mercredi, 22 octobre 2014
Bande de filles : diamants noirs sur fond gris
Marieme, 16 ans, se lie d’amitié avec trois filles, petites frappes mais grandes gueules, pour s’extraire d'un quotidien aussi morne que le béton qui l'entoure.
Un énième « film de banlieue » à visée sociale ? Ce serait réducteur. Mettons d’emblée les choses au clair. Si, fait rare, en adoptant le point de vue féminin Bande de filles fait cruellement ressentir l’oppression masculine dans les quartiers, le film ne se limite pas à un pamphlet féministe convenu. C’est avant tout la lutte personnelle d’une fille qui mange le sol, se relève, et frappe à son tour.
18:17 Publié dans Cinéma | Tags : bande de filles, diamants noirs sur fond gris, banlieue, sylvain métafiot, cinéma, violence, émancipation, para one, marieme, céline sciamma, rihanna, light asylum | Lien permanent | Commentaires (1)