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mardi, 01 mars 2011

Radiohead : envers et contre les masses.

 

Radiohead : envers et contre les masses.

 

Critique à l’usage du plus grand nombre.

 

Chez l’EPICier, on aime Radiohead. En tout cas, j’aime Radiohead. Je fais partie de ces snobs prosélytes qui vous cloueraient au pilori si vous aviez le malheur de dire que Radiohead c’est « surfait », « chiant » ou encore « geignard ». Toute sortie d’album a valeur d’événement pour moi. C’est comme ça. Sur demande spéciale, voici une critique du Radiohead nouveau, mais qui prend le parti de s’adresser aux néophytes comme aux fans. Histoire de laisser aux critiques tout-puissants des grands noms de la presse rock leurs petits pré-carrés, eux qui voient dans le blog la démocratisation – et donc la mise à mal – de leur métier.

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Le dernier album de Radiohead, The King of Limbs, est sorti le 19 février et a pris tout le monde de court. Aucune promotion. Aucun signe annonciateur. Rien. Peu surprenant toutefois, puisque le groupe a toujours fonctionné sur le contrepied, musical comme commercial. In Rainbows, ça vous dit quelque chose ? Un vrai doigt d’honneur à l’industrie musicale : un album disponible en téléchargement sur le site du groupe trois mois avant sa sortie chez les disquaires, à un prix fixé par l’acquéreur, la gratuité en option. Fort de sa réputation et de ses deniers, le groupe en écoula 3 millions de copies en 10 mois. Comme disent les américains : bravo.

 

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