mercredi, 02 juillet 2014
Zero Theorem, l'équation à somme nulle
Prenez un réalisateur en franche décrépitude artistique depuis une bonne quinzaine d'années, Terry Gilliam, après d'indéniables réussites malgré leur statut dévalorisant de « films cultes » (Sacré Graal !, Brazil, L'Armée des douze singes, Las Vegas Parano).
Ajoutez un terrain totalement inconnu et d'une originalité folle, c'est-à-dire un univers futuriste semi-totalitaire pas effrayant pour un sou mais ridicule à peu de frais : bardé de câbles fluo, de costumes en plastique, de gadgets lumineux, de sectes farfelues, d'individualisme forcené, de caméras cachées, de méchants loufoques... Soit un prétexte décoratif à la quête méta-physique d'une mystérieuse théorie mathématique unifiant le chaos et le néant par l'absurde (seize ans après Pi de Darren Aronofsky).
08:08 Publié dans Cinéma | Tags : zero theorem, terry gilliam, sylvain métafiot, film futuriste, semi-totalitaire, câbles fluo, plastique, caméras, loufoque, rigolo, mauvais, auto-caricature, parodie, même, méta-physique, théorie mathématique, absurde, néant, chaos, trou noir, fantasme sexuel, contre-utopie, science-fiction, naïveté, critique, aliénation capitaliste, consommateur, vidéosurveillance, qohen, sociopathe, christoph waltz, mélanie thierry, matt damon | Lien permanent | Commentaires (2)