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mardi, 23 juin 2009

Z’y va, les gossbo !

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Wesh wesh cousin, bien ou bien ? Pardonnez cette ouverture quelques peu régressive grammaticalement et esthétiquement, mais j'ai l'impression d'avoir fait un retour dans le passé à l'époque cruelle du collège. (On est cruel toute sa vie d'adulte mais le collège est une centrifugeuse des passions négatives naissantes assez conséquente...) Mais soyons plus gaie ! Pour son premier (n'espérons pas le dernier) long-métrage, le dessinateur de bande-dessiné, Riad Sattouf, réussi une petite merveille fortifiante : Les beaux gosses, film et titre ironiquement emblématique de l'époque où la recherche de l'amour chez les jeunes est une obsession à la fois désespérante, pathétique et drôle, mais drôle ! Le premier plan fixe ne s'y trompe d'ailleurs pas...

 

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samedi, 20 juin 2009

Un Johnny peut en cacher un autre

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Titre énigmatique ? Les cinéphiles auront compris qu'il est question du dernier film de Johnnie To (une cinquantaine de films au compteur) avec notre Johnny Halliday national en tête d'affiche : Vengeance (Revenge). N'étant absolument pas fan du chanteur fatigué qui se prend pour un rocker mais complètement accro du cinéaste Hongkongais, je me suis empressé de découvrir la nouvelle réalisation d'un des maîtres du genre. Le scénario ? Johnnie To travail parfois sans, non sans succès, tant il est vrai que sa spécialité réside dans l'excellence de sa mise en scène dynamique et stylisée. Celui de Vengeance pourrait se résumer à son titre : « Après le massacre de sa famille (Sylvie Testud, son « mari » et ses « gosses »), un cuisinier français, ex-tueur à gages, Francis Costello (Johnny Halliday), engage trois hommes pour l'aider à se venger. Dans une ville qu'il ne connaît pas, il va tout faire pour s'organiser et retrouver le goût des armes. »

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mardi, 16 juin 2009

Le démon Sam Raimi est de retour !

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Entre deux réalisations de Spiderman, le talentueux Sam Raimi (Evil Dead, Mort ou vif, Mort sur le grill) nous gratifie d'un nouveau petit bijou horrifique sur fond d'occultisme, de magie noire et de démons antiques : Jusqu'en enfer (drag me to hell), en sélection officielle au festival de Cannes. Un des meilleurs films, à la réalisation old school de cette année, assurément ! Suivez l'histoire (que l'un des maîtres du suspense et son frère Ivan traînent depuis des années), basique mais terriblement efficace :

 

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dimanche, 14 juin 2009

Zombie pride III : sang pour sang déjantée !

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Amateur de morts-vivants et autres monstres en tout genre, cet article est pour vous (oh ! Puis les autres aussi). En effet, c'est ce samedi 13 juin que c'est tenu, à Lyon, la 3ème marche zombie organisée par A.O.A Production et en partenariat avec Neo Publishing. Les mêmes qui participèrent, avec l'Institut Lumière à L'épouvantable vendredi.

 

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jeudi, 11 juin 2009

The boat that rocked

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Tel est le nom original de la dernière  comédie de Richard Curtis : Good Morning England. Le réalisateur de Love actualy et le scénariste de Quatre mariages et un enterrement, Coup de foudre à Notting Hill et Le journal de Briget Jones nous fais vivre un retour dans le temps à l'époque folle du pop/rock des sixties en Angleterre. « Sex, drug and rock'n roll » est un poncif qui convient parfaitement à l'esprit du film. Certes, on à faire à une mécanique bien huilé qui repose sur un schéma cinématographique assez basique que ce soit au niveau du scénario, des personnages ou de la mise en scène. Bref, le cocktail très classique de la comédie à l'anglaise à l'œuvre depuis quelques années déjà. Néanmoins, si ce n'est pas la révélation humoristique de l'année, on passe un bon moment sans se prendre la tête. Une phrase que dit l'un des personnages résume également la démarche du film et pointe, par là même, sa limite : "ce n'est pas simple d'être cool mais c'est cool d'être simple". Un feel-good movie festif sans prétentions donc.

 

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dimanche, 07 juin 2009

Tristes élections pour une si belle Europe

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Les élections législatives européennes sont fondamentales pour la construction permanente de cette grandiose entité supra-nationale qu'est l'Europe. Et pourtant, les citoyens européens s'en balancent (honte sur eux !), les partis politiques ne les motivent pas (honte sur eux !! Merci pour l'image lamentable que certains responsables donne  à la télévision !), et on ressort les clichés et les vieilles lunes de 2005, lors du débat sur le projet de constitution européenne !

 

Pourtant, un député européen a plus de pouvoirs qu'un député national. Il vote plus librement, aucune majorité n'est automatique car il faut en construire une chaque fois que l'on adopte une loi européenne. De plus, le Parlement européen est la seule institution démocratique supra-nationale réunissant 27 Etats d'un même continent. Moins l'on vote, plus les administrations et les dirigeants politiques nationaux se sentent libres de décider entre eux pour l'Europe. Plus l'on vote et plus la toute jeune démocratie européenne a des chances de grandir et le point de vue des citoyens d'être pris en compte.

 

Bref récapitulatif historique afin de se mettre dans l'ambiance. L'Europe est née de pères fondateurs français et allemands, tous démocrates chrétiens-sociaux, comme on disait à l'époque. Ils avaient pour nom Jean Monnet, Robert Schuman, Konrad Adenauer. Ils ont évidemment reproduit, à l'échelle communautaire, les idéaux et « réflexes » sociaux qui inspiraient leurs politiques nationales : production, croissance et redistribution.

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vendredi, 29 mai 2009

Looking for Ken

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On cherchai Ken Loach, c'est au festival de Cannes qu'on l'a trouvé. Et à 72 ans, en bonne forme le bougre ! Après le dramatique et sublime It's a free world, Loach repasse derrière la caméra pour nous livrer une comédie assez inattendue et légère : Looking for Eric.  Inattendue car, jusqu'ici, Loach nous avais habitué aux drames personnels poignants (My name is Joe, Sweet Sixteen) et à la critique féroce de situations politique hostiles et dérangeantes (Land and Freedom, Bread and Roses, The Navigators, Le vent se lève palme d'or 2006). Inattendue également car c'est mister Eric Cantona la guest star du film et il se montre particulièrement convaincant en coach philosophe essayant de sortir la tête de l'eau d'Eric Bishop (Steve Evets), véritable (anti)héros de l'histoire. Celle-ci peut se résumer à la vie de ce looser pathétique qu'est Eric Bishop, écartelé entre son boulot de facteur monotone, ses deux beaux-fils difficilement supportables, ses potes qui essayent de le faire sourire, sa fille qu'il a du mal à aider et surtout  son ex-femme dont il brule encore d'amour. Seul The King Cantona semble pouvoir l'aider à remonter la pente à l'aide d'une thérapie imaginaire à base d'aphorismes bien placés...

 

Sans mériter le prix d'interprétation masculine, le légendaire numéro 7 de Manchester United, s'en sort remarquablement  bien devant la caméra, parfaitement guidé par le réalisateur dont il apprécie, par ailleurs, l'engagement politique dont il fait preuve dans ses films. Excellant dans l'auto-parodie et la maîtrise de soi, Cantona insuffle une énergie et une bonne humeur communicative, autant à Eric Bishop qu'à nous, simples spectateurs amusés et désabusés par tant de second degré so british.

 

Ecoutons Ken Loach : "Est-ce que Cantona incarne l'inconscient de mon héros ? Je n'ai pas trop envie de creuser la question... Moins j'en sais sur mes propres films, plus je peux imaginer les suivants librement. Je laisse les autres analyser. Je sais simplement que le film raconte à quel point cet homme n'est pas devenu la personne qu'il aurait pu être. Il montre comment il en est arrivé là, et comment il peut s'en sortir... Avec Cantona comme référence. "Looking for Eric" c'est surtout le portrait d'un homme qui est aussi grand-père. C'est un homme qui, au départ, est déconnecté de tout et de tous. J'observe comment il redevient un élément moteur au sein d'une famille. Avec la certitude d'avoir Cantona à nos côtés, ce qui devenait le plus important, c'était finalement moins de chercher un sujet que de trouver quel pouvait être le coeur du film."

 

En fin de compte, ce que cherche Eric Bishop ce n'est pas Eric Cantona, l'idole à qui il donne vie, mais lui-même. Retrouver la confiance qu'il détenait auparavant, la  joie de vivre et la force de surmonter les obstacles lui barrant la route de son bonheur propre et familiale. L'unité permet de supporter les difficultés.

 

Ken Loach encore : "Dans la vie, comme au foot, ce qui fait le plus progresser, c'est l'équipe. Pour marquer, il faut qu'un autre vous passe la balle. Il y a peut-être des gens qui s'accommodent de leur solitude mais je pense que l'homme est fait pour avoir quelqu'un qui l'aime à ses côtés, des amis, un entourage... [l'homme est le seul animal politique] Et que les uns et les autres, on se fait des passes. On devrait en tout cas. Et "Lookin for Eric", c'est ça."



 

 

Encore une fois, malgré la rupture de genre, Ken Loach nous prouve son savoir-faire indéniable pour créer des univers à la fois terriblement réels et attachants. Sans atteindre la qualité de ces précédents films « pessimistes » (drames politiques sur fond de réalisme social), on passe un bon moment devant cette comédie parfois hilarante (la séance de psy collective, la scène du pub ou l'opération Cantona). Pas question de chercher de chercher des invraisemblances suspectes ou un message fort, tout est question d'humanité. Don't forget: « it's not a man, it's Ken Loach ! »

 

Sylvain Métafiot

 

mercredi, 27 mai 2009

Gabriel Moreno : un peu plus que de l'illustration

Zoom sur Gabriel Moreno dans la rubrique graphisme de Mapausecafé ! Ce madrilène bien chevronné a déjà travaillé pour plusieurs agences de publicité. Mais ce que l'on retiendra aujourd'hui, c'est surtout son sens du détail dans toutes ces illustrations. D'ailleurs, cela s'approche beaucoup de la photographie tant le réalisme est important !

Vous pouvez visualiser ses compositions en faisant défiler l'ascenceur horizontal juste en dessous.


Son site internet : http://www.gabrielmoreno.com/

22:32 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (2)

mardi, 26 mai 2009

L’Université : amour du savoir et anti-compétitivité

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Je ne me retiens pas. Après plusieurs mois d'une lutte acharnée (qui n'est pas près de finir) des enseignants-chercheurs et des étudiants contre les réformes gouvernementales (voir l'article http://www.mapausecafe.net/archive/2009/02/11/sarko-le-py... ), l'édito de Bernard Maris (alias l'économiste Oncle Bernard pour les habitués) dans Charlie Hebdo (20.05.2009) fut tellement jouissant à lire (aussi bien que ceux du regretté Philippe Val) que je ne résiste pas, donc, à vous le livrer dans son intégralité. Cela dénote, encore une fois, une certaine flemmardise de ma part, j'en suis conscient (quoiqu'il faut se le retaper en entier le texte, hé !). Régalez-vous donc : « Etudiants, jouissez de la fac, profs, faites votre nuit du 4 août ! »

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samedi, 23 mai 2009

Un an de pauses cafés avec vous ! Merci vous êtes formidables !!

Et voilà, nous fêtons dignement notre première bougie !!! Whouuuuu !!! Merci à vous, pour votre soutien, votre lecture et vos nombreux commentaires :

 

alors pour résumer nos un an, n'y allons par 15 chemins, voici les chiffres à retenir :

242 notes !

1321 commentaires !

42919 visites uniques

67164 visites !

168 093 pages vues !

et des milliers d'heures à commenter, à travailler et à vous faire partager nos débats !!

 

Merci encore à vous

et à l'année prochaine