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samedi, 23 mai 2009

Antigone aux Célestins

Du mercredi 13 au samedi 23 mai 2009, le théâtre Lyonnais Les Célestins, accueillent un classique de la dramaturgie antique : Antigone de Sophocle (nouvelle traduction de Florence Dupont).

 

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Sophocle, sans doute le plus grand tragédien athénien, obtient un succès à l'image de la grandeur de la cité. À 30 ans, il remporte un concours dramatique face à Eschylle et, dès lors, enchaîne les concours avec une régularité et un éclat jamais démentis. Avec cent vingt-trois tragédies dont seulement sept nous sont parvenues, tel Antigone et Œdipe Roi, Sophocle a donné sa forme définitive au genre tragique. Il poursuit l'œuvre d'Eschylle en faisant passer le nombre de comédiens de deux à trois et a développé la trilogie libre où chaque épisode est indépendant des autres. Si la vie de Sophocle est placée sous le signe de la lumière, il n'en va pas de même pour ses personnages, écrasés par leur destin et sombrant toujours plus dans l'obscurité, à l'instar de Œdipe, roi condamné par les dieux à la cécité.

 

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dimanche, 17 mai 2009

L'épouvantable vendredi : Carpenter's night

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Vendredi 15 mai, à l'Institut Lumière,  s'est tenu un évènement   annuel fortement apprécié des cinéphiles Lyonnais en manque de sensations fortes : L'Epouvantable Vendredi. Soit une soirée de 20h à 3h du matin consacrée à l'horreur et l'épouvante. Cette année l'Institut rendis hommage à John Carpenter. Elève d'Orson Welles à la Fac, admirateur d'Howard Hawks dont il signera le remake moderne de Rio Bravo avec Assaut en 1976, musicien de presque tous ses films, personnage horriblement incorrect à l'origine du plus célèbre Slasher avec Halloween, du dyptique New-York 1997 et Los Angeles 2013, maître infréquentable du fantastique avec plus de 100 films (entre réalisation, production et scénario) il est l'un des rares cinéastes à contenter tout le monde, de Mad Movies aux Cahiers du cinéma. Comment fait-il ?
Quelques réponses furent apportées ce vendredi avec trois films radicalement différents : un chef-d'œuvre d'épouvante cérébrale, un cauchemar enragé et une série B méga déglinguée. Du pur Big John !

 

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lundi, 11 mai 2009

« Il n'est pas contraire à la raison de préférer la destruction du monde entier à l'égratignure de mon doigt »

Cette phrase est celle du philosophe David Hume. Elle est décryptée par François Lamoureux (Philosophie Magazine n°7) : « Pour le penseur écossais, la raison n'a aucun pouvoir sur nos passions, notamment sur l'égoïsme. Au risque de nous mener au chaos.

 

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« Enfin un philosophe ­sincère », murmureront certains. Il fallait de la jeunesse et un peu de folie pour oser faire une telle déclaration d'amour à l'égoïsme. Du haut de ses 26 ans, en plein siècle des Lumières, l'Écossais David Hume n'a pas hésité. Est-ce par goût du paradoxe qu'il fait mine, dans son Traité de la nature humaine, de cautionner un individualisme porté à l'extrême, qu'il prétend préférer la destruction universelle à un léger ­désagrément ? Ou bien ­exprime-t-il cyniquement le sentiment de celui qui cherche en lui-même une raison d'agir vertueusement... et n'en trouve ­finalement aucune ? Quel soulagement alors de voir rompue la longue chaîne des philosophes sévères et ­moralisateurs !

Si la raison elle-même nous engage à faire primer notre plaisir sur tout autre motif, nulle autre instance, a fortiori, ne saurait désormais nous reprocher d'agir au mépris de la morale. Vice et vertu n'ont plus à être distingués, et nous sommes libérés des pesanteurs du devoir. Le philosophe semble même aller plus loin : « La raison, affirme-t-il dans la suite de l'ouvrage, est et ne doit qu'être ­l'esclave des passions. » David Hume annoncerait l'anti-humanisme d'un ­Dostoïevski : « Que s'écroule l'univers pourvu que je boive toujours mon thé », affirmait le narrateur des ­Carnets du sous-sol.

 

En réalité, même si Hume ­exprimera tout au long de sa vie les opinions les plus provocantes sur la religion, le suicide, l'identité personnelle ou les principes de la connaissance, au point de réveiller Kant de son sommeil dogmatique, cette formule ressortit davantage au constat qu'à l'incitation pousse-au-crime. Ouf ! Reste qu'elle ne perd rien de sa radicalité. Depuis ses origines, la philosophie confie à la raison la mission d'édicter les valeurs morales et de les faire respecter contre nos passions égoïstes. On suppose donc que la raison puisse influer sur nos passions. Or c'est précisément ce que conteste Hume. La raison n'est pas égoïste, elle n'a tout simplement aucun pouvoir sur la morale. Elle doit comprendre qu'elle est totalement impuissante à diriger ou même à régler notre conduite et nos passions. Son domaine d'intervention est le vrai et le faux, pas le bien et le mal. Le problème est d'imaginer une vie en communauté possible si chacun suit librement ses passions. Ce serait oublier que, si la raison ne peut s'opposer aux passions, une autre passion le peut. Pour nous qui sommes caractérisés à l'origine par l'amour de soi et une « générosité limitée » à nos proches, le rôle de l'art politique est de faire servir nos passions à la communauté. On peut donc envisager une vie à peu près harmonieuse avec ses semblables sans intervention directe de la raison sur les passions.

 

Certains scientifiques contemporains semblent avancer dans le sillage de Hume. Dans Le Gène ­égoïste, le sociobiologiste Richard Dawkins suggère que les gènes utilisent les individus dans le cadre d'une lutte pour la reproduction et la sélection naturelle. Les comportements égoïstes, que le philosophe écossais considérait comme irréductibles dans la nature humaine, se retrouveraient aussi au niveau cellulaire ! Il ne serait pas contraire à la rationalité naturelle de préférer la destruction du génome humain à l'égratignure d'un de mes acides aminés. Décidément, Hume demeure un penseur dangereux. »

 

A Noter que vous pouvez retrouver David Hume sur France Culture en téléchargeant ou écoutant l'émission Les nouveaux chemins de la connaissance, présenté par Raphaël Enthoven : http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture/emissi...

 

Sylvain Métafiot

dimanche, 03 mai 2009

Eloge de France Culture

France%20Culture.jpgDans l'océan de conneries qui nous submerge parfois, que ce soit à la télé, à la radio, dans des feuilles de chou ou dans notre entourage, on trouve quelques perles de ravissement intellectuelles. Parmi elles, France Culture se classe sur le haut du podium radiophonique.

Certes, on pense tout de suite au gros mot à la mode : élitisme. Oula ! Une radio qui se démarque des plébéiennes vulgarités du tout venant médiatique. Rendez-vous compte ! Mais, malgré quelques rares attitudes en forme de « je te regarde de haut », France Culture est plus que nécessaire de par sa dissidence vis-à-vis du flot inepte des médias.

Elle n'a pas d'équivalent dans le monde. Elle procède d'une gestion pacifiée du minutage et du rythme, seul moyen de s'affranchir des halètements stériles du chronométrage médiatique. Emancipée des sottes tyrannies de l'audience elle s'éloigne ainsi du formatage rhétorique et de l'affaissement de l'intelligence.

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mercredi, 29 avril 2009

Les paranos ne datent pas d'hier

Emmanuel Kreis, chercheur en science religieuses à l'Ecole pratique des hautes études, publie Les puissances de l'ombre. Juifs, jésuites, francs-maçons, réactionnaires... La théorie du complot dans les textes (CNRS Editions), un florilège édifiant (et terrifiant) de falsifications utilisées à des fins politiques. Dans une interview à Charlie Hebdo (14/01/2009) il montre que les théories conspirationnistes ne sont pas nées avec le 11 septembre (à ce sujet voire l'article http://www.mapausecafe.net/archive/2008/09/11/les-paranos... ) mais sont récurrentes au cours de l'histoire, dès qu'il s'agit de trouver un bouc émissaire :

 

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« Avant le XIXème siècle, ce sont surtout les francs-maçons qu'on accuse de comploter. Il y a eu aussi les Templiers, les jésuites, les protestants. En 1789 des théories conspirationnistes sont élaborées aussi bien par les révolutionnaires que par les contre-révolutionnaires. À la fin du XIXème siècle, ce sont souvent les occulistes qui sont visés, parce qu'ils étaient très à la mode à cette époque, via le mouvement martiniste, et l'Eglise leur reprochait d'oeuvrer pour le Diable. Puis il y a eu les anarchistes, à la suite d'attentats qu'ils ont commis à Montceau-Les-Mines en 1882, et aussi les communistes, notamment aux Etats-Unis pendant la guerre froide. Bien qu'elles soient fantasmées, les théories conspirationnistes entraînent des conséquences bien réelles : par exemple, dans l'Espagne franquiste, les francs-maçons pouvaient être exécutés sommairement.

 

Au XIIème siècle, par exemple, à Norwich, en Angleterre, un enfant est retrouvé tué. On accuse aussitôt les Juifs d'avoir réalisé un crime rituel, commandité par un conseil secret de Juifs à Narbonne. Ce sont des prémices, mais le premier texte faisant véritablement l'état d'un complot juif n'apparaît qu'en 1830.

 

Les théories du complot sont toujours une arme politique. Prenons l'exemple de la Révolution française. Les révolutionnaires, Saint-Just entre autres, accusent les émigrés ou la noblesse étrangère de comploter. Cela leur permet de désigner un ennemi, et également de répondre à un éventuel échec, en disant : « on » nous a empêchés de réussir. Chez les contre-révolutionnaires, c'est différent. Les théories du complot s'ajoutent à la théorie dimension divine. Ils voyaient tout à travers Dieu, et la révolution est un événement brutal qui modifie la société. Est-ce que Dieu peut abandonner la société ? Non, donc c'est forcément un complot diabolique.

 

Néanmoins, sous l'épaisse couche de fantasme, il y a, dans certains cas, une part de vérité dans ces théories. Par exemple, dans les années 1930, on trouve des théories du complot concernant les communistes. De fait, elles n'étaient pas complétement infondée, car le but des communistes était bien la prise du pouvoir. A coté de ça, il y a évidemment beaucoup de théories fausses de bout en bout, dont les Protocoles des sages de Sion sont l'archétype. Mais entre ces deux extrêmes il y a toute une gamme de théories intermédiaires mêlant une part de réalité au fantasme le plus pur.

 

Pendant la Seconde guerre mondiale, les milieux collabos parisiens ont développé l'idée de la « synarchie », société secrète d'énarques qui seraient manipulé par les banques internationales et les Juifs. C'est là qu'apparaît l'idée d'un complot fomenté par une élite de technocrates. La théorie a perduré après la Libération, quand elle a été reprise par les milieux communistes qui y voyaient un complot fasciste. Cela montre à quel point les mêmes thèmes se transforment et sont repris par les uns ou les autres.

 

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La plupart des textes conspirationnistes proviennent à l'époque de mileux catholiques traumatisés pa r la Révolution. Il y a cependant des théories conspirationnistes de gauche. Par exemple, de 1870 à 1914, les républicains vont inventer des théories d'un complot fomenté par les cléricaux et les jésuites.

 

Aujourd'hui, le complot le plus à la mode est l'idée que le 11 septembre est un coup monté [rumeur propagée par l'extrême droite américaine et européenne et les mileux islamistes] mais les théories les plus anciennes perdurent. Ainsi, le complot jésuite se retrouve d'une certaine façon dans le succès du Da Vinci Code, qui met en scène une conspiration de l'Opus Dei [organisation réellement intégriste]. Les mouvements new age ont repris le thème du complot extraterrestre, qui était en vogue aux Etats-Unis dès les années 1950. Dans certains milieux d'extrême droite, on parle beaucoup des « Illuminati », qui seraient la structure supérieue d'une organisation visant à dominer le monde. »

 

Comme le dit le journaliste, Antonio Fischetti, « il ne suffit pas à une théorie d'être farfelue pour être conspirationniste. Elle doit s'imaginer une organisation transnationale, avec des manipulateurs cachés au sein d'une structure de forme pyramidale, qui ont pour but un changement radical de la société. Même si, au cours de l'histoire, il y a eu des conspirations parfaitement réelles, une « théorie du complot » comporte toujours une dimension fantasmée et délirante. Avec, le plus souvent, des morts à la clé. Finalement, les théories conspirationnistes tuent bien davantage que les vrais complots. »

 

Sylvain Métafiot

 

dimanche, 26 avril 2009

« Jazz my Bicyle » par Jezz at Home ! Qu’en pensez-vous ?

Vous devez probablement vous souvenir d’une très bonne playlist que nous vous avions proposé il y a 2 mois sur Mapausecafé ! Celle-ci avait été réalisée par le Rhubarb Crew. Cette fois, les membres du groupe trempent un peu plus les mains dans le cambouis !
De leur nouveau nom « Jezz at home », Laurent et Tom vous proposent du son original qui, j’en suis sûr, ne vous laisseras pas indifférents.
Pour cette première mouture, Jezz at Home ne manque pas de talent ! Aux diverses influences électro-jazz-funk, j’avoue que la synthèse est plutôt bien trouvée ! + 1 pour l’orgue aussi !
Et vous, qu’en pensez-vous ? N’hésitez pas à donner votre avis ! Je suis sûr que Jezz at home devrait faire un petit tour su Mapausecafé d’ici peu !
Assez blablaté, écoutez…

 

22:41 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 21 avril 2009

Otto Von Bismarck, Le fondateur du nationalisme allemand

 

A priori, rien ne disposait Otto Von Bismarck (1818-1898), issu d'une famille de junkers (hobereaux prussiens) fondamentalement hostiles aux idées de la Révolution française, à devenir l'accoucheur de l'idée nationale allemande. C'est pourtant bien Bismarck, nommé Premier ministre de la Prusse en 1862, qui proclame l'unification de l'Allemagne en 1871 dans la galerie des Glaces à Versailles, alors que les armées prussiennes assiègent Paris.

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Une fois l'unité de l'Allemagne réalisée, Bismarck, chancelier du Reich de 1871 à 1890, revient sagement à la bonne vieille diplomatie monarchique, celle de l'équilibre européen. La nouvelle Allemagne ne doit pas faire peur, elle doit se montrer satisfaite et exempte de toute revendication. Bismarck se veut un « honnête courtier » apaisant les querelles entre puissances européennes. Mais le « ver » national ronge l'Europe. Bismarck abandonne le pouvoir en 1890. L'empereur Guillaume II (1859-1941), assoiffé de grandeur, préfère les rêves nationalistes allemands à la prudence bismarckienne. L'engrenage est en marche, conduisant aux deux guerres mondiales et à l'anéantissement de l'Allemagne en 1945. En 1947, la Prusse, qui a plus ou moins survécu dans l'Allemagne unifiée, est dissoute par les quatre vainqueurs du conflit. La Prusse, décrétée cause de toutes les dérives allemandes (nationalisme, autoritarisme, militarisme) doit disparaître. En fait, le délire allemand a des origines multiples et complexes ; son incarnation extrême, Adolf Hitler (1889-1945), naît autrichien et trouve son ancrage allemand en Bavière.

 

Sylvain Métafiot

 

vendredi, 17 avril 2009

Discours du ministre brésilien de l'Éducation aux États-unis

Au cours d'un débat dans une université américaine en mai 2000, le futur-ex-ministre brésilien de l'Éducation, Cristovam Buarque (nommé en janvier 2003, et remplacé un an plus tard à ce poste par Tarso Genro, ancien maire de Porto Alegre) fut interrogé à propos de l'idée d'internationalisation de l'Amazonie. 

Un jeune Américain lança le débat en disant qu'il espérait la réponse d'un humaniste et non pas celle d'un Brésilien. 

Publiée par O Globo le 23 octobre 2000,  sa réponse a été reprise depuis par de nombreux journaux brésiliens et étrangers.

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dimanche, 12 avril 2009

Navire Night : nuit blanche de l’université Lyon 2

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C'est un évènement extraordinaire qui s'est tenu dans la nuit du mercredi 8 au jeudi 9 avril à l'université Lumière Lyon 2. Une nuit blanche de conférences toutes plus passionnantes les unes que les autres, ancrées dans la conjoncture, et organisées par des universitaires de Lyon mais aussi de Saint-Etienne, Paris, etc. tous engagés dans la mobilisation contre la mise en place de la scandaleuse politique de l'enseignement supérieure actuelle. Pour plus de renseignements à ce sujet : http://www.mapausecafe.net/archive/2009/02/11/sarko-le-py...

 

De 18h30 au lendemain 8h00 le Grand Amphithéâtre a donc été le lieu d'un bouillonnement intellectuel et festif face au dogmatisme idéologique du gouvernement (il n'est donc pas étonnant que notre cher Président bien aimé se soit fait habiller pour plusieurs hivers...). En somme, la conjuration de savoirs contre l'obscurantisme des réformes en cours. Précisions du collectif Navire Night « Comme circonstance symbolique et pratique, la nuit demeure disponible dans les emplois du temps ; elle est propice au décloisonnement des institutions, à l'expression d'une transversalité disciplinaire, ainsi que d'une égalité citoyenne ; elle est de nature à favoriser une humanité des relations, de manière civique. Si une tradition universitaire peut suggérer une ligne générale d'intervention, cette tradition est celle de « l'université critique », collégiale, indépendante et démocratique, qui contraste fortement avec les desseins d'une université « entrepreneuriale » ou « managériale ». Par cet événement fédérateur, nous espérons contribuer au véritable sens de « l'autonomie » des universités et de la recherche. »

 

Laissez-vous embarquer pour une longue croisière de l'intelligence, si rare à notre époque de l'inculture décomplexée et assumée, placée sous le signe du Kairos. Larguez les amarres !

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Navire Night : nuit blanche de l’université Lyon 2 (suite)

La suite du riche programme de conférences lors de cette nuit exceptionnelle.

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