samedi, 23 mars 2013
L’Autre, ce facho. L'intolérance des tolérants
« Il n’y a que violence dans l’univers ; mais nous sommes gâtés par la philosophie moderne qui nous dit que tout est bien, tandis que le mal a tout souillé, et que, dans un sens très vrai, tout est mal, puisque rien n’est à sa place »
Joseph de Maistre
Ces derniers temps, les débats ont été vifs autour du projet de loi légalisant le mariage hétérosexuel. Tellement vifs que l'insulte et la diffamation ont souvent pris le pas sur l'échange d'arguments raisonnés. De formidables non-débats ont ainsi eu lieu un peu partout consistant à imposer son opinion au lieu d'écouter celle d'autrui. Belle conception de l'Autre et de la démocratie s'il en est. Analyse d'un certain dogmatisme cool et branché, qui dépasse le cas du mariage homosexuel, en compagnie, notamment, de quelque uns de ses plus grands pourfendeurs : Philippe Muray, Marcel Gauchet et Pierre-André Taguieff.
16:51 Publié dans Actualité | Tags : l'autre, facho, tolérance, intolérance, belles âmes, vertueux, liberté d'expression, deux vitesses, sylvain métafiot, joseph de maistre, philippe muray, marcel gauchet, pierre-andré taguieff, mariage gay, homosexuel, empire du bien, dogmatisme, débat, arguments, raison, cool, branché, insulte, méchants, civitas, didier lestrade, fanatiques, homophobes, catholiques, mariage pour personne, extrême-droite, gauche, libéral, humaniste, mal, histoire, point godwin, hitler, nazi, pierre bergé, jean-michel ribes, christian assaf, south park, maxence caron, bougisme, progressisme, femen, rire, racisme | Lien permanent | Commentaires (4)
lundi, 14 décembre 2009
Le principe de cruauté
La cruauté, à la différence de la violence qui peut être utilisée à des fins justes pour empêcher un mal plus grand, reste un acte de démesure sans d'autres visées que l'excès. Et dans sa démesure elle échappe à tout discours, à toute pensée. Ce qui explique qu'on la relègue à la part inhumaine de l'homme, à quelque chose qui serait contre nature. On pense généralement que la cruauté relève du monstrueux donc de l'inhumain. Or n'est-elle pas, au contraire, un propre de l'homme dans la mesure où on ne la retrouve pas dans le reste de la nature, chez les animaux par exemple : les animaux sont violents uniquement pour la possession du territoire, pour la possession des femelles, mais jamais gratuitement.
00:30 Publié dans Actualité | Tags : le principe de cruauté, barbarie, michel erman, pulsion cruelle, terrorisme, essai sur la passion du mal, inhumain, mal, violence, sadisme, michel foucault, primo levi, sylvain métafiot | Lien permanent | Commentaires (2)