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mercredi, 14 septembre 2011

Eloge de l’EdN

nuisances.jpg

 

« Comme passent une époque et sa chance,

La mémoire cherche à renouer

Le fil du temps

Pour sortir

Du

Labyrinthe de

Trouble et de griefs

Dont le suspens d’une révolution

Inachevée prolonge indéfiniment les détours »

Discours préliminaire de l’Encyclopédie des Nuisances (novembre 1984)

 

EdN ou Encyclopédie des Nuisances : certainement l’entreprise intellectuelle et éditoriale la plus élaborée, la plus revigorante, la plus ébranlante de ces vingt-cinq dernières années. Sous l’égide de Jaime Semprun (bien moins connu que son père Jorge mais non moins doué quand à la qualité d’écrivain) et inspirés par l’Internationale situationniste, l’EdN a fait paraître une quinzaine de fascicules entre 1984 et 1992, avant de devenir une maison d’édition en 1991. Il est à noter que tous les ouvrages sont composés sur linotype avec des caractères de plomb : une merveille d’impression.

 

Encyclopédie des Nuisances, EdN,Jaime Semprun, George Orwell,  René Riesel, Jean-Marc Mandosio,Jacques Fredet,Baudouin de Bodinat,Günther Anders,Lewis Mumford,William Morris,Bernard Charbonneau,critique radicale, Miguel Amoròs,Theodore Kaczynski,Kostas Papaïoannou,Piergiorgio Bellocchio,Aldoux Huxley, Annie LeBrun, édition,Sylvain Métafiot,

Le projet de l’EdN et de sa maison d’édition ? La recension des nuisances, tant physiques que spirituelles, de notre monde moderne pour mieux les affronter dans une lutte à mort. Notamment, un combat féroce contre la technique, le capitalisme, le spectacle, le gauchisme, l’écologisme, le citoyennisme, et autres tares contemporaines. L’EdN cultive un brio pamphlétaire à travers l’exigence intellectuelle, la rigueur historique et le refus pur et simple de tout compromis avec le système médiatique et institutionnel : pas d’interviews, pas d’honneurs, pas de partenariats, pas de photos, pas de pub, etc. En somme, et pour reprendre les propos d’Annie LeBrun sur le peintre surréaliste tchèque Toyen qui s’accordent parfaitement à la volonté combative de Jaime Semprun et ses compagnons, l’EdN représente « la volonté intransigeante de ne pas se rendre ». Annie LeBrun qui partage une certaine analogie de pensée avec l’EdN, sans jamais y avoir pourtant participé. Soyons tout de même prudent avec certaines filiations…

 

Mais arrêtons de vouloir paraître aussi majestueux que le Roi. C’est peine perdue. La meilleure définition du projet de l’EdN demeure encore dans son propre prospectus, édité en septembre 1984 :

 

« À la différence de celle qu’inspirent régulièrement le marché de l’édition ou l’idéologie d’État, notre Encyclopédie ne se prétend nullement l’héritière et la continuatrice du vieux projet des encyclopédistes du XVIIIème siècle. Le seul rapport qu’elle souhaite entretenir avec l’aspect positif de leur entreprise de recensement, c’est d’en renverser le sens, aussi radicalement que l’histoire à renversé celui du progrès matériel qui portait leurs espoirs. Ainsi, pensons-nous d’ailleurs redonner tout son emploi historique à la négation passionnée des chaînes de la superstition et de la hiérarchie qui animait ce qui n’aurait été sans elle qu’un bien morne catalogue. Dans cette perspective, seul un véritable Dictionnaire de la déraison dans les sciences, les arts et les métiers peut-il constituer aujourd’hui la matière d’une Encyclopédie digne de ce nom.

L’existence des nuisances étant constatée, elle n’appelle que trop rarement les conclusions qui s’imposent : parce qu’elles ne sont pas comprises dans leur extension (bien au-delà de la seule pollution industrielle) ni dans leur unité (comme production centrale d’une société en guerre contre ses propres possibilités).

Il importait donc de présenter sous un jour véridique les efforts incessants qu’accomplissent ces envahissantes conséquences de leurs actes pour persuader les hommes de la puissance qu’ils ont acquise et les convaincre que leurs déboires ne doivent rien qu’à eux-mêmes. Car à travers les plus horribles méfaits d’une production fièrement émancipée de tout ménagement pour un quelconque équilibre naturel comme pour toute harmonie ancienne d’un milieu humain, c’est encore la liberté possible d’une époque qui erre désastreusement, et qui précipite dans le malheur historique ce qui se maintenait encore hors du champ de l’activité humaine ou ce qui se perpétuait d’un passé qui fut meilleur. Voilà une réussite dont cette organisation sociale ne se vante pas, et c’est pourtant la seule incontestable. Nous allons tenter de lui donner la publicité qu’elle mérite, sans pour autant avoir la faiblesse de croire qu’en aidant par ce moyen nos contemporains à admettre qu’ils font, pour leur malheur, de part en part leur monde, nous pourrions en quelque sorte les contraindre à le faire librement : qui recherche la liberté pour autre chose que pour elle-même mérite la servitude.

Ainsi on ne trouvera pas ici un vulgaire inventaire des sujets de lamentation. Les gémissements écologistes de cette époque ne sont que des sophismes. Demander à l’Etat aide et protection revient à admettre par avance toutes les avanies que cet Etat jugera nécessaire d’infliger, et une telle dépossession est déjà la nuisance majeure, celle qui fait tolérer toutes les autres. Le problème n’est même pas que les gens aient ou non la capacité de gérer eux-mêmes directement l’organisation existante des forces matérielles, car cette gestion ne saurait de toute façon être meilleure que ce trouverait à gérer, mais qu’ils acquièrent la capacité de juger tout cela, pour pouvoir le transformer au nom de besoins plus riches, excédant le cadre actuellement imposé à l’usage de la vie. Dans ce but, il nous semble urgent de reconstruire les bases du jugement autonome des individus sur leur monde, au premier rang desquelles se trouvent la mémoire historique et le langage, critique ou poétique, de la vie réelle. L’un des paradoxes de notre situation est que, dans l’actuelle décomposition de la société – cause et effet du renforcement permanent des contrôles étatiques et marchands –, il nous faut à la fois développer une critique qui mène au-delà de cet état de choses et reprendre à notre compte, préciser et approfondir, certaines qualités et valeurs que la bureaucratisation elle-même anéantit et qu’il avait semblé auparavant possible de directement dépasser dans l’abondance d’une construction libre de la vie.

Nous sommes ainsi, de quelque façon que l’on veuille nous considérer, d’une autre époque. Il ne dépend pas seulement de nous que cette époque soit en fait la prochaine, mais tout ce qui sera critiqué ici le sera cependant du point de vue de la liquidation sociale des nuisances matérielles et intellectuelles, pour reconstruire un tel point de vue, dont l’organisation présente de l’inconscience historique se croit prématurément débarrassée.

“Jamais il n’a été aussi difficile de comprendre le monde“, proclame avec outrecuidance une des publications aux prétentions encyclopédiques qui se font fort de l’expliquer à ses malheureux habitants. Quand à nous, nous ne proposons rien de tel, mais seulement de rendre concrètement sensible comment ce monde contient toujours la possibilité historique d’être transformé de fond en comble, pour devenir ainsi compréhensible par l’abolition des bases sociales du secret hiérarchique et du savoir spécialisé ; et comment il nie et combat cette possibilité. »

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Que l’on soit d’accord ou non avec les multiples regards ultra-critiques que l’EdN pose sur notre société industrielle et marchande n’est pas fondamental. L’important est de sentir un frisson nous parcourir l’échine qui explose en un violent électrochoc mental lorsque certaines de nos convictions les plus profondes sont rageusement mises à terre et allégrement piétinées par une puissance rhétorique inouïe mêlant une beauté de la langue (certainement la plus sublime qu’il nous est donné de lire dans le florilège des essais contemporains) et une pertinence argumentative acérée. Dans son prospectus, les éditions de l’EdN sont fière de publier des auteurs trop méconnus car essentiels (George Orwell, Miguel Amoròs, Günther Anders, Baudouin de Bodinat, Bernard Chardonneau, Jacques Fredet, Sophie Herszkowicz, Jean Levi, William Morris, René Riesel…) et autant fière, si ce n’est plus, de NE PAS publier d’autres auteurs beaucoup trop surestimés et surmédiatisés : Giorgio Agamben, Alain Badiou, Louis Althusser, Pierre Bourdieu, Michel Onfray, Roland Barthes, Jacques Derrida, Alain Finkielkraut, Antonio Negri, Jacques Rancière, Slavoj Zizek…

 

Une exigence éditoriale et une qualité intellectuelle que l’on retrouve dans la revue philosophique {L’autre côté}, à laquelle participe Jean-Marc Mandosio, une des figures majeures de l’EdN.

 

Mais comment rendre compte de cette constellation de libres-penseurs sans se vautrer dans le galvaudage, le contresens, la flagornerie, le poncif, la cuistrerie et autres tares de scribouillards contemporains (dont il serait bien prétentieux de s’exclure) ? Peut-être en citant l’hommage magnifique que Jean-Luc Porquet consacra à Jaime Semprun, dans Le Canard Enchaîné, lorsque celui-ci mourut en août 2010 : « Jaime Semprun était de ceux qui disent non. Qui sont contre. Pour qui la critique sociale est une nécessité vitale. […] On n'arrête pas le « progrès » ? Jaime et ses amis l'analysaient, perçaient son bluff, s'inscrivaient contre le nucléarisme, contre le TGV et son despotisme de la vitesse, contre la Très Grande Bibliothèque, contre les éoliennes, etc. Et argumentaient. Dans le camp d'en face, rien d'autre qu'une pensée magique (« Le progrès, c'est forcément bien ») et l'increvable mystique de la croissance. Chez eux, l'exercice de la raison, le déboulonnage des idoles, la volonté d'en finir avec la fausse conscience généralisée. […] Semprun avait l'exécration généreuse. Et BHL, Sollers, les insurrectionnistes-qui-viennent, les citoyennistes, tous des jean-foutre à ses yeux. […] En dehors, secret mais doué pour l'amitié, polémiste sans être sectaire, il était la rectitude même: irréductible. »

 

Peut-être également en laissant parler les auteurs publiés en reproduisant, en partie, le catalogue de l’Encyclopédie des Nuisances (2009).

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samedi, 10 septembre 2011

Et vous que faisiez-vous le 11 septembre 2001 ? [vidéo de noBragd]

Que faisiez vous le 11 septembre 2001 ? voilà la question qui est sur toutes lèvres en ce moment. 

11_septembrebis_1.jpg

 

notre nouvel expresso rédacteur a ainsi décidé de participer à un concours lancé par Canal + !

Le but était de répondre à cette question. La suite en vidéo :

 

vidéo pour :  http://www.facebook.com/Votre11Septembre?sk=wall
et toujours le site internet de noBragd : http://nobragd.wordpress.com/

 

Et vous vous faisiez quoi le 11 septembre 2001 ? 

dimanche, 28 août 2011

Nouvel expresso-rédacteur : noBragd

L'arrivée d'un petit nouveau sur mapausecafé est toujours un événement ! Voici sa présentation et bien sur sa première vidéo !

"Bonjour à vous cher pausecaféïnien !



Je suis noBragd, Antoine de mon vrai nom.

Depuis longtemps j'arpente les blogue divers et variés et il y a peu j'ai choisi de lancer le mien. Aimant réaliser des vidéos, j'ai proposé à l'équipe de mapausecafé (très sympathique d'ailleurs) d'en faire pour leur compte, à la fois pour distraire les internautes ayant une addiction à la caféine virtuelle (comme je vous comprends...) et m'amuser.

 

Je ne sais pas combien de vidéo ou d'article je ferais pour mapausecafé, ni sur combien de temps, mais si les vidéos vous plaisent il y en aura encore !

Si vous voulez me contacter, vous pouvez m'envoyer un mail à : "noBragd@gmail.com" ou passer sur mon blog (http://nobragd.wordpress.com/) ! (c'est moins cher que le ciné et le café est gratuit !)" (note de la rédaction, est il pour autant équitable ?)

 

lundi, 22 août 2011

Spleen cosmique

Spleen cosmique, Melancholia, mélancolie, Lars Von Trie, Kristen Dunst, tristesse,humeur noir, dégoût, fin du monde, apocalypse, chef d'oeuvre, rSylvain Métafiot,

 

C’est l’été. Sea, sex and sun comme le veut la coutume. Détente, baignade et cocotiers. Relaxe, voyages et plage dorée. Ah, l’été…

 

Ceci-dit, la saison veut aussi, pour une raison qui m’échappe encore, que l’on débranche son cerveau autant que faire se peut, car, c’est bien connu, il ne faut pas se « prendre la tête » en vacances. Et cette injonction implicite – ma foi, largement partagée par une grande partie de la population – revient tous les ans, telle une malédiction, comme le Tour de France. Ainsi, la presse nous abreuve de numéros « spécial sexe ! », ce qui en terme de racolage ferait passer TF1 pour un couvent. Pour les publicités journaux gratuits l’actualité n’existe plus. On emporte un bon gros bouquin sur la plage (si possible un classique) tout en sachant que c’est Gala, Closer, leur quizz « Suis-je une garce avec mon mec ? » et leur débat mode « Bikini léopard : tendance ou grosse pouffe ? », qui finiront par être lus. Quand au cinéma, ah mes enfants !, nous sommes gâtés : Hollywood nous astreint à une cure intense de blockbusters. La mode étant au super-héros, cet été est un véritable défilé (ou un carnaval, cela dépend du point de vue).

 

Pourquoi ces prolégomènes inutiles sur certaines coutumes estivales que Lévi-Strauss n’aurait pas dénié étudier ? Parce que ce qui va suivre est, en quelque sorte, le contraire de ce qui vient d’être décrit.

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jeudi, 11 août 2011

La planete des singes : les origines

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Sortie en salle le 10 Aout 2011, ce film étant réalisé par Ruppert Wyatt, réalisateur non connu, on ne sait vraiment pas à quoi s’attendre, c'était soit un trés bon film soit une catastrophe cinématographique.. 

Dés le début on est plongé dans le film, dans l'histoire et plus le film avance moins on a envie qu'il finisse, ce film est complet, il y a un peu de tristesse et d'humour, suffisamment d'action mais beaucoup d'effets spéciaux, des bons effets spéciaux.

Les 2 heures que l’on passe dans la salle de cinéma passent très vite et on ressort du cinéma heureux d’avoir, enfin,  vu une bonne production Hollywoodienne. 

Apres la série des Spiderman, 127 heures et plus récemment The green hornet où il jouait un petit rôle, James Franco est toujours aussi bon, il s'adapte et on ne voit plus l'acteur mais le personnage; John Lithgow qui est tout de même bien moins connu est aussi un très bon acteur, on l'avait vu jouer le rôle du tueur prénommé Trinity dans la série Dexter qui n'a rien à voir avec son rôle dans le film; mais le meilleur acteur dans ce film reste celui qui joue César le chimpanzé principale du film : Andy Serkis, ce nom ne vous dit peut-être pas grand chose mais vous l'avez forcément vu en tant que Gollum dans Le seigneur des anneaux, ou alors dans King Kong où il jouait le rôle de ... King Kong !

Ne voulant pas en dire trop sur le film et vous laissez le savourer et le juger par vous-même je vous laisse le synopsis qui en dit déjà beaucoup. 

Synopsis : Dans un laboratoire, des scientifiques expérimentent un traitement sur des singes pour vaincre la maladie d’Alzheimer. Mais leurs essais ont des effets secondaires inattendus : ils découvrent que la substance utilisée permet d’augmenter radicalement l’activité cérébrale de leurs sujets. César, est alors le premier jeune chimpanzé faisant preuve d’une intelligence remarquable. Mais trahi par les humains qui l’entourent et en qui il avait confiance, il va mener le soulèvement de toute son espèce contre l’Homme dans un combat spectaculaire.

Mais une chose est sûre, selon moi c’est LE film de cet été, à voir absolument !


Angel Ixious

samedi, 30 juillet 2011

La Belle Soirée à Vienne : J’y étais aussi ! Rodrigo y Gabriela + Selah Sue + Yodelice !

Le 29 juillet à partir de 19h ce sont d’autres travées que nous sommes allés arpenter !

 Sous un soleil rayonnant, par une douceur méridionale, et dans un théâtre antique fabuleux (mieux que Lyon et paf ! :p) avait lieu « La Belle Soirée » !

Première surprise en arrivant et non des moindres : la venue de Yodelice en plus des deux autres invités prestigieux !

Ainsi, avec un léger retard mais avec une ambiance extraordinaire, c’est la jeune Selah Sue (22 à peine) qui nous permis de nous emballer !

 Dotée d’une voix hors du commun et d’un sens du spectacle innée cette petite blonde aux yeux bleus magnifiques nous a fait vibrer.

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vendredi, 29 juillet 2011

Ma Pause Café a besoin de vous !

Ma Pause Café est à un nouveau tournant de sa vie :  3 ans d'existence (déjà) et plus de 200 000 visiteurs cumulés ! Vous êtes ainsi entre 10 000 et 15 000 visiteurs mensuels à consulter nos articles et les commenter ! 

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C'est pourquoi nous sommes aujourd'hui à la recherche de nouveaux membres afin de pouvoir varier nos articles et nos rédacteurs !

 

Ainsi nous vous proposons de nous aider pour : 

 

  • Créer une nouvelle charte graphique plus moderne mais toujours dans notre style

 

  • Devenir Rédacteur : articles sur le cinéma, l'économie, le graphisme, la musique, les photoreportages, critiques littéraires etc.

 

Contactez nous sur mapausecafe@gmail.com afin que l'on puisse définir ensemble notre collaboration, n'hésitez pas !

 

Quelques avantages pour vous :

- Profiter d'une audience déjà acquise

- Vous entrainer pour de nouveaux défis

- Bénéficier de nos nombreux relais et vous créer ainsi votre propre image 2.0 !

- Vous en servir pour votre CV, une expérience de rédacteur est toujours très valorisante !

 

Nous en profitons au passage pour vous remercier d'avoir tant fait pour mapausecafé et espèrons que vous serez nombreux à répondre à notre annonce ! Remercions également un des protagonistes de l'histoire sans qui rien de tout cela n'aurait été possible : Alexis qui a quitté l'aventure il y a 1 an et demi de ça !

 

N'oubliez pas : il n'y a pas de limite à la pause café, du moment qu'elle est équitable !

mercredi, 27 juillet 2011

Nuits de Fourvière 2011 : j'y étais !

Même la pluie torride n’aura pas arrêté les nombreux adeptes en ce 23 juillet lors des nuits de fourvière !

Nous avons tout d’abord assisté à l’extravagant King Charles,  illustre inconnu pour moi mais ô combien psychédélique ! La foule a d’abord rigolé au vu de son look, puis s’est mise à suivre ses rythmes parfois endiablés, mais bien trop souvent répétitifs…

 

 

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vendredi, 22 juillet 2011

Science, fiction & Philosophie

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Le présent ouvrage est un travail collectif cherchant à illustrer les liens, a priori plus indéfectibles que l’on ne pense, entre la science-fiction (SF) et la philosophie. Plus précisément, à esquisser « une réflexion sur le sens et l’intérêt de la science-fiction (littéraire et cinématographique, c’est-à-dire narrative) pour la philosophie ». Le phénomène culturel de la SF étant grandissant, la philosophie, dont l’une des tâches est de nous renseigner sur le monde dans lequel nous vivons à l’aide de concepts rigoureux, ne pouvait pas ne pas s’y intéresser. D’autant que selon B. Turber il y aurait eu un transfert, dès le XIXème siècle, de l’émotion du sublime traditionnel vers les sciences et les techniques, et dont la première expression littéraire de ce nouveau sublime serait le roman de Mary Shelley, Frankenstein ou le Prométhée moderne, en 1818. On peut, par ailleurs, distinguer deux grandes orientations : celle de la SF classique technoscientifique, à travers les thèmes des voyages dans le temps et dans l’espace, ayant un rapport idéaliste et métaphysique à la philosophie, et interrogeant le devenir de l’humanité (destruction totale ou accession à la divinité) ; et celle de la SF politico-sociale, émergeant dans les années soixante, projetant la société dans des futurs proches souvent cauchemardesques, étant en cela, proche des utopies et des contre-utopies technoscientifiques.

 

Cette étude se décline en quatre analyses : celle, générale, de la portée, valeur et signification que la SF peut revêtir pour la philosophie (relation avec les systèmes et pratiques conceptuels des philosophes, liens avec le genre utopique, les courants postmoderne et cyberculturels, rapports avec l’imaginaire mythologique et religieux, etc.) ; l’analyse, à travers des œuvres, d’un thème cher à la SF mettant en évidence sa portée philosophique (les paradoxes temporels, le clonage, les rencontres avec des formes de vie extraterrestre, l’apocalypse, les mutations politiques, etc.) ; l’analyse d’une ou plusieurs œuvres d’un auteur philosophiquement important (Philip K. Dick, Arthur C. Clarke, Aldous Huxley, etc.) ; l’analyse enfin de l’usage fait par certains philosophes d’expériences de pensée de SF (Thomas Nagel, Jean-François Lyotard, Daniel Dennett, Hartmut Engelhardt, etc.)

 

Des analyses auxquelles huit chercheurs apportent leurs contributions éclectiques – et que nous détaillerons tout au long de cet exposé.

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dimanche, 17 juillet 2011

Critique de Livre : Douglas Kennedy - La Femme du Ve

Douglas Kennedy -  La Femme du Ve

Pour les amoureux de lecture fine ou d'histoires vous mettant en éveil tout du long, approchez donc et savourez !  

Quand Harry Ricks se retrouve dans une chambre de bonne du Xe arrondissement de Paris, lui qui quelques mois auparavant était encore professeur d'université et père de famille tranquille aux Etats-Unis, il croit avoir touché le fond. Divorcé et condamner a ne plus revoir sa fille, Harry se laisse emporter dans les méandres de la vie parisienne.

Mais voici que la mystérieuse et sensuelle Margit vient bouleverser sa vie en apparaissant lors d'une soirée mondaine

D'où vient Margit ? Comment gagne-t-elle sa vie ? Dépourvu de réponses, il se laisse envoûter. Jusqu'à ce que d'étranges coïncidences viennent perturber son quotidien... 

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