mardi, 28 juin 2011
Politique-fiction
Tiens, et si on jouait à la politique ? On dirait que moi je suis le Président et toi mon Premier ministre. Hein, qu’est-ce que t’en dis ? Voila, en substance, ce qu’Alain Cavalier aurait pu dire à Vincent Lindon avant qu’ils commencent ensemble cet étrange film qu’est Pater, mi-documentaire intimiste, mi-fiction politique (à moins que ce ne soit un documentaire politique parsemé de fiction intimiste, je ne sais plus), qui fait sourire autant qu’il émeut et qui ne cesse d’embrouiller le spectateur. Et on les regarde s’amuser comme des gamins, à jouer au Chef de l’Etat et au Chef du gouvernement (à moins que ce ne soit au papa et au fiston, je ne sais vraiment plus), sous nos yeux ébahis de tant de candeur et d’ironie. On se dit « c’est un véritable foutage de gueule ! Ils se moquent de nous ! », mais non, on se laisse attendrir par l’autodérision et contaminer par la drôlerie des situations. Et là, on a repense à La Conquête…
02:00 Publié dans Cinéma | Tags : pater, alain cavalier, vincent lindon, pouvoir, autofiction, politique-fiction, documentaire, ironie, la conquête, politique, sarkozy, sylvain métafiot | Lien permanent | Commentaires (1)