vendredi, 18 septembre 2009
« Si tu vis c’est à cause de moi ! »
Un uppercut ! C'est ce qu'on prend en pleine face car il existe une catégorie particulière de films qui vous laisse K.O. après visionnage. Qui continus de vous hanter longtemps après, vous laissant un goût âpre dans la bouche. Comme une sensation de vertige incessante. Un prophète est de ces films là (Grand Prix du Festival de Cannes). On n'en sort pas indemne. Un long-métrage de ce gabarit calme son homme, radicalement. On sort de la salle en silence, comme après avoir subi un choc. Jacques Audiard est l'homme derrière cette œuvre puissante, après le déjà très sombre De battre mon cœur s'est arrêté. Le fils d'un tonton flingueur (l'immense Michel Audiard) confirme ainsi son statut de grand, très grand cinéaste. Ainsi qu'un scénariste hors pair (avec Abdel Raouf Dafri), nous transportant dans la peau d'un marginal que l'on aura bien du mal à reconnaître à la fin.
21:06 Publié dans Cinéma | Tags : un prophète, prison, enfer carcéral, niels arestrup, tahar rahim, chef d'oeuvre, film noir, thriller, malfrat, école du crime, grand prix du festival de cannes, oz, jacques audiard, sylvain métafiot | Lien permanent | Commentaires (2)