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mardi, 05 avril 2011

rayon musique : les albums de 2010 [Rétro de l’année musicale, partie 1]

Cet article est issu du blog "Chez l'EPICier". Il est disponible en version originale : http://chezlepicier.blogspot.com 


Comme nous pouvons le rappeler, il est un peu tard pour envisager une rétrospective de 2010 en mars… mais nous nous affranchissons des règles d’usage des distributeurs habituels.
Arrêtez donc quelques instants votre caddie pour faire votre choix parmi notre sélection de 26 items : les différents arrivages musicaux de nos fournisseurs nous ont obligé à un tri, plus que sélectif, mais d’autant plus exigeant !
Rétro de l’année musicale, partie 1 :

 

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comme Arcade Fire. Je crois que tout a été dit, sur votre blog préféré (l’EPICier, je précise) par Ad. C’est ici.


B comme les Black… Keys, qui auraient aussi pu s’appeler les Blue Keys, tant certains passages vocaux ou solos de guitare me rappellent Elmore James, Ray Charles ou Muddy Waters (Sinister Kid, I’m Not The One). On peut juste regretter le léger manque de variété de Brothers, par rapport aux albums antérieurs. Par contre, mention spéciale pour la pochette de l’album.


C comme Elvis Costello. Tout comme dans sa carrière, il y a un joyeux melting-pot de personnalités et de chansons dans National Ramson, le dernier album de Costello, tantôt maître dandy crooner, tantôt meneur de ballades psychédéliques. Les univers explorés par l’irlandais sont multiples. Jimmie Standing In The Rain est appelée à devenir un classique.

  

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vendredi, 01 avril 2011

Un vaccin contre les roux !

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L’info a fait le tour des journaux, des télés et des blogs outre-Atlantique (Mathieu Vidar l’a rapidement évoqué dans son émission « La tête au carré » sur France Inter), au point que l’on peut parler de scandale médical. En effet, une équipe de chercheurs du département de biologie génétique de l’université de Boston (le CIMIT : « Center for Integration of Medicine and Innovative Technology ») vient de déceler le gène récessif de la rousseur au sein d’un protocole expérimental composé de multiples échantillons d’enfants roux en bas âge (entre 14 et 28 mois) à intervalles réguliers. Rien de bien scandaleux jusque ici me direz-vous, seulement les choses se corsent avec les propos de Linda Hardrict, responsable du projet scientifique au sein du pôle recherche, rapportés par le New York Times (28/03/2011) : « La mise en évidence, au niveau infra-génomique, du développement du gène récessif MC1R (mélanocortin-1-receptor) sur le chromosome 16, permettra, à terme, l’élaboration d’un antigène [vaccin] permettant de créer une réaction immunitaire positive contre cette pathologie dérivative d’un dysfonctionnement mélaninique que certains de mes collègues nomment la rouquinitude ». Vous avez bien lu : noyé sous un jargon médical, l’objectif est clair, créer un vaccin destiné à « guérir » les roux de leur soi-disant maladie ! Délires de savants fous ? Même pas. Les résultats de l’étude ont étés publiés dans la prestigieuse revue scientifique Nature, dont la rigueur et le sérieux ne laissent malheureusement peu de doutes quand à la véracité de la découverte.

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samedi, 19 mars 2011

La science-fiction c’est fantastique !

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« Houla, non ! Pas la science-fiction. C’est que des histoires de soucoupes volantes pour ados attardés. Je préfère Le Monde de Narnia et son univers fantastique ». Après avoir légitimement traité votre interlocuteur de rabouin et lui avoir claqué le museau à grand coup de pelle, vous pourrez lui expliquer calmement que quitte à ne pas aimer, de bon droit, tel ou tel genre littéraire, d’avoir, au moins, la décence de ne pas les confondre tout en portant des jugements hâtifs à leur encontre. Vous pourrez ensuite enterrer vivant cet adorateur de Narnia avec ladite pelle car, tout de même, faut pas pousser...

 

Vous voulez en savoir plus ? Suivez le guide.

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lundi, 07 mars 2011

30 petites pages…

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Plus d’un million d’exemplaires vendus ! Voila le record qu’a atteint le petit ouvrage de Stéphane Hessel paru à l’automne dernier. Indignez-vous !, car c’est de lui qu’il s’agit, est le phénomène littéraire de ce début d’année, suscitant des réactions passionnées dans la presse, les éditoriaux, les blogs, des débats enflammés chez les intellectuels, les journalistes, les hommes politiques, etc. C’est sur cet emballement médiatique que je voudrais m’attarder cinq minutes. Non pas pour en faire une critique de la sphère journalistique (bien incapable j’en suis), encore moins pour vous donner ma propre opinion car, voyez-vous, je n’en ai, à propos dudit ouvrage, proprement aucune ! Premièrement parce que je ne l’ai pas lu, deuxièmement parce qu’inondé sous le flot d’articles favorables (ou non) au livre en question j’ai ressenti la curieuse impression de le connaître par cœur, davantage que ceux l’ayant parcouru minutieusement. Un peu à la manière de ces films surexposés médiatiquement qui nous procure la sensation de les avoir visionnés dix fois sans pourtant en avoir aperçu le moindre bout de pellicule. Parce que la démocratie se fonde en partie sur le conflit et que la France est loin d’être la dernière  à ce petit jeu, il me semblait intéressant de vous livrer une liste non exhaustive (Dieu merci !) des différentes positions recueillies sur le Net ces derniers mois autour de ce livre de trente-trois pages seulement. Pourquoi ? Parce que le débat, fut-ce t-il explosif, est un signe de bonne santé démocratique. Et celui qui s’articule autour du dernier essai de Stéphane Hessel en est une preuve flagrante.

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mardi, 01 mars 2011

Radiohead : envers et contre les masses.

 

Radiohead : envers et contre les masses.

 

Critique à l’usage du plus grand nombre.

 

Chez l’EPICier, on aime Radiohead. En tout cas, j’aime Radiohead. Je fais partie de ces snobs prosélytes qui vous cloueraient au pilori si vous aviez le malheur de dire que Radiohead c’est « surfait », « chiant » ou encore « geignard ». Toute sortie d’album a valeur d’événement pour moi. C’est comme ça. Sur demande spéciale, voici une critique du Radiohead nouveau, mais qui prend le parti de s’adresser aux néophytes comme aux fans. Histoire de laisser aux critiques tout-puissants des grands noms de la presse rock leurs petits pré-carrés, eux qui voient dans le blog la démocratisation – et donc la mise à mal – de leur métier.

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Le dernier album de Radiohead, The King of Limbs, est sorti le 19 février et a pris tout le monde de court. Aucune promotion. Aucun signe annonciateur. Rien. Peu surprenant toutefois, puisque le groupe a toujours fonctionné sur le contrepied, musical comme commercial. In Rainbows, ça vous dit quelque chose ? Un vrai doigt d’honneur à l’industrie musicale : un album disponible en téléchargement sur le site du groupe trois mois avant sa sortie chez les disquaires, à un prix fixé par l’acquéreur, la gratuité en option. Fort de sa réputation et de ses deniers, le groupe en écoula 3 millions de copies en 10 mois. Comme disent les américains : bravo.

 

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samedi, 19 février 2011

De l’immortalité

De l’immortalité, Maxime Bost,

 

 

Lançons-nous d’emblée dans le vif du sujet, dont le titre, d’un pompeux emprunté aux Lumières, vous à sans doute mis l’eau à la bouche (ou alors je n’y comprends rien à la psyché humaine).

Bref ! L’immortalité disais-je donc !

 

Depuis toujours, l’homme rêve d’être immortel ! Les religions ont d’ailleurs toutes capitalisées sur ce fantasme, que ce soit par la réincarnation, ou encore l’immortalité de l’âme - j’en passe et des meilleurs - afin de nous rassurer (et de nous manipuler, les deux étant complémentaires).

 

Mais voilà qu’un pavé atterrit dans la mare aux canards avec l’apparition, en 2002, d’un groupe scientifique appelé SENS (Stratégies for Engineered Negligibles Senescence) dont le projet n’est, ni plus ni moins « l’extension radicale de l’espérance de vie humaine », avec pour objectif ultime, son immortalité (du moins temporelle).

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vendredi, 18 février 2011

Du Lait équitable pour un futur moins vache ?

Photomontage de Deco-ethnique, partenaire du concours

Entre 1992 et 2007, le prix de vente producteur du lait a baissé de - 7 % alors que dans le même temps le prix consommateur en grande surface augmentait de + 21 % (source INSEE)

Aujourd'hui, combien coute 1 litre de lait ?

Et vous, qu'en pensez vous ?

 

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Deco-ethnique.com est une boutique équitable qui vous invite à voyager au cœur de l'artisanat du monde. Décoration, bijoux, accessoires, idées cadeaux, idées déco.. Partez à la découverte de créations uniques travaillées à la main. Pierre, bois, cuir, métal, terre cuite, les artisans ne manquent pas d'idées pour travailler les matières, leur donner vie. Deco-ethnique vous propose de découvrir ces créations pour décorer votre intérieur.

 

 

Pour imaginer vous aussi de nouveaux concepts rendez vous sur http://www.ekitinfo.org/communaute/concours/le-futur-du-c...

"Le futur équitable sera celui que vous choisirez !"


A lire également l'article de RUE89.COM, puisqu'une initiative autrichienne existe dans ce sens : http://www.rue89.com/passage-a-lacte/2010/03/06/et-si-on-...

 

 

jeudi, 17 février 2011

Who the fuck is Arcade Fire?

Who the fuck is Arcade Fire?

 

Cours de rattrapage.

 

C'est avec ma plus belle voix de Nikos Aliagas que je vous annonce que le twit-buzz-clash du jour, c'est Arcade Fire ! 

Par Adrien Simonnot article original sur le blog "l'épicier" 

 

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Vous connaissez peut-être Arcade Fire. En tout cas, le reste du monde ne les connaît pas. Prenez à titre d'exemple cette comparaison en termes de recherches sur Internet entre Arcade Fire et Justin Bieber. Bieber, qui est étonnement populaire dans les pays reconnus pour l'intégration des transsexuels (Indonésie, Philippines, Brésil...), explose les recherches Google depuis son arrivée sur la scène médiatique en 2009. Alors qu'Arcade Fire ne produit qu'un léger bruit de fond depuis 2004. Seuls les médias semblent avoir un soudain intérêt pour eux depuis ces derniers jours.

 

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lundi, 14 février 2011

Némésis de l’âme

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En 1876, Tchaïkovski ne se serait certainement pas douté que son ballet Le Lac des cygnes deviendrait le plus connu de par le monde, joué des milliers de fois dans les plus grands opéras et adapté au cinéma avec force et maestria. Ainsi, Black Swan de Darren Aronofsky, nous entraîne dans l’envers du décor du New York City Ballet, à la recherche de Nina Sayers (époustouflante Natalie Portman), avant qu’elle ne se perde. Ce joli petit canard d’une troupe où la concurrence est rude, aussi appliquée qu’introvertie, épousera un destin aussi glorieux qu’expéditif, dans une atmosphère baroque matinée de fantastique. Plongée au cœur d’un conte de fée qui vire au cauchemar. (Et qui dévoile, en partie, l’intrigue…)

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lundi, 24 janvier 2011

Dirty Brown

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Trop récemment relégué à des seconds rôles (de qualités néanmoins : The Dark Night, Inception), l’immense Michaël Caine se retrouve enfin, à 77 berges, en tête d’affiche, endossant le costard so english d’Harry Brown, justicier des temps moderne qui, sans super-pouvoirs ni fougue juvénile, arpente le chemin tortueux de la vengeance froide et sommaire. En laissant sur son passage bon nombre de cadavres. Mais pourquoi qu’il s’énerve le pépé ? Parce qu’il n’en a plus rien à foutre, pardi ! Veuf et ayant perdu sa fille, il apprend que son vieil ami Leonard s’est fait tailladé à coups de baïonnette, et là c’est le déclic. Son objectif : surmonter sa peur et faire payer les salauds responsables de ce meurtre. Harry Brown c’est la curiosité britannique de ce début d’année. Un film non exempt de défauts qui vaut surtout pour la lutte, manichéenne, entre un vieillard charismatique, brutal mais digne, et une altérité radicale et interchangeable (des voyous sans reliefs) dans une ambiance crépusculaire de chaos urbain.

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