mardi, 09 avril 2013
Cinéma : cachez cette bande-annonce que je ne saurais voir
Article initialement paru sur RAGEMAG
Une fois n’est pas coutume, ce n’est pas la critique d’un ou plusieurs films que nous vous proposons cette semaine mais celle… d’une bande-annonce. Ou plutôt de l’archétype de LA bande-annonce, notamment américaine. Vous l’aurez sans doute remarqué, mais on assiste depuis quelques années à une véritable homogénéisation des trailers outre-Atlantique, principalement ceux des blockbusters, productions destinées au plus grand nombre. Petit décryptage.
14:35 Publié dans Cinéma | Tags : 8 12, alain resnais, ragemag, sylvain métafiot, alexandre hervaud, alfred hitchcock, alien, axel brücker, bande-annonce, blockbusters, boulevard de la mort, bruno dumont, camille claudel 1915, chefs d'eouvres, cinema, citizen kane, climax, comedian, david lynch, détective, docteur folamour, eraserhead, federico fellini, festival lumière 2012, g.i. joe conspiration, gremlins, grindhouse, h2g2 le guide du voyageur intergalactique, haikus, ironie, jack le chasseur de géants, jean-luc godard, joe dante, joseph kahn, l'affaire thomas crown, la cité des ténèbres, le miracle de la 34e rue, man of steel, millenium, oblivion, orange mécanique, orson welles, perles, planète terreur, prometheus, psychose, quentin tarantino, racoleur, ridley scott, robert rodriguez | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 28 juin 2011
Politique-fiction
Tiens, et si on jouait à la politique ? On dirait que moi je suis le Président et toi mon Premier ministre. Hein, qu’est-ce que t’en dis ? Voila, en substance, ce qu’Alain Cavalier aurait pu dire à Vincent Lindon avant qu’ils commencent ensemble cet étrange film qu’est Pater, mi-documentaire intimiste, mi-fiction politique (à moins que ce ne soit un documentaire politique parsemé de fiction intimiste, je ne sais plus), qui fait sourire autant qu’il émeut et qui ne cesse d’embrouiller le spectateur. Et on les regarde s’amuser comme des gamins, à jouer au Chef de l’Etat et au Chef du gouvernement (à moins que ce ne soit au papa et au fiston, je ne sais vraiment plus), sous nos yeux ébahis de tant de candeur et d’ironie. On se dit « c’est un véritable foutage de gueule ! Ils se moquent de nous ! », mais non, on se laisse attendrir par l’autodérision et contaminer par la drôlerie des situations. Et là, on a repense à La Conquête…
02:00 Publié dans Cinéma | Tags : pater, alain cavalier, vincent lindon, pouvoir, autofiction, politique-fiction, documentaire, ironie, la conquête, politique, sarkozy, sylvain métafiot | Lien permanent | Commentaires (1)