mercredi, 26 mars 2014
Orwell : le frivole et l’éternel
« Ce qui me pousse au travail, c’est le sentiment d’une injustice et l’idée qu’il faut prendre parti, car même si nous ne pouvons rien empêcher, il faut tenter quelque chose pour s’y opposer. »
Le plus grand écrivain politique du XXe siècle détestait la politique. L’homme aux mots simples et au regard innocent n’était pas avare en paradoxes, lui qui se définissait par provocation comme anarchiste conservateur tout en précisant que « la vraie distinction n’est pas entre conservateurs et révolutionnaires mais entre les partisans de l’autorité et les partisans de la liberté. » (Lettre à Malcom Muggeridge, 1948). Partisan de la liberté, il l’était assurément, ne cessant de mettre en garde contre la politique qui, « par sa nature même, implique violence et mensonge. » Mais sa méfiance se portait contre tous ceux persuadés de détenir la vérité et forçant les autres à s’y soumettre.
19:34 Publié dans Actualité, Littérature | Tags : gazettarium, 1984, écriture, écrivain, éternel, frivole, guerre, horreur, intellectuel, jardinage, la ferme des animaux, langage, liberté, orwell, politique, poum, simon leys, socialisme, stalinisme, sylvain métafiot, totalitarisme, tyrannie, vie simple. | Lien permanent | Commentaires (0)