans les lieux publiques. Ce sont ces danseuses que rencontreront les soldats de Bonaparte dès 1798 dans les campagnes du sud de l’Egypte. Les « gawazee » seront bannies par le sultan Mohammed Ali dès 1834 de la Haute –Egypte.
Parallèlement à ces femmes à mauvaises réputations, les « almées » connaissent un très grand succès. Ces danseuses de bonne famille qui ne se produisent que devant les femmes font honneur à la danse orientale dans le monde arabe. Leur finesse et leur grâce permettront d’introduire dès le 20ème siècle la danse au cinéma. Certaines grandes figures de la danse orientale telle que Naima Akef , Samia Gamal ou encore Tahiya Carioca auront permis une reconnaissance à cet art encore peu considéré par les professionnels de la danse en Europe.
Les grandes danseuses actuelles sont pour la plupart Egyptiennes, mais de nombreuses écoles de danse orientale ouvrent leur porte dans le monde entier.
Voici les noms de grandes danseuses actuelles : Randa Kamel, Dina, Soraya Zaied (Brésilienne) ou encore Rajaa Dussart (Maroc).
Leila nous rappelle une belle citation du défunt Maurice Bejart car la danse c’est
« un minimum d'explications, un minimum d'anecdotes, et un maximum de sensations »
Donc merci Leila pour cette très belle soirée !
18:37 Publié dans Littérature | Tags : danse orientale, danse, arabe, sharki, baladi | Lien permanent | Commentaires (0)