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mardi, 02 décembre 2008

Amp Fiddler, Sly & Robbie : Inspiration, Information

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Au hasard d’une ballade chez le disquaire du coin, je tombe sur ce disque. Amp Fiddler m’étais connus pour ses collaborations avec le maître de la house de Detroit, Moodymann. L’album d’A.F. Afro Strut avait déjà apporté son lot de soul funky et les fans étaient en attente d’un nouveau disque. Sly & Robbie sont deux producteurs atypiques du reggae jamaïcain, ils ont notamment produis le fameux Aux armes et caetera de Serge Gainsbourg, mais ont aussi collaboré avec Bob Dylan, Grace Jones (qui revient sur le devant de la scène et s’est tant mieux) ou encore Tricky. C’est donc à leurs côtés que le soul man de Détroit revient et frappe un grand coup. Cet album est une petite perle de soul, signée sur le encore jeune label Strut, filière de !K7 Records principalement connut pour produire des artistes aux sonorités électroniques tels que Matthew Herbert ou Swayzak.
Sly (basse) et Robbie (percussion) entraînent A.F. vers des horizons soul et reggae. On retrouve la voix si apaisante d’A.F. ainsi que ses nombreux arrangements électroniques si caractéristiques. 
L’album débute fort avec Crazy Day, un titre dans la lignée de ses précédentes productions. La suite est surprenante. Les trois comparses nous offrent des morceaux tous plus soul les uns que les autres. C’est par exemple le cas d’I feel on the wagon, Blackhouse (Paint the house in black) ou encore I Believe in You (reprise d’un morceau d’Amp Fiddler). Chose peu habituelle pour A.F., le reggae s’invite aussi par trois fois, et pas des moindres, avec les titres U, Lonely et This World. Serious et Vibrationship sont moins classiques et plus déroutants. Au final, l’album navigue entre différents styles qui semblent ici très proches. Les trois musiciens ont, pourrait-on dire, trouvé des «passerelles» qui leur permettent de passer naturellement d’un genre à l’autre.
Bref, un album soul aux accents reggae qui devrait retenir toute votre attention.

 

Cliquez ici pour accéder à leur site officiel

 

Laurent

dimanche, 30 novembre 2008

A Rock’n’roll movie, baby !

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Le titre est plus qu’explicite : le film concerné n’est autre que Rockn’rolla, le dernier film de Guy Ritchie. Rappel des faits, ce petit prodige est le réalisateur du génialissime Arnaques, crimes et botanique et du Tarantinesque (ou Tarantinien, à chacun son néologisme) Snatch. Il compte également de belles daubes dans son tableau de chasse, dont le remake d'une comédie italienne des années 70 qui porte bien son nom (A la dérive) et Revolver, intéressant sur le papier, avec de bonnes séquences de guns-fights mais totalement démesurés dans sa trame au point que le film échappe au réalisateur de façon pitoyable. Mais revenons à notre sujet : le bien nommé Rockn’rolla.

 

Synopsis : Caïd londonien, Lenny (Tom Wilkinson ) travaille à l'ancienne. Ce qui ne l'empêche pas de savoir à qui graisser la patte et de pouvoir faire pression sur n'importe quel ministre, promoteur immobilier ou malfrat en vue. D'un simple coup de fil, Lenny est capable de soulever des montagnes. Mais comme le lui dit Archy (Mark Strong), son fidèle lieutenant, Londres est en train de changer : les mafieux des pays de l'Est, comme les petits voyous, cherchent tous à bouleverser les règles du milieu : Uri Omovich (Karel Roden, le Raspoutine du premier Hellboy), milliardaire russe veut conquérir la capitale. Désormais, c'est toute la pègre londonienne, des gros bonnets aux petits poissons, qui tente de se remplir les poches en se disputant le coup du siècle. De leur coté, Cookie (Matt King ), One Two (Gerard Butler, le roi Leonidas de 300), Mumbles (Idris Elba) et Handsome Bob (Tom Hardy) sont des petits truands qui se font appeler « La horde sauvage », ils pensent se recycler également dans le secteur de l'immobilier et abandonner les petits trafics minables. Tous ces individus louches vont voir leurs destins basculer à cause d'un seul homme, le rockeur toxicomane Johnny Quid (Toby Kebbell ) qui tombe raide dingue d'un simple tableau, le seul problème étant que ce tableau appartient à Uri Omovich...

 

Cliquez ici pour lire la suite de l'article : la bande annonce et ce qu'on en a pensé !

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samedi, 29 novembre 2008

Surfer avec les cons

L’article sur la notation (le système digg-like) de Google m’a rappelé l’expérience de Patrick Pelloux, le médecin urgentiste ayant tirer la sonnette d’alarme lors de la grande canicule de l’été 2003  :

« J’ai refusé d’appeler une ambulance pour un titulaire de la CMU qui peut marcher sans problème mais qui a découvert que tous ses déplacements pouvaient se faire gratuitement. Zéro ? Avec un psychiatre, nous avons tenté d’empêcher une femme de vingt ans de se suicider mais sa famille nous a engueulés et a refusé son hospitalisation alors qu’elle se noyait dans une dépression majeure. Zéro ou vingt sur vingt ? Un généraliste qui ne sera pas complaisant, zéro ? Un chirurgien qui refusera de refaire les seins d’une ado frustrée, zéro ? Mais ceux qui diront oui à tout ce que demandent les malades, vingt sur vingt !

Un site de notation des médecins va être mis en pla ce sur le Net, sur le modèle de celui qui a été fait contre les enseignants. Comme si la vie, l’éducation, les avancées de notre civilisation, les relations avec les professionnels ne devaient être considérées que du point de vue de la concurrence.


Et le singe découvrit Myspace



A travers ces jugements d’internautes anonymes, c’est l’humiliation des personnes qui est recherchée. Souvenez-vous de Laure Manaudou, ou même de Carla Bruni, ou encore de simples anonymes que la mode du happy slapping a jetés en pâture aux surfeurs du Web. Nous avons des technologies ultramodernes, mais des mentalités de néandertaliens.

La notation sur le Net, c’est la vindicte du minable érigée en principe. Noter nominativement les toubibs, ce n’est rien d’autre que de s’attaque au savoir, et à la relation intime entre le médecin et son malade. Même si elle est conflictuelle, elle est intouchable.

Désormais, plus besoin de lire la presse, d’écouter la radio, Google vous informe, sous licence américaine. Peu importe que l’info soit vraie ou complètement bidonnée. Plus besoin de séduire, puisque le romantisme est remplacé par Meetic. Quand aux dictionnaires, aux travaux universitaires, pffff…. Wikipédia est là, avec des pages entières d’informations souvent fausses. Mais, encore une fois, qu’importe. Ce qui compte, c’est le fantasme qui veut que la vraie vie, les vrais rapports sociaux, la vraie vérité – pas celle de ceux-qui-nous-cachent-tout -, c’est sur la Toile qu’on les trouve.

Le dossier médical ? Depuis presque cinq ans, l’Etat entretient une commission qui planche sur le « dossier médical partagé », mais Google et Myspace vont le mettre en ligne dans les mois qui viennent. La France invente la trottinette pendant que les autres en sont déjà à la navette spatiale. Navette qui conduit directement à la planète paranoïa. Car la notation de tout et de tous sur la Net, ce n’est pas autre chose.

La technologie et la communication doivent concourir au progrès de l’humanité, dans le respect des lois. C’est sans doute ce qu’a voulu rappeler le justice en condamnant les auteurs du site de notation des enseignants. Et c’est heureux qu’elle l’ait fait, car un jour ce sera toute notre existence qui sera évaluée : « M. Machin est mort, et ce n’est pas une grosse perte, car sa vie valait 3/20… » Alors, les ex-singes que nous sommes n’auront plus qu’à remonter dans leur arbre, voir si les bananes sont meilleurs sur Internet."

Sylvain Métafiot

jeudi, 27 novembre 2008

Une vraie question : d'où vient le mot travail ?

 

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Par ces temps de morosité économique, je me suis dit qu'un petit article sur le travail pouvait nous faire relativiser sur cette notion qui est devenue aujourd'hui primordiale au sein de notre société.

 

Je suis allé à la recherche d'informations et ce que j'ai découvert est effarant !

 

Le mot travail proviendrait de l'association de deux mots latins : Tripalium et Trabicula

Vous me direz : c’est joli tripalium, et trabiculia a du charme... Attention méfions nous des apparences...

Tripalium veut dire 3 pieux : c'est une fourche de contention, un instrument de torture utilisé il y a fort longtemps, à une époque où la survie était la lutte de tous les jours...

Cette fourche servait à contraindre les gens, par la douleur, à dire tout ce qu'on voulait entendre... qu'ils réalisent ce que l'on ne voulait pas faire nous même.

Utilisé par les romains, les grecs et d'autres peuples, il est intéressant de noter que déjà un des deux mots qui a donné TRAVAIL, signifie douleur, contrainte et torture.

 

Mais mes investigations ne s'arrêtèrent pas là, je devais savoir à tout prix ce que Trabicula voulait dire…

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mercredi, 26 novembre 2008

Le consommateur est-il un imbécile ?

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Après le citoyen-enfant, le consommateur-débile. Au cours de mes pérégrinations sur la Toile je suis tombé sur une remarque étonnante de Philosophie et spiritualité, que je vous livre telle qu’elle :

« Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais quand on regarde les notices des appareils ménagers, des objets techniques et des gadgets postmodernes, on tombe souvent sur des perles.

Du genre :

  • Sur un sèche-cheveux de marque : Ne pas utiliser pendant que vous dormez.
    (C'est vrai que c'est sûrement le meilleur moment).
  • Sur un pudding à la pâte à pain : Ce produit sera chaud une fois réchauffé
    (En êtes-vous bien sûr?)
  • Sur des guirlandes de Noël électriques : Pour extérieur ou intérieur seulement
    (Cela veut dire quoi? Il ne faut pas s'en servir dans l'espace? Sous terre?)
  • Sur une brosse à dents donnée par un dentiste : Utiliser le côté avec les poils.
    (Merci du conseil, on y pensera)
  • Sur un flacon de somnifère : Mise en garde : peut causer de la somnolence.
    (Sans déconner ?)

 

Il y a un point commun entre tous ces dérapages : prendre le consommateur pour un imbécile, un crétin, un abruti ou un demeuré. Cela n'a l'air de rien, mais en réalité, ce n'est pas du tout anodin, cela traduit l'esprit même dans lequel est pensé le concept de consommateur. Si vous n'avez pas bien compris pourquoi, prenez une heure et lisez 99F de Beigbedder. Il est dans la nature même de la publicité de s'adresser au "consommateur", à un individu plutôt "moyen", très "moyen" et de lui parler gentiment de sorte qu'il reste bien dans sa moyenne, tout en restant capable de capter juste ce qui est nécessaire pour qu'il achète ce qu'on a à lui vendre. Pour cela, il ne faut qu'il réfléchisse trop, juste qu'il s'amuse et qu'il réplique le stimulus réponse, une fois qu'il a bien gobé le stimulus premier. C'est tout.

 

Le conditionnement publicitaire est fait pour s'adresser au degré minimal de l'intelligence, le degré proche de l'automatisme. Il suffit de laisser entendre implicitement dans quelques clin d'oeil qu'il y a connivence là-dedans (on est bien tous pareil, on aime bien les frittes, le camembert coulant, le look d'enfer, gigoter au son d'une musique rigolote, pouffer devant de situations bien stupides). Peut-il vraiment y avoir un "consommateur intelligent" ? Si vous êtes intelligent, vous cessez définitivement de vous identifiez à la figure d'un "consommateur". Mais à partir du moment où je n'ai pas d'autre identité que celle de "consommateur", à partir du moment où je n'ai pas conscience de ce que je suis, de ce qu'est ma vie, où je n'ai pas la moindre étincelle de lucidité, où est-ce que cette identité de "consommateur" me mène? Je vous laisse tirer la conclusion logique (qui n'est pas très drôle).

 

Du coup, en suivant ce fil conducteur, il est intéressant d'observer effectivement de près le niveau mental des publicités, et surtout des publicités à la télévision. Cela donne une vision assez cohérente. De quoi réfléchir sur l'illusion. »

 

Sylvain Métafiot

mardi, 25 novembre 2008

ça sent le sapin !!

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Non rassurez vous on ne va pas parler de Noël approchant à grande vitesse, les médias s'en chargent pour nous... On va plutôt parler de la mort annoncée du PS.

Les primaires nous on montré tout ce que l'on ne voulait pas voir dans la vie politique française.

Hamon-Hollande-Aubry-Delanöe-Royal et toute la clique (j'allais dire incapables) n'ont pas su sortir le P.S. de la crise interne, préférant se contenter de lutter pour une prise de pouvoir (inutile presque) du parti !

Le PS, grand absent de l'actualité (j'allais dire grand absent tout court) depuis la déroute de Royal (oui avouons le c'était une déroute); est sous les feux de la rampe, pour des tristes raisons. (signalons au passage, Ségo n'a jamais reconnu publiquement sa défaite)

Dans la suite de l'article retour sur la plus grande crise du PS...

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lundi, 24 novembre 2008

Bouleversements chez Google…

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Ladies & Gentlemen, voici l’instant geek de la semaine.
C’est la grosse actu geek de la semaine : Google va intégrer des votes et commentaires sur les résultats de recherches ! En quelque sorte, le géant américain adopte un système digg-like.

C’est quoi un digg-like ?
Vous connaissez probablement Digg et ses confrères. Le principe des digg-like est d’agréger divers articles autour d’un thème (sujets précis, actualités, scoop…). Les internautes votent pour ou contre les articles qu’ils ont respectivement aimé… ou détesté.
Concrètement, prenons un exemple :
Je suis blogueur. Afin de promouvoir mon blog ou un contenu quelconque que je juge intéressant, je vais sur Scoopeo (par exemple) et j’inscris l’article concerné (un extrait et un lien vers mon blog pour lire la suite). Les internautes qui aimeront mon article vont cliquer sur le pouce levé (+1 pour moi ! Youpi !). Lorsqu’il y a eu 20 clics sur mon article, celui-ci se retrouve en page d’accueil de Scoopeo. Et là mon frère, c’est le jackpot : étant donné que Scoopeo dispose d’un fort trafic, tous ces internautes vont voir directement mon article en arrivant sur cette page d’accueil. Ainsi, s’ils veulent lire la suite, ils vont sur sur Mapausecafé. A titre d’exemple, lorsque certains de nos articles se sont retrouvés en page d’accueil de Scoopeo, nous avons pu voir notre trafic quadrupler !!!

Ces digg-like sont indispensables à tous blogueurs qui se respectent ! Pendant que j’y suis, je vous invite à lire ce classement très intéressant des digg-likes français.

 

Google devient un digg-like…
searchwiki.jpgLa grande nouvelle de la semaine, c’est que notre ami Google a décidé d’adopter ce système de vote à ses résultats de recherches. Google a baptisé ce système « Search Wiki ». Rien à voir avec Wikipédia, si ce n’est que les avis sont émis par les internautes eux-même.
L’idée est très intéressante. En effet, cela va permettre de sélectionner un contenu de meilleure qualité : les articles les mieux notés arriveront en tête des pages de recherches. C’est donc une refonte en profondeur de l’algorithme Google. Pour vous faire une idée concrète du projet, cliquez sur l’image ci-contre pour visualiser le Search Wiki.

Alors, vers des recherches plus intelligentes ?
Oui. En effet, je pense que cela va faciliter l’obtention de l’information.
Cependant, je me pose une question, étant donné l'envergure de G. Les internautes qui votent pour ou contre ne disent pas que « J’ai trouvé cet article intéressant et de qualité (ou pas) ». Ils peuvent aussi dire : « Je ne suis pas d’accord avec l’auteur. Je pense qu’on ne peut pas critiquer les religions (au hasard) ». Ainsi, un danger s’expose à l’internaute : celui de ne plus avoir facilement accès à des contenus à « idées minoritaires ». Pour moi, c’est une forme de tyrannie de la démocratie. C’est pour cela que je suis contre ce nouveau système qui est assimilable à une forme de « pensée unique » et de censure.

Avec ce que je dis dans mon article, nous verrons si Google est suffisamment « bon joueur » pour en référencer l’intégralité.

samedi, 22 novembre 2008

Le paradoxe du vote

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Préférer celui que l’on aime le moins, éliminer celui que l’on préfère !


En ces temps d’élections socialistes, un petit paradoxe électoral auquel les candidats et les électeurs ne songent pas assez.
Trois candidats se présentent à une élection : A, B et C. Des sondages font apparaître que A est préféré à B, B préféré à C et C préféré à A. Impossible ? Non. C’est en cela que consiste le paradoxe du vote dit encore de Condorcet (c’est ce mathématicien et philosophe qui l’a mis au jour le premier).


Normalement, les préférences sont transitives : si je préfère Rembrandt à Rubens et Rubens à Raphaël alors je préfère Rembrandt à Raphaël. L’ordre du pouvoir est également transitif : si le Président de la République a autorité sur le ministre et le ministre autorité sur le préfet, alors le président de la République a autorité sur le préfet. Mais il arrive que cet ordre soit violé. On l’a observé dans certaines relations entre animaux. Une poule dominante donne des coups de bec (sans en recevoir) à la poule dominée. Soit un trio de poules : Cocotte, Coquette et Caquette. Cocotte becquette Coquette laquelle becquette Caquette. Mais celle-ci becquette Cocotte : les relations de domination forment ici une boucle au lieu de constituer une chaîne, comme on aurait pu s’y attendre.


Condorcet a découvert que, si lors d’un vote le nombre de possibilités est supérieur à deux, alors on peut se retrouver devant ce résultat paradoxal : le candidat C préféré au candidat A alors même que A est préféré à B et B de C. C’est pour éviter un tel lézard que les démocraties modernes ont imaginé leur mode de scrutin (l’uninominal à deux tours ou la proportionnelle coupent court au paradoxe du vote). Cela dit, aucun système de choix collectif n’est parfaitement équitable.


Finissons sur une remarque intrigante et amusante des guignols de l’info à propos des résultats des élections du PS du 1er tour : « 25% de Bertrand Delanoë + 24% de Martine Aubry = 34%, tandis que chez Ségolène Royal 29 + 0 ont fait 43 ! » La logique des électeurs est parfois plus que paradoxale…

 

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Sylvain Métafiot

vendredi, 21 novembre 2008

Un élu répond à nos questions

 

Interview Mr Bardot :

 

Jeudi 20 novembre j'ai pu rencontrer Mr Bardot, président du groupe socialiste à la mairie de Clermont Ferrand, Adjoint du maire et chargé de plusieurs pôles tels que la Finance ou encore les ressources humaines.

Cette rencontre permet d'aborder directement avec un élu, de sa vision sur Obama, sur le congrès de Reims du parti Socialiste et de la politique de Sarkozy.

A. Bardot.JPG

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jeudi, 20 novembre 2008

Encore un jour sans massacre

Journal d’un lycéen misanthrope


9782353410392.jpgPour sa première œuvre, Théo Diricq, jeune étudiant en droit de 20 ans, touche juste. Encore un jour sans massacre (Max Milo éditions, Condition humaine, 150 p, 16 euros) dévoile une galerie de personnages tous plus pathétiques les uns que les autres et en premier lieu son héros Artus. Mal aimé, mal aimant, il reprochera d’ailleurs à ces parents ce nom sortis dont ne sait où. Tous le monde en prend pour son grade, que ce soit son meilleur ami, Etienne, ou l’énigmatique Lola dont le hasard les fera se rencontrer. Aimera-t-il un jour quelque chose ou quelque un ? Rude épreuve pour cet adolescent lucide immergé dans un monde d’ados parfois stupide.

Le regard acide que pose Artus sur le monde qui l’entoure est jubilatoire. Extraits : « Il y a un groupe de connasses dans la classe, comme dans chaque classe. J’en compte au moins sept. Les idiotes c’est comme les abeilles, elles ont une reine. »
« Enfin un peu de violence. René et Pierre, les deux abrutis informatisé de la classe, ont commencé à s’écharper à propos de la rétrocompatibilité de la nouvelle version Word […] Une telle divergence de points de vue ne pouvant se régler que dans un bain de sang »

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